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Qui n'a pas un massacre sur la conscience ?....
....Les Allemands avec les Juifs et l'Holocauste ? Les Turcs avec les Arméniens ? Les Espagnols, avec les Aztèques et les Incas ? Les Américains, avec les Peaux-Rouges ? Les Chinois, avec les Tibétains ? Les Australiens, avec les Aborigènes ? La traite des Noirs ? Les Anglais ? Les Français ? Les Japonais ? Les dictatures Sud-Américaines ? L'Histoire de l'Humanité n'est qu'un long chapelet d'atrocités qu'on n'a pas fini d'égrener.
[...]
Le premier qui vient me servir des conneries sur la fraternité, la solidarité et tous les bobards, il mériterait que je lui envoie un pruneau rien que pour lui apprendre....
p32

Je n'obéis à personne, je ne crois en personne, et je ne réponds de mes actes à personne, mon seul mobile pour faire ce que je fais, c'est l'argent...Je n'ai pas d'heure de pointe, je ne vais pas au burlingue tous les jours, je n'ai pas un petit chef qui me brise les couilles et j'ai autant de temps libre que je veux......je suis ?
Cynisme jamais égalé, et album 2, 3,....12 réservés.
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On m'a prêté les cinq premiers tomes de la série le tueur ; alors voilà, je les ai lus. De moi-même, ça ne me serait jamais venu à l'idée de lire ce genre de bande dessinée.
Mais, bon, voilà, ça ne fait pas de mal de temps en temps de sortir des sentiers battus..
Tout ça pour vous dire que je ne me sens pas très à l'aise pour en faire une critique constructive. Pour autant, on ne ressort pas de ce genre de lecture sans n'avoir rien à dire !

Le tueur, c'est un mec dont le physique ressemble plutôt à un étudiant en droit ( d'ailleurs il l'a été, ça tombe bien !) plutôt qu'à un assassin. Comme quoi, faut pas se fier aux apparences, les héros n'ont pas toujours la gueule de l'emploi, même en BD !
" Homme solitaire et froid, méthodique et consciencieux, le tueur ne s'embarrasse ni de scrupules ni de regrets." ( Je recopie mot pour mot le début du résumé parce que je ne vois pas pas pourquoi je m'embêterai à dire autrement ce qui est parfaitement énoncé juste au-dessus.)
Voilà pour le portrait.
C'est l'histoire d'un mec solitaire qui tue pour se faire un max de pognon. Quand il aura amassé assez d'argent, il prendra sa retraite au soleil, tranquilou, dans un coin paumé au Vénézuela, face à la mer.
Voyez le loustic.. Il vaut mieux prendre cette histoire au second degré, voire au troisième parce que sinon..ouille ouille..votre morale en prend un sacré coup.
Et si jamais vous froncez le moindre petit sourcil de contrariété, il saura vous remettre à votre place par son petit discours cynique : " Quand on y réfléchit bien, nous sommes tous des assassins, d'une manière ou d'une autre...Je vais pas faire le coup des végétariens qui portent des pompes en cuir et des blousons en daim...ni des enfants du tiers-monde qui se tuent à la tâche pour que les nôtres puissent frimer à l'école...ou des armes qu'on distribue aux quatre coins du monde à des dictateurs de pacotille.."

Cynique, noir, très noir, ce polar ne fait pas dans la dentelle, vous m'aurez comprise ! Après un premier tome de présentation où ce cher héros, en planque, se raconte et explique comment il en est venu là, une fin où tout bascule pour lui et qui l'emmène dans un engrenage sans fin, les autres tomes défilent très vite. J'ai été très étonnée de me prendre au jeu. Tout de même, au quatrième tome, j'ai commencé à ressentir une sorte de lassitude. Tueries, vengeances, pièges, tueries...
ça ira pour moi. J'ai eu mon quota de violence !

Avis aux amateurs, donc !
Quant à moi ... je passe mon tour.
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Quand j'allais au collège, il y avait une section de la bibliothèque qu'on appelait l'enfer. Pour avoir le droit de lire ces livres, il fallait être suffisamment « mature » pour être capable de faire la part des choses.

Tout le long de ce roman, j'avais cette idée en tête : ce livre appartient à l'enfer. Tout ce que raconte ce livre appartient aux « demi-vérités », et, si ce psychopathe pense ce qui est écrit, c'est parce qu'il est un psychopathe et non parce que la planète l'est.

Malgré tout ce que je viens d'écrire, je n'ai pas été intéressé par ce long monologue et, je me suis même demandé si un psychopathe pensait à toutes ces choses.

Je respecte tous ceux qui l'ont aimé et je conçois facilement qu'un tel roman puisse être passionnant mais je ne partage pas l'enthousiasme de ces lecteurs.
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Voilà une série qui me tente depuis un petit moment déjà, étant fan des histoires sombre et tourmentés, puis les différents échos que j'ai eu sur ce cycle ont tous été très positifs. Je me suis donc laissé tenter par ce premier tome il y a peu. Je trouve la couverture vraiment sympathique et annonçant d'emblée l'ambiance du livre.

Le tueur a un contrat mais voilà, la cible prend son temps. Alors le tueur attend et pendant ce temps il réfléchit, il se remémore son passé. Un premier tome plein de promesses, vraiment noir et sombre offrant un mélange d'action et de réflexion. le cynisme est bien présent, le héros du livre critiquant pas mal de sujet, ce qui fait réfléchir le lecteur. On ne s'ennuie pas un seul instant avec cette bande dessinée ou le tueur expose ses motivations et d'une certaine façon se remet en question. le rythme est plutôt lent au final et pourtant, haletant et prenant, on tourne les pages avec l'envie d'en savoir plus.

Le personnage principal est un héros fort charismatique. Un personnage froid, mystérieux, sans scrupules, cynique à souhait. Un assassin sans humanité et pourtant sent qu'il y a quelque chose, on cherche, on attend. Il pourrait être n'importe qui et pourtant on accroche rapidement à ce héros qui n'a pas tout a fait tort dans ses réflexions et ses idées. Un tueur loin des idées reçus et qui ne laisse pas indifférent. Alors me faites pas dire ce que je n'ai pas dis, c'est un assassin sans scrupule, une ordure et même si on accroche au personnage ce n'est pas un ange, il est loin d'être totalement sympathique.

Voilà un premier tome d'introduction qui est percutant et efficace à l'intrigue vraiment sombre et prenante. L'ambiance est vraiment pesante et captivante et les dialogues réussis. Les dessins sont vraiment froids, glacials, accompagnant parfaitement l'histoire et l'intrigue. le découpage et fluide et permet une immersion totale dans la vie du personnage. Je reprocherai juste peut être un trait parfois un peu trop simpliste sur les personnages, mais rien de vraiment dérangeant. Vivement la suite.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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L'attente.
Un tueur à gages attend la venue de la cible qui n'apparaît toujours pas dans la lunette du fusil. Jimmy Caracas, l'assassin appointé, trouve le temps long et commence à se poser des questions. Son commanditaire le rassure mais l'idée d'un coup fourré fait son chemin.
En 1998, Matz au scénario et Luc Jacamon au dessin s'attellent avec brio à une nouvelle série qui sort des sentiers battus. le premier cycle de cinq albums réuni en intégrale est une réussite même si le tome 1 pêche un peu avec le soliloque du tueur qui brasse des lieux communs avec l'ardeur du gars qui cherche à dédouaner sa mauvaise conscience en la noyant dans le maelström des turpitudes humaines. C'est pourtant dans le doute que Caracas touche vraiment. S'il n'était qu'une machine à tuer, il serait aussi inintéressant que son physique est passepartout. le graphisme de Jacamon est étonnant. le trait nerveux et anguleux frappe d'autant plus fort que les cadrages cinématographiques et la mise en page syncopent le rythme. 25 ans plus tard, Netflix confie la réalisation d'un film inspiré de la bande dessinée à David Fincher qui pourrait peut-être surprendre le spectateur en bien à travers la qualité de son travail quand il met le mal en images. Après visionnage, le film de Fincher s'avère décevant. Il irrite avec notamment le leitmotiv des mantras du tueur déversés d'entrée de jeu et son obsession à être professionnel, à opérer froidement, avec une maîtrise des émotions, une absence d'empathie jusqu'à ce que tout se grippe et rappelle l'assassin professionnel à ses affects quand le commanditaire s'en prend à lui et à ses proches. A déshumaniser son personnage, le cinéaste ne lui donne pas vraiment de consistance, éraflant les surfaces sans jamais pénétrer la psyché. Matérialiste, calculateur, technicien, dilapidateur, pollueur sans vergogne, le tueur est un parfait reflet du capitalisme mondialisé et il ne fait pas envie.
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Lorsque j'ai refermé ce livre il y a vingt ans, j'ai su que je venais de lire un truc différent.
Alors que les super héros gentils déferlaient des état- unis pour sauver le monde libre, que l'heroic fantasy se faisait une place au Soleil , Jacamon et Matz nous proposaient autre chose. Politiquement incorrect aurait-on dit alors. S'identifier à un tueur.
Certains ont vu en lui un psychopathe . . . alors qu'il ne ressemble pas vraiment au dirigeant d'une démocrature, d'un des nombreux services secrets connus ou même à un dictateur officiel.
C'est plutôt un banal homme solitaire et froid, méthodique et appliqué, sans scrupules ni regrets. Un type au physique passe partout.
Il fait son boulot au mieux. Comme nous.
Dans ce tome 1 , on apprend à le connaître , il ne cesse de nous parler, de nous expliquer ses débuts, sa "vision" de la vie et de la mort surtout.
On se familiarise tellement avec son schéma de pensée qu'imperceptiblement, on en viendrait presque à le comprendre . . .
Bref, c'est vraiment très très déroutant . . . et très bon.
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Le tueur, c'est son nom. C'est son métier.

Cela fait dix jours que son "contrat" devrait être là, en face de l'appartement où il se planque. Dix jours, sans rien, sans un signe, ni un mouvement.
Alors il pense, il réfléchit. Il se remémore le parcours qui a fait de lui un tueur à gages.
Vaguement étudiant en droit, il se propose de faire peur à un ennemi d'ami. Sauf qu'il ne lui fait pas peur, il le tue. Au cours d'une conversation, il en parle à demi-mot à son prof. Loin de le dénoncer, celui-ci le conseille et devient progressivement son employeur principal.

Bon, toujours rien en face...

Ce n'est pas qu'il aime ça tuer, non, mais ça lui permet de ne pas être un mouton, écrasé par un système qui broie les individus et les peuples. Un système qui repose sur une montagne de cadavres à travers l'histoire.

Putain, qu'est ce qu'il fout ?

Un système où chacun est complice a minima par ignorance, inertie, je-m'en-foutisme ou lâcheté ou, au pire comme commanditaire. Alors qu'on ne vienne pas lui faire la morale. D'autant plus qu'il n'est jamais au chômage. Avocats, épouses trahies, concurrents économiques, la demande est forte sur le marché de la mort...

Ça y est, ça bouge en face. Attends, il y a un problème : pourquoi son contrat est-il suivi par les flics ET par une autre équipe ?


Ça fait longtemps que la série le tueur, me fait de l'oeil.

Je l'ai avalé en 2 jours.

Alors c'est noir, terriblement noir.
Le cynisme du personnage, son absolu manque d'humanité pourraient faire en sorte que l'on ne ressente pas d'empathie pour lui. Et pourtant, l'écriture est suffisamment maitrisée par une progression narrative alternant attente oppressante, remémoration de son parcours et réflexion philosophique, pour nous mener à connaitre de plus en plus intimement le personnage. A ce titre les premiers volumes ont très peu de dialogues mais beaucoup plus de "voix off".
Et si les tous premiers tomes alternent deux arcs narratifs entrecroisés, entre contrats qui ne se passent pas toujours aussi bien que le tueur le souhaite et découverte de son passé, les ouvrages suivants fissurent progressivement une carapace qui lui permet de s'identifier à la figure du crocodile, tueur patient et implacable.
On voit peu ainsi peu à peu s'ouvrir le personnage à l'humanité. On découvre même son prénom au tome 10...

Mention spéciale au dessin et à la couleur de Jacamon : la tentation aurait pu être de faire un dessin sombre et oppressant au vu du contenu. Bien au contraire, les couleurs sont lumineuses, le dessin des personnages est à la fois stylisé et réaliste. Enfin il y a un vrai sens du cadrage et du montage qui donne une dimension cinématographique à une série que je recommande chaudement.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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Bien que le titre m'ait semblé prometteur lorsque j'en ai fait l'acquisition, la lecture de ce premier tome ne m'a pas enchantée.

J'avais, en premier, été séduite par l'aspect dérangeant de ce titre où le héros est en quelque sorte le méchant. Un méchant qui a, somme toute, de bonnes raisons d'agir comme il le fait. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire d'un premier tome servant de prologue à l'histoire, mais j'espérais en sortir l'eau à la bouche. Que nenni ! Je me suis ennuyée et j'ai failli abandonner en cours de route ! le héros débite des platitudes à la queue leu leu et son analyse du monde manque cruellement de profondeur. Certes, ce qu'il dit est souvent vrai, mais je n'ai pas eu besoin d'ouvrir la BD pour le savoir. L'attente de l'événement qui va mettre en route le récit traîne donc un peu trop en longueur pour moi. Si je comprends les raisons de cette longueur pour transcrire l'état d'esprit du tueur, je pense que la moitié du tome voire un peu plus aurait largement suffi. Mais là, 60 pages d'attente, c'est trop long pour l'assassin et c'est trop long pour moi.

La seconde raison qui m'avait fait acheter cette BD après l'avoir feuilletée, c'était le traitement des couleurs. Toute la BD est très terne et alterne les palettes de bleu allant des tons vert vers des tons mauves. Une colorisation bien froide qui s'attache parfaitement au scénario. le trait est très beau avec une jolie utilisation des ombres et une belle découpe des cases qui donne du dynamisme à un scénario trop lent...
Lien : http://wp.me/p1WAyz-lI
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Je critique ici l'ensemble de la série.
Le héros de cette histoire est évidement un tueur à gages. On pourrais donc s'attendre à des bains de sang toutes les deux pages et de l'action en veux tu en voila. Et justement, c'est la que les auteurs nous surprennent en nous donnant un récit très posé qui fait état des pensées de notre tueur, cynique avec un humour très noir, résigné, froid...
Une réussite totale.
Les dessins sont très beau et les effets insérés dans certaines planches très réussis
Merci messieurs.
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« le tueur, tome 1, long feu » est un livre âpre, intense et forcément dérangeant.

Son originalité principale est sa construction lente, centrée sur de long monologues intérieurs permettant au lecteur de rentrer dans l'esprit d'un criminel froid et rationnel, justifiant son mode de vie par une vision biaisée de l'existence.

Le scénario (un tueur en planque) est en revanche des plus classiques et on comprend que le duo Matz/Jacamon va construire patiemment une histoire qui sera étoffée au fil des épisodes.

Gros point fort de la série, le style absolument magnifique de Jacamon, avec des personnages aux traits fins, des décors illustrés de palettes de couleurs splendides que ce soit dans les immeubles parisiens cossus ou dans des paysages plus exotiques antillais.

Une entrée en matière attirante donc qui laisse pour l'instant sur sa faim...
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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