Le chat qui collectionnait les pennies
A Pickax on a beau être à 600 kilomètres au nord de partout, on s'apprête à vivre un mois de septembre palpitant ! Il y a évidemment les Jeux des Highlands où jeunes et moins jeunes montrent tout leur savoir-faire écossais, notamment le lancer de tronc d'arbre. le vieil hôtel historique rouvre enfin, complètement restauré et son restaurant s'est doté d'un chef renommé du Pays d'En Bas : de quoi attirer la clientèle la plus chic et notamment un certain Delacamp, un joaillier qui vient périodiquement acheter les bijoux dont ces dames désargentées sont obligées de se séparer. Delacamp (le vieux Campo comme le surnomment certains) est toujours accompagné d'une jeune demoiselle, jamais la même, mais toujours présentée comme sa nièce, de quoi occuper les quelques mauvaises langues de Pickax. le clou de la visite du vieux Campo est le thé qu'il donne –cette fois dans la grande salle de réception de l'hôtel- et à l'occasion duquel les bijoux sont présentés. Les affaires marchent bien, jusqu'à cette nuit funeste où Delacamp est étouffé dans son sommeil. le lendemain, la « nièce » a disparu, mais inexplicablement, les bijoux ne semblent pas avoir été volés… Que s'est-il vraiment passé ? Evidemment, on peut compter sur Qwill et ses chats Koko et Yomyom pour trouver le fin mot de cette histoire.
Ce « chat qui… » est d'excellente facture (ce n'est pas forcément le cas de tous les volumes qui composent cette série : je les ai presque tous, et je vois que j'arrive bientôt au bout…) ! Qwill et les chats sont en très grande forme et l'intrigue, très bien construite réserve quelques surprises. C'est aussi l'occasion pour Qwill de plonger dans ses origines et certains passages sont assez émouvants. Mais bien entendu, c'est Koko qui tire la couverture à lui. Ce chat extraordinaire aux dons multiples (peut-être est-ce du à ses vibrisses surnuméraires ?) qui ne fait rien par hasard, est bien la star incontestée de ce petit cosy-mystery ! Yomyom est plus contemplative même si elle n'est pas la dernière pour participer aux petits jeux de son compagnon et apporte toujours par sa seule présence une touche délicate aux intrigues parfois sombres qui peuplent ces romans.
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Encore un épisode bien sympathique des aventures de Qwill et de son "chat si malin". Un vol de bijoux et un meutre, il n'en faut pas plus pour mettre notre journaliste sur la piste du coupable.
Comme à chaque fois, c'est un régal de lire un nouvel opus de cette saga. Je vois la fin venir et j'appréhende car je n'ai pas envie de me séparer de tous ces personnages.
En bref : à lire !
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Après l'explosion du vieil hôtel de Pickax (attentat criminel), la réouverture a lieu quelques mois plus tard, après une rénovation complète. Mais un crime y est commis et des bijoux dérobés. Est-ce une malédiction?
Qwill met son nez dans cette affaire et Koko a les vibrisses qui frémissent.
Une nouvelle aventure de la plume avisée de cette auteure appréciant elle-même les chats.
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livre de distraction avant tout, "le chat qui..." se lit facilement, et à la fin de ce volume, il m'est resté une insatisfaction pourtant. certes, il m'a distraite, appris quelques petits trucs sur l'Amérique états-unienne vue par les états-uniens :) et des proverbes, inventés par l'auteure? mais si on enlève tout ce qui apparaît à chaque volume de la série : l'héritage de Qwill, les vibrisses de Koko, Polly et les restos... il n'y a pas grand-chose. dans d'autres volumes, j'ai plus ressenti la puissance de "divination" du chat qui emmène Qwill dans son enquête; là, j'ai eu l'impression que le journaliste du " Quelque chose du Comté de Moose" restait sur l'observation sans plus.
un plaisir à retrouver cette petite ville cancanière et ses chevalements des mines abandonnées, un peu trop de repas au resto...:)
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En tant que journaliste et buveur de café confirmé, puis-je vous demander pourquoi vous préférez le thé ?
Le thé est le café de l’homme qui pense, commença-t-il. Depuis cinq mille ans en Chine, le thé est reconnu comme une boisson revitalisante, augmentant la concentration et la vigilance. Plus tard, les Japonais ont célébré l’harmonie et la tranquillité par la cérémonie du thé. Les commerçants hollandais et portugais ont introduit le thé en Angleterre et en Russie. Des caravanes de deux ou trois cents chameaux apportaient des colis de thé à la frontière russe. Des bateaux se faisaient la course entre la Chine et Londres. Page 85
(…) Koko qui avait plus de vibrisses que la normale était doué d’une prescience vraiment incroyable, et son système de communication demeurait à tous égards déconcertant. Il miaulait la nuit. Il faisait tomber par terre tous les livres posés sur les étagères. Il lançait les crayons autour de lui (…). Il léchait les photographies. Il déterrait les indices et en cachait d’autres. Qui pouvait dire jusqu'à quel point certaines choses étaient pertinentes et ce qui n’était qu’un jeu félin ? Combien y avait-il dans tout cela de pures coïncidences ?