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Sous le nom de Claude Izner se cachent ceux de deux soeurs Liliane Korb et Laurence Lefevre. Abandonnant Victor Legris et ses enquêtes elles débutent un nouveau cycle avec Jeremy Nelson, jeune américain, orphelin de mère en quête de son père Paul. K. Il n'a d'autres éléments que ceux retrouvés dans la sacoche héritée de sa mère. Mais c'est compter sans sa jeunesse et sa détermination! Seul problème ce jeune pianiste de talent , amateur de rag-time , va venir perturber l'atmosphère d'un petit caf conc le Mi-Ka- Do. ...
J'oubliais de vous dire en parallèle , je ne révèle rien , premier chapitre!, Robert Bradford , américain fortuné, amateur de jazz et propriétaire d'un cinéma le Rodéo est assassiné.
A partir de là débrouille toi Germaine! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi emberlificotée à vous donner le tournis par moment. N'aurait été le cadre des années 1920 dans un Paris que l'on peine à reconnaître 100 ans plus tard j'aurais sans regret aucun laissé Jérémy chercher son père et les pensionnaires du Mi-Ka_Do se débrouiller entre eux. Un au revoir qui a un gout de jamais plus .
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Nouveau héros pour le tandem
Toujours la description savoureuse du Paris, des 20, avec cette recherche du langage. Un chouette livre, qui change des polards cafardeux , tonique. Chouette !
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Je m'inquiétais à tort lorsque j'ai appris la fin de la série des enquêtes de Victor Legris. Car Claude Izner continue sur sa lancée, mais avec un saut dans le temps de vingt années, en 1921.
Le nouveau personnage central, Jeremy Nelson, est un jeune pianiste de jazz, débarqué de New York en France à la recherche de ses origines familiales. Il va rencontrer une ancienne héroïne de la série précédente : Madame Doxie Maxie, que nous avons connue sous les identités de Fifi-Bas-Rhin ou encore Eudoxie Allard. le Paris des années folles n'a rien de très reluisant en cette période marquée par la plus terrible guerre que le monde ait connu : on pleure encore les morts, les mutilés se débrouillent de petits boulots, la capitale porte encore les stigmates des bombardements allemands à longue distance. Une frénésie de loisirs prend les survivants : rag-time et cinéma comique.
L'intrigue se déroule entre deux pôles : un cabaret miteux de Belleville, le Mi-Ka-Do (une réminiscence du Ba-Ta-Clan ?) et le cinéma le Rodéo, où passent des films américains animés par la musique d'un « tapeur ». Ces deux lieux ont un point commun : Robert Bradford, que l'on croit parti à Nice dans sa torpédo …. Cependant, alors que Jeremy remonte la piste floue de vieilles photos d'un certain P.K. et intègre comme pianiste le Mi-Ka-Do, de mystérieuses morts violentes déciment les artistes de la troupe … Des soupçons s'orientent vers Jeremy, notamment à cause d'un porte-bonheur en brins de laine « Nénette et Rintintin » agrémenté d'un petit fer à cheval doré, qu'il a trouvé par terre et accroché à son revers. Il vient en effet de mettre les pieds dans une affaire particulièrement complexe …où il risquera sa peau à plusieurs reprises.
Comme toujours chez Claude Izner, les références historiques et topographiques abondent. On retrouve, comme dans les romans de John Irving, des éléments récurrents : ici pas de boxe ni d'ours mais des immigrés d'origine juive, une maison à Saint-Mandé, les brocanteurs, les livres anciens … Ici, on baigne dans les airs de jazz jusqu'à saturation. le foisonnement des personnages devrait inciter le lecteur à en dresser des fiches individuelles afin de se remémorer qui fait quoi. C'était déjà mon intention dans la série des Victor Legris, et je regrette de ne pas l'avoir fait … Les péripéties de l'histoire embrouillée à souhait, des mauvaises interprétations et des confusions, ne permettent de comprendre ce qui s'est passé qu'au tout dernier moment - c'est la loi du genre.
Mais on comprend aussi qu'il y aura une suite, puisque Jeremy a retrouvé la trace ténue de Tasha. Rendez-vous à Londres pour la suite de l'aventure.


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Amateur éclairé des enquêtes de Victor Legris dans le Paris de la Belle Époque, fin du XIXe siècle, j'avais découvert grâce à Babelio Masse Critique, le nouveau héros de Claude Izner, Jeremy Nelson, dont les aventures se situent au début des Années Folles, soit fin de la guerre de 14/18. Mais, mais, c'était déjà le troisième tome, “La poule aux oeufs d'or”. Absolument emballé par ce livre je me suis procuré les deux premiers tomes dont “Le pas du Renard” qui voit arriver Jeremy à Paris en provenance des États-Unis, à la fois en quête de famille, et plus prosaïquement de travail et d'un toit.

Ce premier tome débute par l'assassinat très minutieux de Robert Bradford, riche propriétaire d'un cinéma et d'un cabaret, et la disparition de son corps par une poignée de personnes dont on ne sait rien sinon qu'il leur était familier.
Voici donc Jeremy Nelson, pianiste de “ragtime” qui exerce ici ou là, voire les deux, toujours en courant le cachet. Au cinéma le Rodéo il exerce comme “tapeur” c'est-à-dire accompagnateur musical des films muets ; au cabaret le Mi-Ka-Do, comme animateur de soirées auxquelles se rendent des parisiens avides de se changer les idées après les dures années de guerre qu'il viennent de traverser. C'est d'ailleurs au cabaret qu'il va trouver son premier toit et qu'au milieu des autres artistes il va être mêlé malgré lui à une épidémie de décès plus bizarres les uns que les autres.
Dans une capitale en pleine reconstruction, au milieu de gens cabossés par la guerre comme par la vie, où chacun essaye de survivre en s'inventant des petits boulots, Jeremy cherche également après ses origines car il le sent, c'est ici que commence son histoire à la suite d'une immigration choisie ou subie venant d'Europe de l'Est. Une famille, il va s'en faire une aussi grâce à un gamin, Sammy, débrouillard et passionné de cinéma, avec qui il partage ses doutes, ses maigres cachets et ses aventures étonnantes.

C'est peu dire que je me suis régalé de cette lecture au scénario improbable parfois, mais tellement riche de rebondissements et aux caractères si marqués des personnages nombreux, dont certains ont la franchise à géométrie variable ou les sautes d'humeur imprévisibles. L'écriture des deux autrices est toujours aussi foisonnante de détails de la vie courante, de références musicales et littéraires, d'un Paris décrit par le menu où l'on peut suivre les héros d'une rue à l'autre, à pied, à vélo, en charrette à cheval ou dans le métro qui élargit son emprise et raccourcit les distances grâce à sa rapidité, encore relative certes. Claude Izner a l'art consommé des fausses pistes, des hypothèses surprenantes et des retournements de situation, art qui laisse peu de chances au lecteur le plus perspicace de prédire la fin de l'enquête et surtout de démasquer le coupable.
Encore une lecture d'été rafraîchissante par ses qualités narratives , son vocabulaire recherché, et sa documentation fournie.
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J'ai lu ce livre en format papier (comme toujours la couverture m'a fait craqué à la fnac) et j'avoue que j'ai un avis mitigé.

L'histoire est abracadabrantesque, les personnages nombreux, le cadre parisien de la nuit.... les stéréotypes de l'américain arrivant à Paris etc

J'ai eu un peu de mal au départ avec tous ces éléments mais une fois lancé et une fois les personnages assimilés, j'ai trouvé le récit intéressant et sympathique. Par contre, pas emballé par l'intrigue policière que j'avais résolue rapidement et que je trouvais par moment redondante et pas réaliste.

Excellent roman cependant mais pas transcendant.
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Et nous voici repartis dans une nouvelle série de Claude Izner! Cette fois, l'histoire se passe dans les années folles. Comme toujours, le contexte historique est très bien documenté. Mais le foisonnement des personnages au début du roman a bien failli me faire abandonner la lecture au bout d'une dizaine de chapitres. J'ai recommencé depuis le début en prenant des notes sur chaque personnage et du coup j'ai avalé les chapitres suivants pour connaître le dénouement de l'intrigue. J'ai hâte de retrouver Jeremy Nelson, tout aussi sympathique que Victor Legris. Et quand on apprend que Jeremy part à Londres rencontrer Victor, alors là on ne tient plus! Vite la suite!
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Exit Victor Legris, libraire enquêteur de la fin du XIXe siècle, place à Jeremy Nelson, musicien des années 20. Ainsi va la vie des héros de littérature populaire, un petit tour et puis s'en vont. La faute à leur créateur, Claude Izner, écrivain qui en réalité cache deux soeurs, Liliane Korb et Laurence Lefèvre, passionnées par le Paris de l'ancien temps.
Après avoir raconté les aventures parfois tumultueuses de Victor sur une douzaine de volumes, Claude Izner change de registre et d'époque. L'action se déroule en 1921. Toujours à Paris, mais le héros du roman “Le pas du renard” est un jeune musicien américain. Sa mère, française, ne lui a jamais parlé de son père. Un mystérieux homme rencontré à Paris. Il se lance sur ses traces et en profite pour découvrir l'extraordinaire richesse culturelle de cette ville monde. Sans le sou, il décroche un poste de musicien dans un cabaret, le Mi-Ka-Do, où dresseur de chat et chanteurs de variété font le show tous les soirs. Il va relancer la fréquentation du lieu en modifiant la programmation musicale. Place au jazz plus moderne et entraînant.

Lien : http://litoulalu.blogspot.fr..
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Jérémy Nelson, jeune pianiste à la recherche de ses origines nous entraîne dans l'entre deux guerres. L'auteur nous montre la beauté des années 20 en nous plongeant au fils des morts étranges dans le mystère.
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Je découvre Claude Izner. Une chance pour moi car "Le pas du renard" semble être le début d'une série qui sera menée tambour battant par Jeremy Nelson. Et je n'aime pas les séries, donc je m'arrêterai là malgré le plaisir que j'ai eu à lire.
Le Paris misérable des années 1920 décrit dans ce roman m'a rappelé les récits de mon père. Les années folles, l'envol du jazz, il n'a pas connu, ce n'était pas son milieu mais l'atmosphère des rues, le dénuement des pauvres gens, leur combat quotidien pour survivre, correspondent bien aux descriptions que me faisait mon père.
Et quant à moi qui apprécie justement la musique née à cette époque, je me suis régalée.
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Passionnée par les années folles, j'avais par hasard trouvé ce roman policier lors de recherches sur le genre. le début était prometteur mais j'ai assez vite décroché. J'ai repris çà et là ma lecture mais en perdant le fil des péripéties précédentes. de plus, les auteures ont eu à coeur de rendre l'histoire plus vraie que nature en y incluant des détails historiques, ce qui, pour les adeptes du style est savoureux mais parfois excessif. Je le relirai plus tard sans doute avec davantage d'attention qu'aujourd'hui.
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