Guère convaincu(e) par la métaphysique d'
Eugène Ionesco, j'ai néanmoins été rattrapé(e) par mes vieux démons de la littérature comparée. Aussi je ne peux m'empêcher de vous proposer ce rapprochement entre deux auteurs. C'est en lisant Portrait de l'écrivain dans le siècle
Eugène Ionesco : 1909-1994 de
Marie-France Ionesco que j'ai appris que
Ionesco était ami avec
Anton Holban, auteur de
le Collectionneur de sons, classé avec ceux qui sont morts jeunes. Et soudain son influence dans la fin de la pièce m'a paru évidente, en particulier celle de la nouvelle « Grand-mère se prépare à mourir », que l'on trouve dans le recueil susmentionné. Les deux textes racontent pour moi la même histoire sous des formes très différentes, presque un hommage, probablement inconscient, à son ami défunt.
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