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EAN : 9782070365760
210 pages
Gallimard (13/05/1974)
3.51/5   68 notes
Résumé :
Tueur sans gages, pièce au titre cruel, commence comme un conte de fées, se poursuit comme un drame policier et se termine sur une tragédie. Le conte de fées, c'est la découverte par Bérenger de la « cité radieuse », merveilleux quartier de sa ville construit pour le confort de ses résidents, où il retrouve un instant le soleil de son enfance ; le drame policier, c'est la présence dans cette cité d'un assassin qui tue chaque jour plusieurs habitants et que Bérenger,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bienvenue en absurdie !!

Ionesco met en scène (et on peut dire qu'il met en scène parce que tous les actes, les décors, les positions, ...sont précisés dans le moindre détail), donc, il met en scène Béranger, personnage solitaire qui pense trouver un quartier idéal, mais où rôde un assassin. Puis il pense trouver une fiancée mais elle se fait tuer.
Dans sa quête de trouver ce tueur mais surtout d'en trouver des raisons, il sera toujours aussi seul. Tout autour de lui est complètement absurde, la dichotomie entre ce quartier parfait et le reste de la ville, entre l'absence de décor, et le trop plein de l'autre côté, entre la vie sociale, et le désert de l'autre.

Lecture peu plaisante : à un moment donné, trop d'absurde tue l'absurde. Je n'ai pas adhérée.
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Béranger se rend bien compte qu'il n'a jamais été heureux. Il est à la recherche d'un idéal qu'il croit enfin avoir trouvé en visitant la cité radieuse, une cité paradisiaque qui se trouve hors de la ville. En ville, tout est gris, l'air est froid et le bruit constant. On s'en rend compte quand Béranger rentre chez lui. Mais celui-ci est d'autant plus préoccupé car son rêve de vivre dans la cité radieuse est anéanti en quelques secondes : il apprend effectivement qu'un assassin fait des ravages et journellement, plusieurs victimes se noient dans le lac de la cité. Celle-ci est donc vouée à disparaître. Béranger se retrouve finalement à celui qui pourrait être l'assassin mais sa naïveté ne lui laisse pas prendre en compte le danger. Seul sur les routes, il se retrouve à la fin de la pièce face à l'assassin et là il le reconnait. Il essaie alors de le faire parler, il veut comprendre mais en vain. Son discours sur l'inutilité du crime (puisque la vie ne vaut rien, pourquoi la supprimer ?) tombe à l'eau...
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Je ne pense pas que mon avis est légitime. du moins, je pense que ma première tentative avec Ionesco est peut être erronée par un manque de connaissance ou d'expérience sur les livres de théâtre.
Je reconnais le talent de l'auteur, je comprend l'importance de cet auteur.
Je vois les idées intéressantes, je crois appercevoir le génie de la lecture... Mais tout part tellement de droite à gauche que c'était difficile pour moi de vouloir continuer la lecture... Je pense que ce qui m'a énervé le plus, c'est le manque de liberté donné au metteur en scène. Peut être est ce une connerie due à mon manque de culture dans ce domaine. Mais quand je lis une pièce je me met à la place d'un créatif et j'imagine à ma façon le déroulement du spectacle. C'est la beauté du théâtre ! le texte est unique mais la mise en scène est multiple, chaque gens peut la représenter à sa façon. J'espère me tromper sur son intention, mais pour moi, ce livre n'appartient que pour son auteur et n'avais pas l'envie de le partager autrement que par son regard tyrannique. C'est tout à son honneur, je n'ai pas de reproche mauvaise à lui faire. Mais en prenant compte du pouvoir du théâtre, c'est limité la porté de l'oeuvre. C'est dommage...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La pénicilline et la lutte contre l'alcoolisme sont bien plus efficaces que les changements de gouvernements.
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Voix de la concierge : Ne m'en parlez pas philosophes, je m'étais mis dans la tête de suivre les conseils des stoïciens, et de faire dans la contemplation. Ils m'ont rien appris, pas même Marc-Aurèle. Ca ne sert à rien, finalement. Il était pas plus malin que vous et moi. Il faut trouver chacun sa solution. S'il y en avait, mais y en a pas.
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Il est possible que la vie du genre humain n'ait aucune importance, donc sa disparition non plus... l'univers entier est peut-être inutile et vous avez peut-être raison de vouloir le faire sauter, ou de le grignoter au moins, créature par créature, morceau par morceau... Peut-être ne devez-vous pas le faire. Je ne sais plus du tout, moi, je ne sais plus du tout. Peut-être vous êtes dans l'erreur, peut-être l'erreur n'existe pas, peut-être c'est nous qui sommes dans l'erreur de vouloir exister...
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Alors le peuple se fâcha. On coupa la tête de la reine. Quand la reine se vit sans tête, elle en fut tellement vexée qu'elle eut un coup de sang. Elle n'a pas survécu, malgré les médecins qui n'étaient pas bien savant à l'époque.
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Avec nos contremaîtres, nos vice-maîtres, nos paramaîtres et nos périmaîtres, nous allons constituer une base organisationnelle, un comité de mise en commun.
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Videos de Eugène Ionesco (103) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Eugène Ionesco
FACE-À-FACE CRITIQUE Pour son cinquième long métrage, Valeria Bruni Tedeschi opte à nouveau pour l'autofiction, en romançant ses années d'apprentissage à l'école des Amandiers de Nanterre, dans les années 1980.
L'école des Amandiers, dirigée par Patrice Chéreau, est dans les années 80 un rêve pour beaucoup de jeunes comédiens. Décrite comme un « anti-Conservatoire », elle voit défiler dans ses rangs Agnès Jaoui, Vincent Perez, Marianne Denicourt, Éva Ionesco, et donc Valeria Bruni Tedeschi.
La réalisatrice conte les souvenirs de sa promotion en les romançant. Louis Garrel, en Patrice Chéreau, et Nadia Tereszkiewicz, en Valeria Bruni Tedeschi, sont bluffants. Les Amandiers est un film de troupe dans lequel la réalisatrice parvient à dépeindre les années sida mais aussi les amours et amitiés d'une bande de vingtenaires qui découvrent le théâtre et y mettent toute leur énergie.
#amandiers #valeriabrunitedeschi #theatre
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