Ce roman est une sorte de satire d'une société malade, qui fabrique des êtres égocentriques, malheureux et toujours en quête de sensations. Tout est faux, surfait, vide et au centre il y a une sorte de fascination pour le malsain où les hommes révèlent leur côté le plus sombre et leurs pires vicissitudes.
Ce livre est enchanteur par son absence de morale et ses personnages pathétiques mais attachants. Parfois on ressent un petit quelque chose de
Virginie Despentes dans les descriptions crues et provocantes qui cherchent à choquer, mais elles sont dotées d'une vraie finesse narrative.
Avec cynisme, fraîcheur (malgré l'ambiance en surchauffe tout au long du récit) et humour,
Incardona accorde le roman noir, le roman social et la tragi-comédie sur la société : au fond, à sa façon chacun cherche une part de lui-même.
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