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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 3 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264017314
220 pages
10-18 (12/09/1999)
3.65/5   114 notes
Résumé :
Chroniqueur au Daily Fluxion, Jim Qwilleran décide d'écrire une série d'articles sur un quartier assez mal famé appelé Came-Village. Avec ses deux chats siamois, Kao K'o Kung, dit Koko, et Yom Yom, il s'installe dans une vieille maison appartenant à un brocanteur, C. C. Cobb, et apprend les pratiques des marchands et des collectionneurs dans le monde étrange de la brocante. Mais lorsque son propriétaire se tue en tombant dans l'escalier d'une maison en démolition où... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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🐱🚪Troisième tome de la série Jim Qwilleran.🚪🐱


Jim Qwilleran est l'heureux propriétaire de deux chats : Koko (courageux et espiègle) et Yom-Yom (peureuse et attachante). Noël approchant, Jim Qwilleran souhaiterait écrire un article sensationnel sur la vie d'un quartier mal famé : Came Village. Il y a juste un problème : Came Village n'est pas un quartier où la drogue pullule comme semble l'indiquer le nom, mais, un quartier de brocanteur. Voilà notre journaliste et ses deux acolytes chats projetés dans cet univers inconnu. Heureusement, un meurtre commis quelques semaines plus tôt est un point d'ancrage pour notre journaliste.


Nouvelle aventure et nouvelle aventure où Lilian Jackson Braun prend un malin plaisir à se moquer du monde des antiquités. Entre les clients "pigeons" crédules qui déboursent une somme astronomique pour un article sans valeur, les connaisseurs qui se cantonnent à un style ou un univers, Qwilleran a de quoi apprendre et s'étonner. Cette aventure permet d'en apprendre plus sur ce monde assez peu connu où les brocanteurs se spécialisent dans des domaines et s'approvisionnent directement dans des maisons vouées à la démolition.


Bon, soyons honnêtes... NE PAS LES LIRE A LA SUITE ! J'ai fait cette bêtise et j'avoue que les trois enquêtes sont tellement proches et similaires dans leur contenu qu'on éprouve une petite lassitude. Je vous conseille par conséquent d'en lire comme intermède entre deux lectures où le soir avant de vous coucher. Je vous promets que vous ne ferez pas de cauchemars et que vous n'éternuerez pas si vous êtes allergique aux poils de chat !


Cette nouvelle enquête se construit comme les précédents. Jim Qwilleran se voit catapulter dans un domaine dont il est ignare. Il accepte cette mission de mauvaise grâce et découvre au fil de ses rencontres des personnages atypiques et sympathiques. Bien évidemment, des crimes croisent son chemin et titille sa fibre de reporter criminel.


Comme pour les précédents tomes, le duo humain-félin est vraiment très sympathique et donne lieu à des situations cocasses. D'ailleurs, sans s'en apercevoir, les lecteurs apprennent de nombreuses informations sur la manière de soigner un chat.


Pour résumer .... JETEZ-Y UN OEIL ❗️❗️
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Troisième volume des aventures de Jim Qwilleran, un ancien chroniqueur d'enquêtes criminelles, reconverti malgré lui en chroniqueur sur divers sujets aussi trépidants que les expositions d'art contemporain ou la décoration d'intérieur. Cette fois-ci, il va faire une série d'articles sur un quartier particulier de sa ville : celui des brocanteurs.
Il va ainsi découvrir la différence entre brocanteurs, camelots et antiquaires, entre les fauteuils Chippendale et les chaises rétro, entre les cendriers en rotin et les bougeoirs en cuivre, bref, tout un monde nouveau s'ouvre à lui !
C'est désormais accompagné de deux chats siamois qu'il va se plonger dans de nouvelles péripéties où accidents et meurtres se succèdent.
Cette série plus ou moins policière me fait toujours autant rire.
J'aime beaucoup Jim Qwilleran, qui porte fièrement la moustache et les cravates écossaises, qui s'adapte à toutes les situations, qui est capable d'écrire sur tous les sujets, surtout s'il n'y connaît absolument rien, d'ailleurs son chef trouve que les compétences nuisent au travail !

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Ainsi se clôt la première "trilogie" du "Chat qui...", puisque Lilian Jackson Braun n'écrivit que trois romans dans les années soixante, pour interrompre ensuite la série pendant une vingtaine d'années. Je débuterai par un conseil : ne lisez pas les trois à la suite, ils se ressemblent beaucoup trop et une légère lassitude risque de vous envahir. Mieux vaut se contenter, à mon sens, d'un Lilian Jackson Braun de temps à autre, en évitant les excès !

Ici, alors que nous faisons enfin connaissance avec la nouvelle venue, Yom-Yom, Qwilleran déménage pour la troisième fois en peu de temps pour s'installer, cette fois, à Came-Village, un quartier de brocanteurs. La période des fêtes de fin d'année étant arrivée, à charge à notre journaliste d'écrire une série d'articles dans l'esprit de Noël pour le "Daily Fluxion". Évidemment, la mort accidentelle, mais - forcément - suspecte d'un brocanteur viendra bousculer ce paisible projet, suivie d'un second décès dans des circonstances tout aussi douteuses... aux yeux de Qwilleran, car à Came-Village, personne ne semble avoir envie d'entendre parler de meurtre.

Comme d'habitude, le dénouement sera initié par les agissements de Koko, aidé cette fois de Yom-Yom. Décidément, notre Qwilleran n'est pas très malin ; il est incapable de prouver quoique ce soit tant que ses chats ne se mêlent pas de l'enquête. le comble pour un journaliste autrefois spécialisé dans les affaires criminelles ! Peut-être est-ce dû au fait qu'il a tendance à fréquenter d'un peu trop près toutes les jolies femmes un peu stylées qu'il rencontre... J'avoue que cette volonté de l'auteure, sans doute dans le but de plaire à son lectorat, à faire de son héros un irrésistible séducteur à moustache m'agace assez (trois femmes différentes séduites en trois romans), et si Qwilleran, Dieu merci, n'a pas la manie du héros de "Millenium", à savoir aller fouiner sous absolument tous les jupons qui se présentent, je lui préfère nettement un personnage dans le genre du Jonathan Argyll de Iain Pears.

Cela dit, le roman se lit une fois de plus plaisamment, même si je regrette que Lilian Jackson Braun n'ait pas davantage travaillé l'atmosphère de son roman : un quartier de brocanteurs, l'approche de Noël, tout était réuni pour créer une ambiance délicieuse, où le crime viendrait semer le désordre. Sans doute l'écrivain préfère-t-elle s'en tenir à son procédé habituel, duquel elle ne déviera d'ailleurs jamais par la suite, et c'est certainement, je pense, ce qui fait le succès de cette série : on y retrouve ses habitudes et le confort d'un vieil édredon, chaud et moelleux à souhait.
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Ce roman m'a plu à de nombreux titres, et j'ai replongé dedans avec délices !
Le monde de la brocante est un terrain connu pour moi, car j'ai vécu quelques années en immersion dans cet univers de débrouille, de poussières, et de passions. J'y ai retrouvé des "Personnages" comme j'ai pu en croiser dans la vie, et les remarques des clients m'ont fait beaucoup rire ("Oooh, ma grand-mère avait la même, tu te rends combien on aurait pu en tirer ?" etc) : c'est assurément un univers que l'auteur maîtrise particulièrement.
L'intrigue policière est la plus aboutie des ces trois premiers romans que je viens de relire. Qwill verse dans l'enquête franche, plus que dans les spéculations . Il mène l'enquête , sans hésiter à se faire aider de Koko. Rien de surnaturel, il est simplement persuadé que le chat pressent certains évènements, en particulier les évènements dramatiques. Koko se révèle effectivement d'une grande aide,  coïncidences ou pas ; cela importe peu en fait.
Qwill n'a rien d'un "homme à chat", ou du moins de la caricature que l'on peut s'en faire. Il a , à 45 ans , un charme viril qui semble plaire à beaucoup de femmes. Il est lettré, intéressant, et passionné d'histoires criminelles. le début du roman le décrit ainsi : "Il n'y avait rien en lui de bien remarquable, en dehors de l'exubérance de sa moustache-et de sa sobriété : il était plus de minuit, neuf jours avant Noël, et cet homme , sortant du bar du Club de la Presse, n'était pas ivre." C'est d'ailleurs dans ce roman que l'on en apprend un peu plus sur sa vie. Dans sa jeunesse, il a été marié, et reporter criminel à New York. C'est  suite à un divorce douloureux qu'il va sombrer dans des années d'alcoolisme, dont il est sorti avant le début du "Chat qui lisait à l'envers", le premier roman qui raconte ses aventures . Désormais, c'est un Qwill guéri mais endetté qui est là, avec ses deux chats d'adoption, récupéré au grès de  ses enquêtes.
L'arrivée de Yom Yom donne une touche agréablement féminine au duo Qwill-Koko : Lilian Jackson Braun arrive à transcrire l'étonnement de Qwill devant les réactions de sa nouvelle colocataire. C'est un bonheur pour les amoureux de la gent féline.
On fait ici la connaissance d'Iris Cobb, qui deviendra un personnage récurrent dans plusieurs romans suivants.
Lilian Jackson Braun prend aussi la défense des quartiers anciens que les mairies laissent pourrir : on rase tout, on fait du neuf ! Sa description des maisons victoriennes sous la neige est un bonheur, et même si elle n'en fait pas des pages l'atmosphère est prenante et agréable. Elle parle de l'absence d'aide aux commerçants, des difficultés imposées aux nouveaux venus dans le quartiers (comme une caution exorbitante réclamée pour l'installation du téléphone).
J'ai tout aimé dans ce roman, donc : les personnages, l'intrigue, le décor, la narration distinguée et piquante de l'auteur.
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À quelques jours de Noël, Qwilleran, notre détective félinophile est bien ennuyé. Fauché une fois de plus, il ne lui reste que de quoi payer quelques nuits d'hôtel et il aimerait bien remporter le prix de la nouvelle de Noël d'un montant de mille dollars, que le Daily Fluxion promet au journaliste qui fera le meilleur papier dans cette période festive. Hélas les sujets intéressants se font rares et les jeunes journalistes ont les dents plutôt longues et l'imagination fertile en ce moment.
Qwill se retrouve envoyé “très spécial” dans le quartier de “Came-Village” à la réputation sulfureuse, et qui regroupe une communauté hétéroclite de brocanteurs et antiquaires de tous poils dont les activités ne laissent pas d'intriguer les autorités. Lorsqu'arrivé au domicile de l'un de ces revendeurs de “came”lote en tous genres, une fois installé, il apprend qu'un jeune commerçant est mort en faisant une mauvaise chute, son sens du mystère l'avertit qu'une enquête plus approfondie mérite d'être menée.

C'est avec plaisir que l'on retrouve notre journaliste-enquêteur et ses deux matous Koko et Yom-yom, dans un univers bien particulier, celui de la revente de biens en tous genres et pas toujours “bien acquis”… Lilian J. Braun s'est visiblement fait plaisir en décrivant par le menu tous les genres d'antiquités que l'on peut trouver dans ces boutiques, à croire qu'elle avait l'habitude de les fréquenter assidûment de son vivant. L'enquête progresse doucement mais sûrement et les pistes se multiplient selon les rencontres que font notre enquêteur et ses chats. Un bémol cependant à cette critique, on a connu intrigue plus serrée de la part de l'auteur et ce n'est sans doute pas son meilleur opus, j'ai d'ailleurs assez vite démasqué le (ou la) coupable. Reste une histoire assez pittoresque et qui vaut tout de même le temps qu'on passe à la lire.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Noël à Came-Village, dit Qwilleran au rédacteur en chef, qu’en pensez-vous ?
Assis à son bureau, Arch Riker dépouillait le courrier du vendredi et en écartait la plus grande partie. Perché au coin de la table, Qwilleran attendait la réaction de son vieil ami, sachant qu’il ne pourrait rien déceler sur son visage impassible.
— Came-Village, dit-il enfin, il y a peut-être quelque chose à en tirer. Comment vous y prendriez-vous ?
— J’irais me promener dans Zwinger Street et me mêlerais aux gens pour les amener à parler.
— Et ensuite ? demanda le rédacteur en chef, en se balançant sur son siège.
— C’est un sujet brûlant, j’y mettrais beaucoup de cœur.
Le cœur était le mot clef du Daily Fluxion. De fréquents rappels invitaient les différents rédacteurs à mettre du sentiment dans leurs rubriques, y compris celle de la météorologie. Riker approuva.
— Cela plaira au patron et ça devrait nous attirer des lecteurs. Ma femme sera intéressée, c’est une cliente assidue de Came-Village.
Qwilleran sursauta :
— Rosie ? Vous voulez dire…
Riker continuait à se balancer, avec insouciance, dans son fauteuil.
— Oui, elle y a pris goût, il y a environ deux ans, et Dieu seul sait ce que cela me coûte !
Qwilleran mordit sa moustache pour dissimuler son désarroi. Il connaissait Rosie depuis des années, alors que Arch et lui débutaient dans le métier, à Chicago.
Comment est-ce arrivé, Arch ? demanda-t-il avec douceur.
Une amie l’a entraînée, un jour, à Came-Village et cela a suffi. Je commence moi-même à partager son vice. Figurez-vous que j’ai payé vingt-huit dollars une vieille théière en étain. C’est le genre de choses auxquelles je ne résiste pas : boîtes en étain, lanternes en étain travaillé…
— Hein ! De quoi diable parlez-vous ?
— De quoi parlez-vous vous-même, Qwill ? Il s’agit de la camelote, de la brocante, qu’imaginiez-vous ?
— Je pensais à la came, à la drogue, si vous préférez. N’est-ce pas ce que vous aviez en tête ?
— Pour votre information, Came-Village est le quartier où tous les brocanteurs de la ville se trouvent réunis pour vendre leur camelote.
— Mais… le chauffeur de taxi m’a dit que l’on y trouvait des trafiquants de drogue !
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La neige tombait doucement et il se tint quelques minutes sur le pas de la porte, pour admirer le décor. La circulation était rare ; dans la pénombre, les vieilles maisons retrouvaient un charme désuet. La poudre blanche qui couvrait les portails faisaient surgir des arabesques. Au premier carrefour, la rue était éclairée par la devanture d'une épicerie, du drugstore et d'un bar appelé "La queue du Lion", d'où un homme sortit, d'un pas incertain. Ben Nicholas émergea de sa boutique et se dirigea lentement vers le bar, en remuant les lèvres. Remontant son col, Qwilleran entra dans l'épicerie Lombardo. C'était une vieille boutique, avec des arbres de Noël à quatre dollars quatre-vingt-quinze, entassés dans un coin, et une odeur de cornichon, de saucisse et de fromage trop fait. Il acheta du café en poudre et des biscottes pour lui, de la viande hachée pour les chats. Il choisit aussi du fromage. Du cheddar pour lui, une crème de gruyère pour Yom-Yom et une petite portion d'un fromage bleu inconnu pour Koko, en se demandant si ce produit local serait acceptable. Koko était habitué au roquefort authentique.
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Il avait parlé aussi doucement que possible, mais Mary éclata en sanglots. Il posa une main sur son épaule et comprit qu'elle était prête à se laisser consoler.
Ni l'un, ni l'autre ne remarquèrent Koko qui s'était glissé sur le lit. Dressé sur ses pattes de derrière, il frotta son museau contre le mur, allongea le cou et atteignit l'interrupteur. La pièce fut plongée dans la pénombre. De toute façon, personne ne se préoccupa des deux petites silhouettes pâles qui grimpaient silencieusement sur la table pour faire un sort au canard en gelée.
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Vers onze heures, le temps se radoucit et le soleil parut. Came-Village brillait comme un bijou. Les maisons étaient métamorphosées en palais de cristal. Fils téléphoniques, réverbères, scintillaient sous leurs franges de givre et même des vieilles boîtes de conserve paraissaient belles.
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Qwilleran finit par s’assoupir. Le matin, il fut réveillé par deux chats affamés qui jouaient à saute-mouton sur son lit, en évitant miraculeusement son genou douloureux. Les chats avaient, décidément, un sens particulier, se dit-il, qui les empêchaient de faire du mal à ceux qu’ils aimaient.
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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