Prince Eleven, Tome 2 :

Midori s'entraîne comme une malade pour intégrer l'équipe de football du lycée. Elle est beaucoup plus petite que la moyenne des garçons de l'équipe. Ils préparent un match amical contre l'école de son rival, Tsukasa. Chaque fois qu'elle le rencontre, son trouble ne fait qu'augmenter. Elle est partagée entre le désir de vengeance et les sentiments et le désir qu'elle éprouve pour lui. Il sait qu'elle se fait passer pour un garçon mais ne la trahit pas. Il est aussi troublé par la jeune femme à qui il a volé la virginité. L'autre garçon qui est aussi dans le secret, Kazuma, est aussi séduit par la jeune femme. Il tente de la protéger de Tsukasa et se met en compétition avec ce dernier pour devenir l'amoureux de notre héroïne. ...
Pour ce deuxième épisode, l'auteure joue sur les contrastes. Nous sommes bien dans la double vie de Midori. Tant sur les dessins qui passent sans transition de réalistes à fantaisiste que sur les situations où est confrontée notre héroïne. Entre l'amour du sport et celui des garçons. Les personnages secondaires ne sont pas en restes. Ils sont tous sous le charme de Midori qu'ils croient être un garçon. Dans ce milieu viril, l'auteur fait passer un message de tolérance en faveur de l'homosexualité masculine. Et toujours cette petite pointe d'érotisme qui relève l'histoire pour qu'elle évite le côté trop rose bonbon. Bref, je suis sous le charme et je continue l'aventure.
Cette fois, c'est sur Kobo que j'ai lu ce tome et la numérisation chez ce fournisseur est correcte, bien que la séparation des pages manque un peu de précision.

Dans ce second volume, on retrouve nos héros suite à leur victoire, ils font la fête et ont fait la connaissance d'un nouveau personnage, Taro Shinagawa. Taro est un garçon espiègle qui prend un grand plaisir à se mettre entre Midori et Kazuma et à taquiner ce dernier, on s'interroge de ce fait sur sa connaissance quant à la condition de Midori.

Kazuma est un garçon dont les sentiments évoluent très vite, il est accro à la naïveté de l'héroïne. Mais Midori ne l'est pas tant que ça, elle l'est ça c'est certain, mais sur certain point, notamment lorsqu'elle fait face à Hino, quelque chose de féroce remonte en elle.

Il y a cette haine viscérale de s'être fait avoir alors qu'elle était amoureuse de lui, mais on sent parfaitement qu'il y a quelque chose d'autre, nos soupçons du premier volume sont confirmés, elle éprouve des faiblesses face à Tsukasa et cela semble être de plus en plus réciproque.

Maintenant la question est : est-ce que les faiblesses de ce dernier sont dues à son sentiment de supériorité ou bien ressent-il vraiment quelque chose envers elle.

Dans ce volume une nouvelle fois, on fait face à des scènes un peu plus osées que dans des shojos habituelles (bon, ce n'est pas encore du shojo mature je vous rassure !) et sur le fond d'une relation encore très ambiguë, c'est là que se place la complexité du récit. Un volume de ce fait divertissant bien qu'un peu moins prenant que le premier.


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