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Les Enquêtes de Victor Legris tome 6 sur 12
EAN : 9782264038807
352 pages
10-18 (04/10/2006)
3.6/5   104 notes
Résumé :
Devant le sinistre octroi des abattoirs de la Villette, là où chaque jour, on désosse, on décarcasse pour nourrir les ventres de Paris, le corps d'une femme est retrouvé étranglé, dans le petit matin frileux de ce mois de janvier 1894. Pour rendre service à une certaine Mimi et parce qu'il en a soupé du train-train de la librairie Elzévir, Victor Legris, l'intrépide libraire de la rue des Saints-Pères, se met derechef à enquêter, sans savoir qu'il va au-devant d'un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Tout commence le 7 janvier 1894, sur la côte du Cotentin, lorsque Corentin Jourdan, ancien marin, sauve une jeune femme de la noyade. Après les premiers soins, il la confie aux religieuses mais, de retour chez lui, découvre le sac de la belle inconnue sous son lit. Sophie Clairsange tenait un journal et à sa lecture, Corentin décide d'aller à Paris.
Et c'est à Paris justement, qu'un mois plus tard, le corps d'une femme est découvert près des abattoirs de la Villette. Or, la cousine de Mireille, compagne du peintre Maurice Laumier a disparu. Est-ce elle qui a été assassinée en cette froide nuit de février ? Launier, poussé par sa maîtresse, demande de l'aide à Victor Legris qu'il sait féru d'enquêtes policières. le libraire, toujours accompagné de Joseph qui est désormais son beau-frère, se lance dans cette affaire qui les mènera de la Villette aux Buttes-Chaumont, en passant par les beaux quartiers de la capitale.

Entre meurtres en pagailles, rencontres avec des célébrités ou des anonymes hauts en couleurs, l'enquête des libraires nous emmène dans le Paris de la fin du XIXè siècle. Et c'est un régal ! Mêlant habilement faits historiques, descriptions de la capitale en pleine mutation et vie privée des héros, les deux autrices nous comblent par leur savoir, leur humour et leur sens de l'intrigue. Déambuler dans les rues de Paris, des plus belles avenues aux quartiers les plus mal famés, rencontrer la fine fleur des arts et des lettres, converser avec les petites mains d'un atelier de couture et retourner à la librairie Elzévir, au milieu des derniers titres parus, partager un repas végétarien avec la jeune Iris, enceinte des oeuvres de Joseph, choisir le tissu des rideaux de sa garçonnière avec Mori…autant de menus plaisirs qui font le bonheur des inconditionnels de Claude Izner et des aventures de Victor, ce libraire intrépide et hyperactif, toujours prêt à abandonner son commerce pour résoudre une affaire criminelle, au grand dam de son épouse Tasha qui frémit en songeant aux périls qu'il affronte.
Bref, encore un bon moment de lecture, un plaisir toujours renouvelé, une immersion dans ce Paris oublié. A dévorer sans hésitation.
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Le jeune commis de la librairie Elzevir, Joseph Pignot, ne se contente pas de classer, vendre ou réceptionner livres neufs et anciens, il est habité par une passion, outre celle qu'il voue à sa jeune épouse Iris, pour l'écriture. Et il compte bien devenir l'égal, voire plus, de ces feuilletonistes qui fournissent des oeuvres pour divers journaux.

Et lorsque le grand patron du Passe-partout, journal qui publie ses récits, lui déclare :

Mon petit Pignot, l'action de votre roman se passe en Transylvanie, et personne ne sait où ça se trouve. Simplifiez, tenez-vous en à l'eau de rose et au mystère, supprimez les descriptions et la psychologie.

Claude Izner en rédigeant ce passage n'a pas réellement suivi les conseils prodigués et ce roman comporte plus de pages de descriptions historiques que le corps de l'intrigue. Si les deux soeurs, oui car sous le pseudonyme de Claude Izner se cachent deux soeurs qui furent bouquinistes sur les quais de la Seine, mais je ne vous apprends rien, si les deux soeurs avaient appliqué leurs préceptes, le livre aurait été diminué de moitié, au moins.

Mais quel plaisir de retrouver au fil des pages, des personnages qui ont réellement existé, tels Satie, Lautrec, Anatole France, et bien d'autres qui donnent du corps à ce récit dans lequel nous retrouvons nos amis, un libraire est toujours un ami, Kenji Mori et Victor Legris, et le commis Joseph Pignot qui depuis peu fait partie de la famille, s'étant marié à Iris, la fille de Kenji et la soeur de Victor. Je peux même vous dévoiler qu'Iris attend un heureux événement. Mais Victor Legris délaisse quelque peu la librairie, s'étant entiché depuis peu de la photographie, et développant lui-même ses clichés.



En ce 7 janvier 1894, sur la côte nord du Cotentin, à Landemer, petit village entre Cherbourg et Beaumont-Hague, la tempête fait rage. Un bateau balloté par les vagues furieuses est mal en point. Corentin Jourdain, un ancien marin qui à la suite d'un accident est devenu boîteux, vit seul avec son chat Gilliatt. Il recueille une jeune femme qui allait se noyer. Il la soigne en la frictionnant nue vigoureusement et elle sort momentanément de son évanouissement, demandant si elle est à Southampton. Elle porte à une oreille un cabochon bleu, son jumeau manque.

Cette jeune femme ressemble à Clélia, un amour de jeunesse de Corentin, qui est morte vingt ans auparavant. Il la confie à un hospice tenu par des religieuses. Il découvre sous son lit le sac appartenant à la malheureuse. L'objet contient les papiers d'identité au nom de Sophie Clairsange, si c'est son véritable nom, et un cahier bleu qu'il s'empresse d'ouvrir. Et ce qu'il lit le laisse pantois. Aussitôt il décide de se rendre à Paris, emmenant avec lui toute ses économies.

Un mois plus tard, Martin Lorson, ancien rond-de-cuir au Ministère des Finances qui a démissionné pour convenances personnelles, se rend à l'octroi de la Villette remplacer un copain. C'est l'un des nombreux petits boulots auxquels il s'adonne et lui laisse du temps libre pour écluser sa fiole de rhum et lire ses romans, Victor Hugo, Stevenson et bien d'autres. Au cours de la soirée, il aperçoit un couple s'approcher. La femme, masquée, a l'air de se moquer de son compagnon qui l'étrangle. Peu après un autre individu, à moins que ce soit le même, Lorson n'est pas très sûr, se penche sur le cadavre. Il l'examine puis à son tour s'éloigne. Lorson se rend sur les lieux et trouve coincé entre deux pavés un médaillon.



Quelques jours plus tard, Maurice Laumier, un peintre, entre dans l'échoppe de Victor Legris et demande au libraire d'enquêter sur une affaire de disparition. Son amie Mireille a lu dans le journal que le cadavre d'une femme aurait été découvert près de la Villette, et il faut absolument que Legris se rende à la morgue afin de déterminer si le cadavre est celui de sa cousine disparue ou non.

Et voilà Victor Legris et Joseph, son commis et beau-frère, lancés dans une nouvelle enquête qui les mènera de la Villette et ses abattoirs, au quartier Monjol, repaire des prostituées, en passant par les beaux quartiers de Courcelles, aux Buttes-Chaumont et naturellement le quartier Latin. Ils vont côtoyer des personnages hauts en couleurs, comme Laumier le peintre qui pense avoir enfin décroché une parcelle de gloire en brossant le portrait du romancier Georges Ohnet, le père Boniface qui tel le docteur Schweizer le faisait dans la brousse africaine, soigne les tapineuses, les miséreux, leur apportant médicaments, nourriture et réconfort moral.

Des membres de la bonne société, des notables ou considérés comme tels sont assassinés, ponctuant les pérégrinations de nos détectives privés qui mettent du temps pour résoudre cette affaire, mais sont plus rapides toutefois que les policiers.

Bien d'autres personnages, célèbres ou non, gravitent dans cette histoire de moeurs. L'on y rencontre au détour des pages, Thadée Natanson, Erik Satie, et quelques autres qui donnent de l'épaisseur à cette narration historique, à cette balade dans un Paris en pleine mutation, sous l'impulsion donnée par le baron Haussman, et qui voit la transformation de lieux de perdition en lieux de promenade, ou d'embuscade, comme la grotte du parc des Buttes-Chaumont.



L'enquête policière est sertie dans un écrin historique, culturel, géographique, et si les aspects descriptifs étaient effacés, il ne resterait de ce roman que la moitié des pages. Et encore. Car nos amis Legris, Mori et Joseph, entourés de leurs femmes, dont Iris qui s'apprête à pouponner, ou maîtresses, et de la chatte de Victor qui offre au couple trois adorables chatons, ne se contentent pas d'enquêter. Ils le font en parallèle de leurs occupations, et heureusement que Victor possède un vélo, cela lui permet de se déplacer en certaines circonstances plus rapidement.

Les notes en bas de pages nous rappellent que Claude Izner place son récit dans un contexte historique comportant sociétés secrètes et procès de femmes ayant eu recours à l'avortement.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Avec ce sixième volet des aventures de Victor Legris, notre sympathique libraire enquêteur, nous poursuivons l'exploration du Paris de la dernière décennie du 19ème siècle, entamée en 1889 avec l'inauguration de la Tour Eiffel (voir Mystère rue des Saints Pères). Nous sommes cette fois en 1894 et les quelques pages de la postface qui rappellent utilement le contexte de l'époque nous montrent que décidément, l'histoire se répète et que ce qui fait notre actualité (attentats, luttes pour préserver les droits des femmes, chômage, mal logement, stigmatisations de certaines catégories...) étaient déjà à l'ordre du jour.

J'ai déjà eu l'occasion de le dire, l'objet de l'enquête policière - en l'occurrence ici quelques mystérieux assassinats de notables qui semblent liés au retour en France de la jeune veuve d'un riche américain - n'est pas le principal attrait de cette série. C'est Paris la vedette, un Paris en pleine transformation avec des quartiers à la limite de l'insalubrité qui côtoient les immeubles derniers cris imaginés par Haussmann. Chaque volume met l'accent sur un quartier et celui-ci m'a permis de voyager dans celui de la Villette et des Buttes-Chaumont, là où j'ai habité pendant de nombreuses années. Un cadavre près de la Rotonde du bassin de la Villette, une plongée pas très ragoûtante dans les fameux abattoirs qui s'élevaient à l'endroit du parc et de la Grande Halle qui accueillent désormais les badauds, une course poursuite dans la grotte du jardin des Buttes Chaumont, une visite des taudis du quartier Flandres... J'avoue que j'ai apprécié la balade qui permet de mesurer les progrès accomplis en un siècle.

Comme d'habitude, les deux auteures mêlent habilement le contexte historique aux aventures de nos détectives amateurs (néanmoins plus finauds que la police). On croise Emile Zola, Thadée Nathanson et même Erik Satie dans un magasin de parapluies. Il est question de sociétés secrètes (en vogue à l'époque) et d'un procès retentissant de femmes ayant eu recours à l'avortement, alors que l'affaire Dreyfus en est à ses prémisses.

Victor se passionne désormais pour la photographie et envisage d'associer Joseph, devenu son beau-frère et toujours écrivain de feuilletons policiers à ses heures perdues aux affaires de la librairie pour se libérer du temps. Tasha, désormais madame Legris espère toujours percer dans le milieu très masculin de la peinture. L'idylle entre Kenji et la mère de Tasha se précise, Iris s'apprête à pouponner tandis que Kochka, la petite chatte de Victor et Tasha met au monde trois chatons... Et la gouaille joyeuse qui accompagne la galerie de personnages hauts en couleur est si agréable à retrouver.

Ah j'oubliais ! Il semble que Victor et Joseph, malgré les promesses faites à leurs épouses respectives n'aient aucunement l'intention d'abandonner la résolution des crimes commis sous leur nez. Comme la série compte encore sept volets, ils vont avoir de quoi occuper leurs journées. Et moi j'ai hâte de continuer ma leçon d'histoire avec ces héros sympathiques et attachants.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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La nouvelle enquête de Victor Legris et de Joseph Pignot, toujours commis et maintenant beau frère de Victor ne debute pas à Paris comme on pourtant s'y attendre mais sur une plage de Bretagne avec le sauvetage d'une femme rescapée d'un naufrage par un homme du coin .
Retour dans la Capitale pour la suite des investigations et en profitons pour prendre des nouvelles des personnages qui entourent. Os détectives amateurs.
L'histoire est comme toujours tirée de faits divers, une annexe en fin de récit nous en retrace l'authenticité, mais l'enquête manque de mordant.
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Sixième aventure de la série avec Victor Legris, libraire et enquêteur dans le Paris du XIX siècle.
J'ai retrouvé avec plaisir le petit monde de la librairie Elzévir, rue des Saints-Pères .
Dans cette aventure, ce sont bien sûr Joseph Pignot et son beau-frère Victor Legris qui vont se mettre en danger, enquêtant en secret ( de leurs femmes respectives et de Kenji Mori ).
En toile de fond, les soeurs Izner ont choisi une période riche en événements avec les attentats anarchistes, les troubles à Madagascar,..
J'aime beaucoup le mélange de faits, personnages historiques avec la fiction.
Tasha , artiste et femme de Victor, nous permet de plonger dans le Paris des artistes de l'époque, écrivains( Anatole France), poètes ( Charles Frémine, Verlaine ), peintres( Caillebotte, Vuillard, Bonnard,Lautrec..)...
De plus, le vocabulaire de l'époque est plein de gouaille, des expressions , des mots vieillis qui sont principalement utilisés par le personnage d'Euphrosine Pignot, la mère de Joseph ( par exemple, " lui, les badigoinces, il se les cale avec du thé !" ou " va t'asseoir sur le bouchon, vieille peau ! ", expression populaire qui signifie se débarrasser de quelqu'un, le congédier)
Une petite lecture agréable !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il faut que je me confie, parce que ça me pèse. Je vais vous déballer l'histoire telle que je m'en souviens Ça ne signifie pas qu'elle se soit déroulée de cette façon, j'étais salement bu, il faisait nuit... Il décrivit la femme masquée qui jouait à la marelle sur le terre-plein de l'octroi, l'apparition du type au feutre mou, le meurtre, la fuite de l'assassin, Son retour instantané, incompréhensible. II bredouillait, avalait la moitié de ses mots. Pour finir, il fouilla son habit effrangé et exhiba une chaînette où pendait médaillon d'argent représentant, gravée en relief, une licorne de profil liserée de noir, campée sur ses pattes antérieures.
-J'ai cueilli cette saleté de bestiole à côté du corps. Débarrassez-m'en, ça me brûle la peau. C'est un talisman, il est nuisible, ajouta-t-il à voix basse.
-Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
- Depuis que je l'ai ramassé il me porte la poisse. Lentement, dissimulant la fièvre d'être le seul à détenir un indice matériel, Victor empocha le bijou.
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Les paupières closes, la femme gémissait. À son lobe gauche, un cabochon bleu, le droit manquait. Il lui tâta le pouls qu'il trouva trop rapide. Le front était moite. La dévêtir, la frictionner vigoureusement pour rétablir la circulation. Il la délesta de son sac et de la vareuse, considéra en hésitant la robe déchirée. Tant de boutons ! Il en arracha un, en libéra un autre et opta pour les grands moyens. Armé d'un couteau, il lacéra ce qui lui résistait. Des lambeaux d'étoffe, jupe, cor­sage, jupons, jonchèrent la tomette. Il avait l'impression de peler un fruit aux innombrables peaux. Il pensait en avoir terminé quand il découvrit un ultime barrage : le corset, aussi rigide qu'une cuirasse. Il dénoua maladroitement les lacets et, d'un geste sec, sépara les pans de l'armure. Les seins jaillirent, ronds, souples, généreux. Les mains tremblantes, il fit glisser les pantalons de dentelle, puis les bas en loques. Des égratignures zébraient ses mollets, les marques du cor­set s'imprimaient dans sa chair, pourtant cette inconnue était la plus belle créature qu'il eût contemplée. N'osant la toucher, il se contenta de frôler ses pieds gelés.
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1894 est une année particulière. Ses contemporains ignorent qu'ils sont les témoins d'un tournant de l'Histoire....
Cette année-là, le tsar Alexandre III meurt dans son lit, léguant son trône à son fils Nicolas II....
Sous l'impulsion du baron de Coubertin, douze pays décident à la Sorbonne de la renaissance des Jeux olympiques...
Les Japonais font la guerre contre les Chinois, suzerain de la Corée. En Corée, on trouve de l'or, du cuivre, du charbon.
Le tout-à-l'égout se généralise à Paris et l'on commence la construction du pont Mirabeau.
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"La tempête s'acharnait contre les côtes normandes. Après avoir balayé les îles Britanniques, elle avait assiégé le pas de Calais, puis le Cotentin où sa fureur se déchaînait à présent dans la région de la Hague.
Étendu tout habillé sur son lit à baldaquin, Corentin Jourdan écoutait les coups de bélier ébranler les murs. Le feu ronflait. Une pièce de toile tombait du manteau de la cheminée pour empêcher la fumée d'envahir l'espace. Les flammes léchaient de paillettes fugaces la fontaine de cuivre et l'horloge à balancier. Les ferrures de l'armoire, ornées de têtes d'oiseaux, semblaient vouloir s'envoler. Un feulement enroué domina brièvement le tumulte. Un matou affolé griffait la porte d'entrée garnie à l'extérieur d'une haie de genêts séchés. Corentin se redressa. Une boule de poils crottés, piquée d'un nez rose aux moustaches en vrille, jaillit en trombe de la chatière et vint se blottir au creux de l'édredon." (10/18 - p.9)
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L'année 1894 sera aussi mouvementée et novatrice que celle qui l'a précédée. Pour preuve : à Paris, l'émancipation féminine remporte une nouvelle victoire. En même temps que le Sénat confirme son premier vote accordant l'électorat en matière de tribunaux aux femmes commerçantes, la municipalité parisienne octroie à un concessionnaire le monopole d'installation sur la voie publique de petits édicules absolument indispensables et dont, jusqu'ici, le sexe faible avait été privé. Ces messieurs n'auront plus le privilège de se soulager gratis.
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