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Critique de arcade_d


La bienveillance, le souhait que la personne trouve le bonheur et les causes de son bonheur par son propre chemin, est une vertu, une qualité morale. Ce n'est pas la volonté d'imposer le bonheur à quelqu'un parce que l'on croit savoir ce qui est bon pour lui.
« 50 nuances de Grey » est un roman qui m'a fait sortir de mes gonds plus d'une fois, mais la critique que je fais de ce roman est celle d'un lecteur troublé par les écris d'Anaïs Nin et plus récemment d'Anne Vassivière, des « autrices » qui m'ont invité à explorer des possibilités des mots et du langage pour reconsidérer les lieux communs de l'érotisme, du désir, de la pulsion ou de la volonté de pouvoir sur l'autre. Ces deux autrices cités possède une écriture organique et protéiforme, là où l'écriture d'E. L. James est purement narrative avec un vocabulaire assez pauvre.

Je respecte le temps qu'a pris E. L. James pour écrire ces « 50 nuances de Grey », je n'ai pas à juger des lecteurs ceux qui aiment, mais je ne comprends pas ce succès aussi globale.
À aucun moment je n'ai eu l'impression de pénétrer dans les dimensions étrange de la sexualité humaine. Il est possible que je n'aie pas compris le but de ce roman.
Je reste bienveillant avec la romancière et ceux qui l'on lut et aimé, pour ma part l'entrée m'en a été interdite !
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