–N'ayez pas peur, Philippine, ma petite fille. Affrontez votre destin. Qu'il soit de vivre ou de mourir, vos craintes sont superflues. Et la mort est peut-être ce que la vie vous réserve de meilleur. (...)
–Vous n'avez vu passer personne sur cette route? Des gens très pressés, peut-être assez nombreux, qui avaient l'air de fuir?
–Je ne peux rien vous dire à ce sujet. Nous avons dormi toute la nuit. Qui poursuivez-vous? Encore ces maudits royalistes? Je croyais qu'ils avaient tous éternué dans le panier. (...)
Pendant le reste de la nuit, ils ne rencontrèrent personne. La France révolutionnaire, semblait-il, dormait sur ses deux oreilles.
(Nouvelle : Deux amoureux pendant la terreur) [Parodie de la fuite à Varennes]
Fenêtre sur cour - Trailer (1954)