Béranger se rend bien compte qu'il n'a jamais été heureux. Il est à la recherche d'un idéal qu'il croit enfin avoir trouvé en visitant la cité radieuse, une cité paradisiaque qui se trouve hors de la ville. En ville, tout est gris, l'air est froid et le bruit constant. On s'en rend compte quand Béranger rentre chez lui. Mais celui-ci est d'autant plus préoccupé car son rêve de vivre dans la cité radieuse est anéanti en quelques secondes : il apprend effectivement qu'un assassin fait des ravages et journellement, plusieurs victimes se noient dans le lac de la cité. Celle-ci est donc vouée à disparaître. Béranger se retrouve finalement à celui qui pourrait être l'assassin mais sa naïveté ne lui laisse pas prendre en compte le danger. Seul sur les routes, il se retrouve à la fin de la pièce face à l'assassin et là il le reconnait. Il essaie alors de le faire parler, il veut comprendre mais en vain. Son discours sur l'inutilité du crime (puisque la vie ne vaut rien, pourquoi la supprimer ?) tombe à l'eau...
Commenter  J’apprécie         60
La pénicilline et la lutte contre l'alcoolisme sont bien plus efficaces que les changements de gouvernements.
Voix de la concierge : Ne m'en parlez pas philosophes, je m'étais mis dans la tête de suivre les conseils des stoïciens, et de faire dans la contemplation. Ils m'ont rien appris, pas même Marc-Aurèle. Ca ne sert à rien, finalement. Il était pas plus malin que vous et moi. Il faut trouver chacun sa solution. S'il y en avait, mais y en a pas.
Il est possible que la vie du genre humain n'ait aucune importance, donc sa disparition non plus... l'univers entier est peut-être inutile et vous avez peut-être raison de vouloir le faire sauter, ou de le grignoter au moins, créature par créature, morceau par morceau... Peut-être ne devez-vous pas le faire. Je ne sais plus du tout, moi, je ne sais plus du tout. Peut-être vous êtes dans l'erreur, peut-être l'erreur n'existe pas, peut-être c'est nous qui sommes dans l'erreur de vouloir exister...
Alors le peuple se fâcha. On coupa la tête de la reine. Quand la reine se vit sans tête, elle en fut tellement vexée qu'elle eut un coup de sang. Elle n'a pas survécu, malgré les médecins qui n'étaient pas bien savant à l'époque.
Avec nos contremaîtres, nos vice-maîtres, nos paramaîtres et nos périmaîtres, nous allons constituer une base organisationnelle, un comité de mise en commun.
FACE-À-FACE CRITIQUE Pour son cinquième long métrage, Valeria Bruni Tedeschi opte à nouveau pour l'autofiction, en romançant ses années d'apprentissage à l'école des Amandiers de Nanterre, dans les années 1980.
L'école des Amandiers, dirigée par Patrice Chéreau, est dans les années 80 un rêve pour beaucoup de jeunes comédiens. Décrite comme un « anti-Conservatoire », elle voit défiler dans ses rangs Agnès Jaoui, Vincent Perez, Marianne Denicourt, Éva Ionesco, et donc Valeria Bruni Tedeschi.
La réalisatrice conte les souvenirs de sa promotion en les romançant. Louis Garrel, en Patrice Chéreau, et Nadia Tereszkiewicz, en Valeria Bruni Tedeschi, sont bluffants. Les Amandiers est un film de troupe dans lequel la réalisatrice parvient à dépeindre les années sida mais aussi les amours et amitiés d'une bande de vingtenaires qui découvrent le théâtre et y mettent toute leur énergie.
#amandiers #valeriabrunitedeschi #theatre
Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤24Vincent Perez18¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux !
Facebook : https://www.facebook.com/Telerama
Instagram : https://www.instagram.com/telerama
Twitter : https://twitter.com/Telerama
+ Lire la suite