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Critique de lareinedurire


Je vais être honnête, je n'ai lu A la lumière d'hiver que parce qu'il m'était imposé dans mon programme de Terminale l'cette année. Dans ce cadre, il m'a donc été nécessaire de l'étudier relativement bien.
Et j'avoue de pas avoir été franchement convaincue. Certaines de ses expressions, de ses tournures, sont vraiment réussies. "Dos qui se voûte/ pour passer sous quoi?" m'a vraiment marqué.

Cependant, ça reste un livre de deul. Un livre de deuil où il pleure la mort de son beau-père dans la première partie du livre, et celle de sa mère dans la seconde. Un cri de détresse pour montrer son incompréhension et son refus de la mort.

L'écriture permet-elle d'échapper à l'angoisse de la mort et à la torture d'avoir perdu un être proche? C'est un acte lâche dit-il, le muffle de la douleur passe outre ces imprécations.
Plusieurs questions de ce genre sont posées, sans jamais parvenir à une réponse claire et précise. Il tatônne, il cherche.

Mais certains points restent flous. Quelle place pour la religion? Il n'existe pas de "Dieu", pour lui, mais il y a tout de même une présence imprécise qui veille et surveille, une présence dominante. Cette imprécision me laisse sceptique.

Le style qu'il utilise, s'il comporte parfois de vraies perles dans la formulation de ses idées, est toutefois assez répétitif. C'est le point qui me rebute. On perd parfois le sens du poème dans les labirynthes de ses tournures de phrases, c'est dommage.
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