Yui et morte, la société Digicapi a sorti son logiciel de tchat intelligent… La bande de Page est en pleine déprime. Elle survit, bon an mal an, en surfant sur la popularité d'Akira. Débarque un vieil inconnu désireux de découvrir les changements d'un quartier qu'il a connu par le passé… Commence une visite Akihabara. L'inconnu se révèle être un informaticien célèbre, créateur d'un système d'exploitation…
Les thèmes chers aux otaku continuent d'être égrainés au fil des pages de ce volume, au menu du jour : le cosplay. L'intrigue est toujours loin de déchainer les passions, reste l'amorce finale qui promet, peut-être, des jours meilleurs.
A propos de la série...
Akihabara véritable Mecque des otakus est un lieu digne d'être exploré par une fiction, l'IA de son côté, sujet maintes fois exploré, reste susceptible de soutenir une bonne intrigue. Ira Ishida pourtant ne donne corps à aucun de ces deux thèmes. Son récit n'offre aucune tension, il se perd en digressions et, contrairement à nombre de mangaka, l'auteur ne maîtrise même pas son sujet. le tout donne une narration poussive, sans véritable enjeu. Faut-il y voir une faiblesse du mode de prépublication japonais, qui pousse les moins talentueux à la linéarité, sinon à la juxtaposition incohérente de saynètes ? Faut-il penser alors que le titre ait franchi cette étape éditoriale en flattant les fantasmes de la communauté otakus ? N'espérez pas trouver dans le graphisme une quelconque raison d'épargner l'auteur… rien de remarquable, ici non plus. L'étrangeté des visages ou les inhabituelles proportions des mains pourront peut-être trouver des adeptes, mais rebuterons un bien plus grand nombre. Étant donné la richesse de l'offre manga, aucune raison de s'arrêter sur ce titre…
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Carole S. vous livre ses impressions sur le livre de Ira Ishida "Ikebukuro west gate park". Et elle ne tarit pas d'éloge concernant sur ce roman qui balaye les clichés sur le Japon...