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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 24 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264035004
252 pages
10-18 (23/05/2002)
3.61/5   51 notes
Résumé :
Célibataire, bon vivant et riche héritier [...], Qwilleran, que l'on appelle familièrement " Mr. Q. ", reporter dans le comté de Moose, au nord-est des Etats-Unis, est presque aussi populaire que ses deux siamois, Koko et Yom Yom. Deux chats d'intérieur, à l'esprit de déduction, deux vrais limiers qui savent quand le téléphone va sonner, connaissent l'heure sans regarder la pendule, lisent dans les pensées, " toutes facultés qui nous font défaut, à vous et à moi ".<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le chat et les chercheurs d'or
Bien qu'il ne se passe jamais rien à Pickax, à 600 kilomètres au nord de partout, Qwill et ses chats KoKo et YomYom trouvent toujours le moyen de se fourrer dans des embrouilles ! Cette fois, nos trois amis ont pris quelques vacances et se sont installés à l'Auberge Casse-Noisettes. La bonne amie de Qwill, Polly, étant partie en voyage avec sa soeur, il a accepté de bon coeur l'invitation, pas totalement désintéressée, de Lori et Nick Bamba, les jeunes et heureux propriétaires de l'établissement. En effet, Lori semble déprimée et Nick pense que l'atmosphère de l'hôtel est bizarre. Il n'en faut pas plus pour que la moustache de Qwill frémisse, et pour qu'à peine installé, il découvre une pièce secrète, emplie de vieux meubles en noyer noir et de miroirs fêlés. Mais les chats n'apprécient pas d'être enfermés toute la journée dans une suite hôtelière, aussi luxueuse soit-elle, les écureuils n'apportant pas toute la distraction voulue aux félins. Qwill décide d'emménager dans l'un des petits chalets loués par l'auberge sur les bords de la rivière. Enfin, dès qu'un bungalow sera disponible, le dernier locataire ayant été retrouvé noyé, la police mène une rapide enquête avant de conclure à un banal accident… Vraiment ? Et que penser du voisinage, pour le moins hétéroclite ?
J'aime beaucoup cette série « le chat qui… », plus pour son ambiance délicieusement décalée que pour les enquêtes policières qui sont très légères. Ces romans se lisent tout seuls, et valent essentiellement pour les personnages qu'on y croise, et évidemment pour les chats ! J'aime bien aussi y lire des petites chroniques que Qwill publie deux fois par semaine dans le journal local, en recueillant des anecdotes souvent savoureuses, auprès des anciens. Cette fois, c'est la vie quotidienne –et dangereuse- des pionniers et trappeurs du XIXème sièce qui est mise à l'honneur.
C'est le tome 24, presque la fin… (surtout que j'ai lu le n°25 avant le 24…)…
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Revoici Qwilleran ! Polly est partie en vacances, elle lui envoie régulièrement des cartes postales dans lesquelles elle se réjouie de son périple et des rencontres qu'elle fait tandis que Qwill... ressent le besoin de s'aérer un peu. Quoi de mieux que de louer un bungalow, entouré de charmants voisin ?
Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas l'aspect policier qui l'emporte - même si l'intrigue comporte deux meurtres, un suicide et une crise cardiaque, ce qui fait beaucoup pour une seule intrigue.
Et pourtant, l'intérêt n'est pas là, il est dans les anecdotes que Qwill collecte pour son journal - mais aussi pour son plaisir. Il aime à se pencher sur la vie des pionniers, que des passionnés s'évertuent à reconstituer dans des spectacles bon enfant. Il est bon de voir à quel point une histoire peut être différente, selon les personnes par qui elle a été transmise. Il est intéressant de voir que la ruée vers l'or n'est pas seulement un souvenir vivace, ancrée dans la mémoire collective, mais une réalité. Je ne vous parle même pas de la dangerosité inattendue de certains métiers, ou des angoisses d'une amie proche de Qwilleran, qui est pourtant loin d'être superstitieuse.
Le chat qui remontait la rivière est un roman sympathique et agréable à lire, surtout pour les amateurs de chats... et d'écureuils.
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Qwill séjourne quinze jours au Pays d'En-Bas, à l'auberge Casse-Noisettes.
Plus que jamais, il se mêle de tous les évènements, met son grain de sel, participe aux activités, fait des manières, subit sa popularité, sans jamais se départir de son calme flegmatique.
Pourtant, deux meurtres, un suicide est une crise cardiaque.
Mine de rien, entre repas et spectacles, il mène sa petite enquête avec l'aide de Koko et YomYom.
Ah ! ça repose un petit Jackson Braun de temps en temps !
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Qwill s'installe quelques temps à l'Auberge Casse-Noisette dont il est en quelque sorte le bienfaiteur : grâce au Fonds K. créé après son fabuleux héritage, le vieux manoir victorien avec une tourelle et une ébénisterie en noyer américain a été rénové. Cela dans le but préserver le patrimoine local et encourager le tourisme "raisonné" (car il ne faut pas oublier que dans le comté de Moose, à "600 km au nord de partout", on aime bien la tranquillité). Cela fait partie d'un vaste plan de préservation de la faune et de la flore, car la grande forêt qui borde la rivière proche de l'auberge est un domaine protégé.
Qwill a donc décidé de passer quelques temps à l'auberge, histoire de tromper son ennui en l'absence de sa douce amie Polly et de trouver de nouveaux sujets pour La Plume de Qwill, sa chroniue dans le journal local.
Bien évidemment, son séjour ne sera pas de tout repos : pièce dérobée, secret de famille,meurtre, disparition mystérieuse, voisins suspects, que d'action pour Koko et Yom Yom, les deux compagnons félins de Qwill !
C'est un tome que j'ai beaucoup aimé : on y retrouve les Bamba, un couple attachant, on y rencontre des personnages hauts en couleurs, l'action est plus dynamique que dans la plupart des tomes et Lilian Jackason Braun nous livre un bonne enquête sans se départir de sa finesse habituelle et de son ironie, dont Qwill fait d'ailleurs pas mal les frais car son [i]petit coté[/i] jaloux s'affirme...l'air de rien...
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Voici la suite du chat qui flairait l'embrouille. Il poursuit ses pérégrinations avec Qwill du côté de l'Auberge Casse-Noisette.
Que d'événements racontés d'une plume légère, l'air de rien: meurtre, suicide, crise cardiaque, chercheur d'or et exploitation illicite d'une réserve forestière. On se pose toujours la question de savoir si Koko et ses 60 vibrisses (au lieu de 47 pour la norme) est un chat magistral, ou si le cerveau de Jim Qwilleran (et sa moustache qui le chatouille lorsqu'il flaire du louche) est toujours sur le qui-vive.
Il ne se passe jamais rien d'extraordinaire au Pays d'En-Haut, sauf lorsque notre journaliste enquêteur met le doigt là où ça fait mal!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La stratégie de Qwilleran pour le départ du matin était de prendre ses deux compagnons e voyage par surprise. Levés de bonne heure, sans petit déjeuner, ils furent enfermés dans le panier avant même d'avoir ouvert les yeux. Il s'executa rapidement et... hop ! Chemin faisant, il parla de tout à ses passagers silencieux - soumis ou abasoudis, ce n'était pas clair.
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- Comment s'est passé votre séjour à l'Auberge Casse-Noisettes ?
- Intéressant. Il y a eu deux meurtres, un suicide et une crise cardiaque - tous des cliens du Pays d'En-Bas logeant dans les bungalows rustiques le long de la crique.
Méfiante, comme si elle soupçonnait une supercherie, elle demanda :
- Racontez-moi ça.
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Je sais seulement qu'un sage a dit il y a quelque trois cents ans, que l'argent est comme le fumier, il ne sert à rien à moins que vous ne le répandiez.
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La pendule à coucou se fit entendre. Il y eut un échange de compliments et de remerciements avec des promesses de se revoir bientôt et Qwilleran se retira avec un exemplaire du "Noyer noir d'Amérique" sous le bras. Pendant un moment il se demanda si le destin ne l'avait pas privé de certaines grâces: un père, une femme aimante, des enfants talentueux, un intérêt certain pour la future génération et un gâteau aux noix "tout le temps".
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- Oh, Qwill ! protesta Polly. Tout cela ressemble davantage à une fiction qu'à la réalité !
- Le dernier chapitre est encore sur la machine à écrire, conclut-il.
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Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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