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Les Cavaliers de l'Apocalypse tome 2 sur 4
EAN : 9782811213749
480 pages
Milady (23/01/2015)
3.81/5   85 notes
Résumé :
La fin des temps approche. Les Cavaliers de l’Apocalypse devront choisir de préserver leur humanité et combattre aux côtés du bien ou, au contraire, embrasser leur destinée et déchaîner l’Enfer sur Terre.

L’amour est une émotion défendue à l’immortelle Limos. Promise à Satan, celle qui deviendra Famine si elle se range aux côtés du mal est terrifiée par la réaction de ses frères s’ils découvrent la manière dont elle les a trahis des siècles auparava... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Comme prévu, j'ai continué l'aventure Cavaliers de l'Apocalypse avec le second tome, Famine, qui cette fois met en avant la seule femme de la fratrie : Limos. J'ai sensiblement eu les mêmes impressions que lors de ma lecture du premier tome, avec quelques points que j'ai préférés et d'autres qui m'ont plus dérangée. Comme quoi, je suis jamais contente hein ! Mais globalement, ce tome a été meilleur que le premier. Bon point, qui m'encourage à attendre la suite.


Je vous rappelle en quelques mots l'intrigue des Cavaliers de l'Apocalypse : Ares, Limos, Thanatos et Reseph sont les Cavaliers de l'Apocalypse, version peace and love. Mais si leurs sceaux venaient à se briser, ils deviendraient respectivement Guerre, Famine, Mort et Pestilence et embrasseraient leur coté maléfique avant de déchaîner l'Apocalypse sur Terre. Inutile de préciser qu'ils essayent de préserver leurs sceaux à tout prix.


Dans le premier tome, le sceau de Reseph s'est brisé et ce dernier, devenu Pestilence, a tenté par tous les moyens de briser à son tour le sceau de Arès. J'en profite pour vous prévenir que si deux sceaux sont brisés, les deux autres se briseront à leur suite. Or, le sceau d'Arès s'étant incarné en Cara, humaine devenue immortelle dans Guerre, il est devenu plus dur voire impossible à briser. Pestilence concentrera donc ses efforts sur ceux de Limos et de Thanatos.


J'avais peur de voir se répéter le schéma vu dans Guerre et Plaisir Déchaîné (Premier tome de la saga « mère » Démonica, que j'ai lu entre temps... mais j'aurais peut-être dû m'abstenir, il était bien en dessous de la seconde saga de l'auteur). Schéma pouvant se résumer à un couple par tome, une alchimie totale, rapidement installée et instantanément réciproque qui se traduisait par des scènes de sexe peu divertissantes pour le lecteur.


J'ai donc eu l'agréable surprise de voir que, même si Arès était laissé en retrait et Limos clairement mise en avant, nous avons eu droit à beaucoup de scènes du point de vue de Thanatos et même quelques unes du points de vue de Pestilence.


Aussi, les deux Cavaliers mis en avant dans ce tome, Limos et Thanatos, partagent une particularité qui a permis à ce tome d'être moins indigeste que le premier : leur virginité. En effet, le sceau de Thanatos étant la perte de son pucelage, il se préserve afin de ne pas devenir Mort et provoquer l'Apocalypse. le pauvre en souffre, d'autant que Pestilence lui envoie constamment des démones tentatrices ! Limos, quant à elle, ne peut avoir de relation avec un homme car, étant promise à Satan, si un autre homme venait à la toucher il serait traîné en enfer pour y subir d'atroces tortures visant à lui faire hurler le nom de Limos, ce qui permettrait à Satan de la prendre pour femme. Ainsi, ce tome a mis en scènes beaucoup moins de scènes érotiques que le premier et j'ai eu l'impression que l'action était bien plus présente et que l'on avançait plus vite. Mais, n'oublions pas que nous sommes tout de même dans une romance paranormale écrite par madame Larissa Ione et que le sexe est tout de même très présent.


J'ai donc été assez contente de la découpe proposée dans ce tome, lequel ne ciblait donc pas seulement Limos mais mettait aussi en avant Thanatos. On comprend d'ailleurs pour quoi vers la fin du roman, le rôle de Thanatos prenant une ampleur qui ne pouvait de toute évidence pas être contenue en un seul tome... mais je vous laisse le découvrir.


Passons à ce qui m'a déplu, maintenant. Je me languissais ce tome pour y voir un personnage féminin fort en la personne de Limos, qui communiquait avec ses poings et à grand renfort d'os brisés dans le premier tome. Malheureusement, à peine s'est-elle entichée d'Arik qu'elle se transforme en petite chose fragile qui rêve d'être une humaine protégée par un homme viril. Grosse déception, surtout quand on se rappelle leur rencontre dans le tome précédent (côtes brisées, tout ça)
J'aurais aimé voir en Limos une combattante, non esclave de ses sentiments, presque une Artémis de l'Apocalypse. J'ai eu un peu trop d'espoir, l'héroïne est certes vierge mais cela la turlupine grandement, surtout quand Arik est dans les parages. Heureusement, elle nous offre aussi quelques scènes qui valent le coup et se révèle parfois être aussi redoutable au combat qu'avec ses mots.


Une fois encore l'histoire d'amour est facile et rapide, prévisible au possible et malheureusement très niaise. J'espérais de Limos une fougue et une indépendance totale, mais elle semble les abandonner dès qu'Arik est dans le coin, prête à accepter de jouer le rôle de la fille fragile qu'il doit protéger, rôle qui colle à la peau d'Arik et lui convient totalement. Sauf que... Limos a quelques 5000 ans contre la petite trentaine d'Arik, et ça m'a bien embêté.


En ce qui concerne l'intrigue de ce tome, Famine reprend là où Guerre nous avait laissé : tout le monde est un peu apaisé après la première victoire contre Pestilence et l'union de Cara et d'Arès. Limos, sensible au charme de Arik, le provoque gentiment dès les premières pages et le jeune homme, joueur, l'embrasse. Presque aussitôt, il est aspiré en enfer avec pour seule consolation les derniers mots de Limos : « quoi qu'ils te fassent, ne dis pas mon nom ! » Et Arik s'y accrochera le temps que durera sa captivité, subissant d'atroces tortures. On découvre un personnage courageux et protecteur... et drôle aussi ! Je l'ai apprécié jusqu'à ce qu'il devienne guimauve sans prévenir, mais passons. Pendant ce temps, Limos, se sentant terriblement coupable, tente de le retrouver et use autant de ses charmes que de sa ruse pour y parvenir, nous offrant quelques scènes appréciables.


On découvre que la Cavalière a de nombreux secrets, tous plus terribles les uns que les autres et qu'elle est prête à tout pour les garder. Plus que tout, elle a peur de perdre l'amour de ses frères. Ce tome sert donc aussi à en apprendre plus sur le passé des Cavaliers, et c'est ce que j'ai préféré de l'intrigue de Famine.


D'un autre coté, Pestilence a mis en oeuvre un piège terrible afin de briser le sceau de Thanatos, et de fil en aiguille, une aegie (du club des tueurs de démons) vient habiter chez lui. Je ne sais pas si Regan est un personnage de Démonica, mais je sais qu'elle m'a été immédiatement antipathique et l'est restée jusqu'au bout... C'est bien dommage parce que son rôle dans l'histoire est des plus intéressants et elle met à mal la volonté de Thanatos à préserver son sceau, ce qui crée un petit suspens intéressant. J'attends avec impatience de voir comment (et si) Larissa Ione va rattraper ce qu'elle a créé dans ce tome, car j'avoue que je ne m'y attendais pas.


Un tome globalement meilleur que le premier, bien qu'il reste quelques détails qui m'ont dérangée. Je retiens cependant une fois encore la richesse du monde créé par Larissa Ione. Au moins, le mythe des Cavaliers est respecté et originalement adapté pour servir son intrigue. Si la romance et l'érotisme étaient mis de coté, on obtiendrait une saga que j'apprécierais sûrement énormément. Malheureusement, les cotés mièvres côtoyant du sexe caricatural m'empêchent d'apprécier cette saga à 100% et c'est bien dommage ! Une bonne histoire tout de même, dont je lirai la suite.
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C'est vraiment avec un très, très grand plaisir que je me suis replongée dans les aventures des Cavaliers de l'Apocalypse. Pour ce second opus, on va suivre les péripéties de la seule et unique femme de la fratrie : Limos. Tout comme pour le premier tome, je me suis sentie pousser des ailes pour m'envoler très haut dans le ciel. Les impressions ressenties lors de la lecture du premier tome, s'est confirmé dans celui-ci. Cette suite est remplie d'émotions et la sensibilité vous fait à certain moment monter les larmes aux yeux. L'histoire de Limos m'a touché en plein coeur, et personnellement, ce tome est bien meilleur.

Commençons par l'histoire. Après qu'Ares se soit trouvé femme, c'est au tour de Limos sa soeur d'entrer en jeu. Toutes émotions sont interdites à cette jeune femme. Promise à Satan si son sceau se brise pour prendre sa personnalité apocalyptique en tant que Famine, elle est entièrement terrifiée de la réaction de ses frères s'ils apprennent la trahison qu'elle a commis des siècles auparavant. La cavalière se retrouve alors seule face à ses démons lorsque l'enfer engloutit littéralement Arik Wagner. En effet, ce militaire humain a eu le culot de l'embrasser … et surtout d'éveiller son désir. Une tentation qui risque bien de déclencher l'Apocalypse si Limos décide d'y céder. Car désormais, la fin du monde tel que l'on connait approche, et l'humanité disparaitre définitivement si les cavaliers décident de passer aux coté du mal.

Parlons un peu des personnages si vous le voulez bien avec en entrée Limos. Cavalière de l'Apocalypse certes, mais femme avant tout. Limos est une belle jeune femme, et seule et unique fille de la fratrie apocalyptique. Son surnom si elle passe du côté du mal n'est autre que Famine. C'est une femme qui possède un fort caractère, mais qui cache un lourd, très lourd secret. Et face à un homme qui l'inspire, cette armure qui lui permet de se protéger explose en mille étincelles. Et le mensonge le plus redoutable, est bien celle qu'elle a fait quand elle était encore dans la ville des démons. Même si elle adore mener sa vie tambour battant, elle préfère cependant mentir à tout bout de champ. Cependant, à force de mentir, sa balance qui est aussi son sceau penche de plus en plus vers le mal. Et si ce sceau se brise, fini Limos. Néanmoins son petit côté vulnérable qui n'apparait qu'en de très rares occasions, nous montre alors une héroïne étrange lors de ses mensonges exagérés ou plutôt lorsqu'elle fuit les vérités qu'elle cache dans son placard. Par ailleurs, la pauvre ne peut avoir de relation avec quiconque, car promise à Satan en personne, si son partenaire venait à la toucher, il serait aussitôt entrainé en enfer pour y subir d'atroce tortures. Et si cela venait à se produire, l'homme ne devrait en aucun cas prononcer son nom sinon, Limos retournerait auprès de Satan et alors devenir sa femme. Malheureusement pour elle, elle s'est entiché d'un bel homme, Arik, et fini comme toutes femmes dans ce cas, tombe amoureuse. Dans ce tome, on la trouve plus comme une petite chose fragile et soumise à ses sentiments plutôt que la combattante endurcie du tome précédent, mais comme je l'ai dit, une femme change quand elle tombe amoureuse. Ce qui m'amène à parler d'Arik. Arik est un humain faisant parti de l'Aegis, un groupe d'homme et de femme chargé de protéger le monde des démons et désormais de l'Apocalypse imminente. A force de suivre Kynan dans l'hôpital des démons, il se retrouve implique de la manière la plus improbable aux cavaliers. En effet, il est sous le charme de la belle Limos. Mais au moment de dire à voix haute ce que tous savent déjà, il se retrouve happé jusqu'au fin fond des enfers où il y subira des tortures des plus machiavélique. Et depuis qu'il sut que s'il prononçait le doux nom de sa belle, cette dernière deviendrai la femme de Satan en personne. Aussi, il évite de prononcer un mot ou de penser à la dulcinée. Cela montre alors un personnage déterminé, mais surtout courageux. C'est un être admirable. Imaginez-vous quand même que vous êtes attaché, sans eaux, sans nourriture, que l'on vous montre tous les êtres qui vous son chers pendant que l'on vous fouette jusqu'au sang, pour vous faire cracher des renseignements, et que jusqu'à la fin vous ne le faite pas, quitte à perdre la tête, alors oui c'est peut être suicidaire, mais c'est surtout admirable. Mais j'imagine que vu le fait qu'il fait partie d'une sorte de police, cela monte encore plus l'admiration qu'on a pour lui, Car là ce n'est plus un acte suicidaire, mais un être hors norme qui a le sens du devoir et qu'il s'y tient. Mais cet homme, est aussi un sacré menteur, on voit bien qu'il va parfaitement avec Limos. Cependant tout comme la jeune femme qui veut préserver ses frères qu'elle aime sincèrement, lui c'est aussi pour sa soeur dont il veut protéger de ses choix et de ses erreurs, et qu'il ne veut en aucun cas lui donner du souci. Sinon pour du côté de son caractère, c'est un homme doux, protecteur, fort, simple et naturel, un peu macho sur les bords, mais un homme dans toute sa gloire, et chose qui est plus qu'évidente, ce n'est absolument pas un héros. En somme ce n'est qu'un humain après tout. Voir ces deux cocos ensemble est vraiment intéressant, Arik prend d'énorme risque pour la belle cavalière. Leurs caractères opposé les rapprochent et les complètent inexorablement. Entre dialogues hot et la douceur passionnel qu'il y a entre eux deux, nous ne pouvons que nous réjouir et attendre que tous les obstacles qui les séparent tombent un à un. Leurs véritables forces ne se trouvent non pas dans leurs actions, mais avant dans leur coeur, un lien unique s'est véritablement créer entre eux. Et les sentiments qui en découlent, se développent juste au bon rythme pour leur laisser un peu de temps pour s'y habituer. En ce qui concerne les autres personnages, Ares que l'on retrouve quelque peu dans ce tome ci, est loin de celui que nous avons eu droit dans le tome qui lui fut consacré, il est plus raisonnable, plus compréhensif, plus mure est le mot juste. Reseph quand à lui est toujours aussi énigmatique, si cruel, ou plutôt toujours aussi machiavélique. Tant qu'au cas de Thanatos, il est chou. Par ailleurs, on a déjà un aperçu, certes bref, de la futur madame Thanatos en la personne de Regan, et voyant un peu son sale caractère, on va avoir droit à des scènes et des coups de gueules bien alléchant dans le tome prochain. Et puis on retrouve un peu Kynan, alors lui, il est toujours autant miam, miam. Enfin les deux anges, tous les opposent, Reaver, ange du paradis et un tendre sentimental, tandis que Harvester, ange démoniaque est plutôt manipulatrice. Et n'hésite même pas à trahir le code des Observateurs (ce qu'elle est).

Maintenant si vous le voulez bien, passons aux choses sérieuses avec la plume, la romance et l'intrigue du roman. Tout d'abord parlons un peu de la plume de l'auteur. Je ne peux que me répéter. La plume est légère et fluide. Et l'univers de ce livre est envoutant. Beaucoup de descriptions qui vous coupent la plupart du temps le souffle. Tout comme pour le tome précédent et la saga première, tout y est, actions, rebondissements, combats, scènes nunuches, passion, cela nous entraine très vite dans le monde surnaturelle que nous à concocté l'auteur. Maintenant, parlons de la romance. Chaque personnage voit son voile se lever un peu plus à chaque instant, d'abord pour Limos et Arik, mais aussi pour les deux anges veilleurs Reaver et Harvester, sans compter Thanatos, Reseph, etc, l'auteur bichonne, chouchoute, chérie, dorlote, cajole, materne … chacun d'entre eux, et ne laisse à aucun moment leurs émotion ou un détail filler entre nos doigts. C'est une magie livresque des plus rares. Les révélations avancent, laissant quand même du suspense sur certain point du livre. D'un autre coté les rebondissements, dans cette suite et l'action n'existe pas vraiment ; il n'y a pratiquement pas de scène de bataille, toutefois quand nous tombons sur l'une d'entre elles, les émotions sont d'une intensité avec une sacrée amplitude. Pour finir passons à l'intrigue. Reprenons au début. Dans un très lointain passé, un ange puissant servant le paradis, eut avec la démone succube Lilith quatre enfants. Ares, Limos, Thanatos, et Reseph. Lilith ne garda avec elle que Limos qui vécut pendant des siècles auprès d'elle dans la ville démoniaque. Malheureusement ces quatre êtres surnaturels mirent à feu et sang la terre. Pour les punir, le paradis donna à chacun d'entre eux un seau. Si ce sceau se brise, il deviendrait respectivement Guerre, Famine, Mort et Pestilence. Cependant ils ont le choix de briser ce sceau et servir le diable en personne ou de le garder intact et donc continuer à servir le paradis. Dans le premier tome, le sceau de Reseph s'est brisé et ce dernier, devenu Pestilence, a tenté par tous les moyens de briser à son tour celui d'Arès. Dans celui-ci, on apprend que si deux sceaux sur quatre se brisaient, les deux autres cavaliers deviendraient automatiquement diaboliques. N'ayant pas pu faire de son frère Guerre, Pestilence se tourne vers sa soeur Limos. du coup, ici tout tourne autour de Limos et d'Arik. Après leur première victoire contre Reseph la belle jeune femme fait un peu de gringue à Arik lors de la fête de l'union d'Ares et de Cara, et finissent par s'embrasser. Quasi au même moment, il est aspiré dans les bas-fonds de l'enfer, en ayant en mémoires les dernières paroles de la belle qui lui demande comme une prière de ne prononcer son nom sous aucun prétexte. Ce dernier en attendant de se voir secouru tel une demoiselle en détresse, tiendra la promesse qu'il s'était fait à ce moment-là jusqu'à la fin de la captivité. A ce moment-là, Limos, va tout faire pour le retrouver, et petit à petit faire en sorte de dire la vérité quitte à ce que cela blesse ceux qu'elle aime. Car en effet, on découvre que la Cavalière a de nombreux secrets, tous plus terribles les uns que les autres et qu'elle est prête à tout pour les garder. Plus que tout, elle a peur de perdre l'amour de ses frères. Mais d'un autre côté, une autre intrigue prend forme. Pestilence a mis en oeuvre un piège terrible afin de briser le sceau de Thanatos. En effet, le sceau de Thanatos étant la perte de son pucelage, il se préserve afin de ne pas devenir Mort et provoquer l'Apocalypse. le pauvre en souffre, d'autant que Pestilence lui envoie constamment des démones tentatrices ! Ce qui me permet de dire que je suis pressée de lire le tome prochain.

Passons à la conclusion, parce que j'ai bien l'impression que je vais finir par m'éterniser sur ce livre. Un tome encore plus intense et donc bien meilleur que le premier. Ce monde très riche qui est mis en place par l'auteur, nous transporte dans un monde magique. le mythe des cavaliers de l'Apocalypse revisité par Larissa Ione est tout simplement époustouflant. Et puis dans ce tome, la romance et l'érotisme est un peu mis de côté. Beaucoup de batailles, de rebondissements, de révélations, de scènes touchantes, d'actions, etc. Sans compter que l'intrigue vous prend aux tripes. Et puis les bases du tome trois prends déjà racines dans ce livre et va plus que probablement continuer de grandir dans le tome suivant. Des personnages hauts en couleurs et très attachants. Bref un livre plus que lisable, j'ai passé un très bon moment, j'ai adoré et en redemande. Je vais attendre encore un peu pour avoir le tome sur Thanatos vu que la date à déjà été donné, et surtout sachant que le petit Thanatos est puceau, ou plutôt ne l'est plus désormais, je vais me marrer comme une folle. A la prochaine pour la suite.
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Même si cette série souffre de quelques défauts (scènes de sexe trop nombreuses, répétitions (de scènes et de mots, de tournures de phrases, etc, dont je pense que c'est plus lié à l'auteure qu'à la traduction...), la trame en est complexe et bien tissée, et vraiment cohérente, très intéressante.

En plus, les personnages sont plutôt attachants (au-delà de leur obsession sexuelle, mdr !), plein de contradictions, et donc j'ai plutôt bien accroché à cette famille peu ordinaire.

J'ai fini assez rapidement (forcément quand on saute le quart du bouquin ça va plus vite, mdr ! Enfin j'exagère mais je dois pas être loin) ce tome 2, et si la trame en est la même que pour le tome 1, les événements (provoqués par Pestilence qui est un personnage délicieux, au sens torturé du terme) apportent suffisamment de rebondissements et de suspens pour maintenir mon intérêt.

J'ai sauté sur le tome 3 aussitôt celui-ci fini. J'aurais bien mis 3,5 car j'ai préféré ce tome que le premier, mais pas de demi sur Babelio, comme toujours.
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Dans cette suite des aventures des Cavaliers, c'est Limos soit Famine l'héroïne principale, accompagnée par Arik ; un membre de l'Aegis. C'est un plaisir de retrouver cet univers à la fois terrifiant et magique ! le début est directement explosif, j'en ai été toute surprise d'ailleurs ; l'action et les rebondissements s'imposent très vite. Par contre les secrets s'enlisent toujours, laissant suffisamment de suspense pour ce genre de lecture. Néanmoins, une énigme n'est pas assez indéchiffrable, celle-ci débute et prépare entre parenthèse la suite de la saga. En dehors de ça j'ai beaucoup plus accroché cette fois avec la plume de l'auteur, ce qui n'avait pas été le cas pour le premier tome où j'ai eu quelques difficultés à l'apprécier dans sa totalité.

Cette fois c'est Limos ; Cavalière de l'Apocalypse au doux nom de Famine qui est mise en valeur. Et elle est plutôt étonnante. C'est quelqu'un de vraiment différent de l'idée qu'on s'en fait. Grâce à un homme, son armure de femme forte aux lourds secrets se brise petit à petit. C'est une guerrière appréciant l'adrénaline des mensonges, la plupart sont des mauvais qui peuvent tout détruire autour d'elle. Mais un côté surprenant ressort de Li, sa vulnérabilité. Choquant pour une héroïne non-humaine, fille de Lilith. Son caractère est parfois étrange, surtout quand elle ose mentir et fuir les vérités qu'elle a cachés. Sa balance penche entre le Bien et le Mal. Au fond je l'ai bien aimé, même si je n'ai pas ressenti énormément d'émotion émanant de ce protagoniste.

Arik est un humain, chargé de protéger son monde des démons et surtout de l'Apocalypse. Finissant par côtoyer les Cavaliers, cet homme va être intrigué par la seule femme de la fratrie, Limos. Alors qu'il prend une décision et l'exprime, il se retrouve directement en Enfer ! Dans cet épisode là, c'est un personnage courageux et déterminé. J'ai eu de l'admiration pour ce héros. En dehors de ça, j'ai aimé sa force et son sens du devoir. C'est aussi un menteur, mais depuis longtemps il pense que c'est pour préserver sa soeur de ses propres choix et erreurs, il ne souhaite pas lui donner du souci. En dehors de ça ; c'est quelqu'un de doux, tout en restant protecteur et prêt à se battre. Un homme fort et presque « normal » tout compte fait. Il est simple et naturel ; raison pour laquelle je me suis fortement attachée à lui.

Cet accouplement est très intéressant, Arik prend beaucoup de risque en séduisant la belle Limos. Dans tout les cas, ils ont un caractère divergent mais ils se complètent bien. Ce n'est pas passionnel entre eux, il y a plutôt de la douceur et une grande force qui les unis. Sauf que les sentiments ne sont pas assez développés dans leur relation. Celle-ci passe vraiment en second plan du récit.

Pour les autres protagonistes dont Ares, Reseph et Thanatos ; je suis totalement sous le charme. Ares est le plus raisonnable, le plus compréhensif. Reseph est encore un mystère, mais j'aime bien son humour décalé. Thanatos est sûrement mon préféré, son côté émotif a saisi mon coeur. Au fond chaque Cavalier ont une personnalité bien propre à eux, rendant la saga captivante.
Regan, héroïne mise enfin en avant ; j'ai adoré son caractère. Elle a l'air sûr d'elle, mais elle est intelligente. Sauf qu'elle peut commettre aussi des fautes. Je suis impatiente de la découvrir et de la cerner jusqu'au bout.
Reaver et Harvester sont deux personnages à l'opposé l'un de l'autre. Reaver me plait, il est tendre et simple. Harvester est tout le contraire, manipulatrice et prête à tout pour faire partie de l'Apocalypse, jusqu'à trahir le code d'Observateur ; cependant cela ne m'a pas empêché de l'estimer.
Et puis il y a Kynan, c'est aussi un membre de l'Aegis. Il est un peu ordinaire mais je l'ai apprécié.

Que dire sur la synopsis ? Dans ce roman il y a des parties sur Limos et Arik mais pas seulement. le plus de cet ouvrage c'est clairement que tout les héros sont potentiellement principaux. Chacun ont une partie où ils sont en premier plan. Thanatos et Reseph en particulier. Mais Reaver et Harvester aussi. Dans ce second tome, le mystère est un peu moins attenant ; ce n'est pas un reproche, bien au contraire. Les révélations avancent, laissant quand même du suspense sur certain point du livre. L'histoire est originale, l'univers un peu moins ; en effet les touches personnelles de l'auteur différencie cette oeuvre de toutes les autres. Néanmoins, je suis vaguement convaincue par les rebondissements, dans cette suite l'action n'existe pas vraiment ; il n'y a pratiquement pas de scène de bataille, toutefois les seules au coeur du roman sont prodigieuses et stupéfiantes. Les émotions sont moins profondes et intenses dans ce deuxième roman, « Famine » est une suite beaucoup plus légère. Toutefois la peur est un sentiment très puissant dans ce livre, certaine séquence ne manque pas de cruauté.

Larissa Ione a une écriture dès plus envoûtante, ce n'est pas spécialement fluide mais les descriptions sont tout simplement extraordinaires. Rien n'est laissé au hasard, le récit est construit d'une façon presque unique puisque le narrateur est externe donc en tant que lectrice j'ai très vite été plongé dans ce monde d'Urban Fantasy. de plus chaque tableau de l'histoire est approfondis ; celui entre Limos et Arik, celui de Reaver et Harvester, celui de Reseph et celui de Thanatos. L'auteur pénètre dans les petits détails de temps en temps, sans en faire une outrance d'élément superflu.

Donc dans l'ensemble je suis plutôt satisfaite de ce second tome « Les Cavaliers de l'Apocalypse ». Néanmoins j'ai préféré le premier livre, surtout envers les personnages ; Ares et Cara sont beaucoup plus attachants que Limos et Arik. de plus les émotions et les rebondissements sont moins riches que dans le précédent. Dans tout les cas c'est une lecture passionnante ; une chevauchée pleine de frisson, rempli de surprise et de piquant où le trouble du désir enflamme tout sur son passage et d'un humour sombre plein d'élégance.
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J'enchaîne ma lecture juste après celle du tome 1 qui m'avait laissé un bon petit goût. Je dois dire que je ressors de ma lecture déçue. Plus j'y repense, moins j'aime ce que j'ai lu.

Tout d'abord, nous reprenons l'histoire environs 1 mois après celle du tome 1. Comme l'indique le titre, l'histoire va se concentrer sur Famine mais pas que. J'y reviendrai. Alors Famine ou Limos, la seule cavalière femme de la fratrie. Elle m'avait bien plu dans le tome 1. Forte, décidée, combative, protectrice... Bref, classe. J'ai bien vite déchantée. Non, Limos dans ce tome est une vraie femmelette qui cherche protection auprès de son mâââle... Même pas droit à un vrai combat (de sa part). Quelle déception ! Au moins avec Ares, on avait l'homme sensible ET le combattant. Mais là, puisque mademoiselle est une femme : hé bien nous n'avons que la sensibilité. Nul.

Si vous vous souvenez bien, son sceau est son union avec Satan. Limos ne doit pas se faire capturer en enfer, ni démontrer d'amour à un autre homme. Elle fait donc partie des vierges comme elle le dit. Moi, j'en avais déduis qu'elle était au moins bisexuelle. Bon sang, elle a 5000 ans et pas le droit (romantiquement) de toucher un homme... Deux et deux égal quatre, si vous voyez ce que je veux dire. Et bien non, encore une fois. Limos est une jeune vierge effarouchée. Il semblerait que l'auteur soit plus étroite d'esprit que moi.

Ces énormes déceptions passées, l'histoire en elle-même m'a laissé un sentiment de déplaisir. Dès le début Arik se fait capturer par des démons pour avoir embrasé Limos. S'il dit son nom sous torture, Satan aura le droit d'aller la chercher. La torture est plutôt réussit. Moi j'ai souffert pour lui. Ensuite, l'histoire s'appuie sur un rythme de mensonge, conflit à cause de ce dernier, réconciliation, mensonge, conflit... Il faut savoir que Limos est une menteuse (ce qui fait partie de sa malédiction) et que ses secrets vont fatalement lui remontés à la figure.



Une autre partie du livre est la romance de Thanatos (mort). On suit sa romance en parallèle à celle de Limos. Bien qu'elle soit moins mise en avant, elle est quand même développée. Il faut savoir que Thanatos est mon chouchou parmi les cavaliers et ce qui lui arrive est juste affreux...
La romance de Limos et d'Arik ne m'a pas du tout saisie. Je l'ai trouvée sortie de nulle part. Ils sont très amoureux l'un de l'autre mais ils ne partagent pas grand-chose. Je n'ai pas trop compris d'où venait cet amour. Finalement, je n'ai senti que le désir entre eux ce qui rendait leurs grandes déclarations terriblement fade et vide. En plus, le fait est que leur romance est assez expédiée. Elle est clairement moins bien construite que celle d'Arès. Au moins, on a un peu moins de scènes érotiques exagérée.

Le roman est trop partit dans tous les sens. le rythme est saccadé, parfois tendue parfois mou mais jamais je n'ai retrouvé cette tension d'urgence ressentie dans le tome 1. Voilà, l'ambiance bien plombée par les mensonges, les séquelles de sévices, les sévices... Pas terrible. Il m'a manquée un peu de légèreté, de fraîcheur, d'un scénario palpitant...


L'univers quant à lui reste toujours aussi intéressant. Démon, ange, manigance démoniaque... J'adore. L'Aegi me tape un peu sur le système : ils ne sont vraiment pas malins. Enfin, je suis déçue du côté cavalier de Limos. Elle est famine, j'aurai aimé qu'elle soit plus dangereuse (moins une fifille). Si vous connaissez Famine de Supernatural : j'aurai aimé qu'elle lui ressemble dans son aspect terrible (il déclenche la faim (de tous type) chez les humains qui meurent en tendant de la comblée).


Pour revenir sur les personnages, je dirais qu'Arik est un peu vide. Il est le brave gars qui accepte tout, le pilier pour soutenir une fragile Limos. Pour elle, j'espère juste que dans le prochain tome, elle sera plus intéressante. J'aurai aimé que l'auteur approfondisse un peu plus le couple principale de l'histoire.
Les grands frères sont plutôt mimi envers leur soeur. Ça m'a plu de retrouver Ares et Thanatos. J'aurai bien aimé découvrir d'autres nouveaux personnages travaillés.


En bref : un tome décevant, une Limos loin d'être classe mais qui est juste une femmelette. Incroyable venant d'une cavalière de 5000 ans! Je n'ai pas non plus adhéré à l'ambiance du livre et à son histoire. le tout accumulé a rendu ma lecture ennuyeuse. Je lirai néanmoins la suite en espérant plus grand-chose parce que je suis sous le charme de Thanatos. (héros du tome 3)
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Ares accueillit la nouvelle du mariage bien mieux que Thanatos. Il prit un air pensif et resta confortablement installé sur son canapé avec Cara et un chien des Enfers nouveau-né de la taille d'un shetland, tandis qu'un bébé ramreel sautillait à leurs pieds et s'amusait à escalader un molosse allongé par terre. Arik avait vu beaucoup de choses étranges dans sa vie, mais cette scène familiale avec des bébés démons et des chiots des Enfers était tordue avec un grand T.
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Elle sentit Arik lui poser les mains sur les épaules, et elle s'autorisa à se blottir contre lui. Il glissa les bras autour de sa taille et la garda contre lui tandis qu'ils contemplaient l'océan éclairé par la lune. Elle avait l'impression que sa force l'enveloppait, la calmait, la rassurait et lui offrait une intimité qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Il avait beau être humain, il possédait un courage et une détermination qu'elle n'avait jamais vus, même chez les immortels. Tout en lui donnait plus de force à Limos. Comme si elle était un bâtiment résistant, capable de tenir seul, mais qu'il était son contrefort, solidifiant et stabilisant ses murs extérieurs.

- ... tu es le seul à avoir éveillé un tel désir en moi.
Cette réponse fit naître un élan de fierté masculine en lui.
- Ça fait plaisir à entendre, mais pourquoi moi?
Les lèvres de Limos, gonflées par leur baiser et couvertes de bruine, s'étirèrent en un sourire éblouissant.
- Tu te souviens de notre rencontre, chez Than? Quand tu étais tout impressionné par nous?
- C'est un bien grand mot, marmonna-t-il, ce qui la fit rire.
Elle était belle ainsi.
- Tu m'as amusée. Et peu de personnes y parviennent. Et tu as très bien réagi quand je t'ai brisé les côtes.
- Alors je t'ai attirée parce que j'ai un seuil de résistance à la douleur élevé?
- Eh bien, c'est séduisant, mais tu m'as aussi fait rire, et tu me donnes des papillons dans l'estomac, ajouta-t-elle d'un ton enjoué avant de redevenir sérieuse. En plus... tu m'as regardée comme si j'étais... je ne sais pas...
- Sacrément sexy, suggéra-t-il.
Le sourire de Limos le toucha de nouveau.
- Oui mais pas seulement. Comme si j'étais une énigme. Ça m'a plu. En temps normal, les hommes me contemplent comme si je n'étais bonne qu'à une chose. Ce qui est drôle, puisque c'est précisément le domaine dans lequel je suis incompétente, soupira-t-elle.
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Thanatos le prit et fit défiler les contacts. Sans surprise, Dean Winchester figurait parmi les centaines de noms. Juste après l’enlèvement d’Arik, les Aegis et les Cavaliers avaient convenu d’une sorte de code, afin de s’assurer qu’aucun usurpateur ne puisse plus entrer dans le bastion d’un Cavalier ou les tromper, comme lorsqu’un faux Aegi avait pénétré chez Ares et lui avait remis une arme empoisonnée. L’idée de Dean Winchester provenait de Limos. Elle adorait la série Supernatural .
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- Vous avez fini de me reluquer ? demanda-t-elle d'une voix rauque et sensuelle.
Il prit sont temps pour laisser remonter son regard.
- Je ne vous mate pas, dit-il d'un ton languide. Je vous jauge.
- Pour ?
- Les dimensions du cercueil.
Il marcha vers elle, l'air menaçant, mais elle ne recula pas, ce qui plus à Than.
- C'était stupide de votre part de venir à l'improviste, tueuse.
- J'ai essayé de vous tweeter, mais visiblement, les Cavaliers ont peur des réseaux sociaux.
Amusant. Il recevait la visite d'une Gardienne humoriste.
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— C’est étrange que vous fêtiez Noël.
— Pour Reseph, tous les prétextes étaient bons pour faire la fête et acheter des cadeaux, précisa-t-elle. Rompre avec cette tradition rendrait son absence encore plus flagrante.
— Sans compter que désormais, nous sommes deux à avoir épousé des humains, ajouta Ares, et vous, les « mortels », ne venez pas sans fardeau.
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