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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 11 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264018557
288 pages
10-18 (24/08/2005)
3.56/5   82 notes
Résumé :
Quand une amie du Pays d''En-Bas propose à Qwilleran d'aider son organisation à combattre un promoteur qui veut détruire Casablanca, ancien immeuble e haut luxe converti en HLM, celui-ci décide de s'installer au dernier étage avec ses deux chats siamois.
Kao K'o Kung, dit Koko, ne tarde pas à découvrir des indices troublant dans le salon, et lorsque Qwill apprend que l'ancienne locataire a été assassinée, puis son meurtrier, le peintre Ross Rasmus, s'est suic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Une fois n'est pas coutume, Lilian jackson Braun structure son livre différemment, mais c'est pour mieux nous faire entrer dans le vif du sujet, la mort de son héros, Jim Qwilleran, alias Mr Q, ce gentil milliardaire prêt à aider tout le monde à Pickax.
Et c'est d'ailleurs ce qui l'a perdu. Il se trouvait dans le Pays d'En-Bas, où s'est bien connu, la criminalité règne. Il comptait y passer l'hiver pour répondre aux sollicitation d'une ancienne connaissance.
Le roman retrace sa décision de passer l'hiver plus au sud, les péripéties qu'il a rencontrées dans son installation avec ses chats au quatorzième étage d'un immeuble appelé le Casablanca.
L'annonce de sa mort sème la consternation à Pickax, et son ami Arch Riker se rend sur place pour réclamer le corps pour identification....et se trouve nez à nez avec un Qwill plus que jamais surpris des paroles de son ami!!!!
De péripéties en rebondissements, l'auteure retrace les mésaventures de son héros, pressé de retrouvé le ''grand nord'' et ses amis.
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🐱🧨Onzième aventure de Jim Qwilleran et ses deux acolytes, Koko et Yom Yom.🧨🐱


Jim Qwilleran est contacté par une amie afin de sauver un immeuble mythique : le Casablanca grâce à son immense fortune. Celui-ci, grand fleuron de l'architecture mauresque a connu son heure de gloire, accueillant des personnages illustres pour sombrer avec le krach boursier de 1929 et finir en tour HLM vétuste. Jim aimant les défis, et ne souhaitant pas s'engager à l'aveugle, se rend sur place avec ses chats. L'appartement au 14e étage (techniquement le 13e) qui lui est prêté est certes magnifique, mais était auparavant celui d'une galeriste d'art assassinée quelques semaines plus tôt... Co¨¨incidences ??


À la différence des précédents tomes, celui-ci débute sur une nouvelle affligeante : la mort de Jim Qwilleran ! L'auteur nous propose ensuite de découvrir les quelques semaines ayant précédé ce drame. Rapidement, le ton est donné avec un antagonisme entre la ville vs la campagne qui apparait sous forme de recommandations des habitants de Pickax avant le départ de Jim et, une fois en ville, des nouvelles diffusées à la radio chaque matin au réveil de Jim. Pour résumer, pas un jour sans un meurtre, un accident en ville. C'est un peu cliché, mais drôle.


Cette nouvelle aventure nous offre une bulle nostalgique sur des personnages croisés lors des premières enquêtes et nous propose de découvrir leur devenir. C'est plaisant même si avec le temps, le lecteur a du mal à situer qui est qui.

Côté intrigue, c'est du Lilian Jackson Braun ! Nous avons comme toujours une pseudo intrigue policière ave un meurtre ou deux, des enquêteurs félins qui mettent en action leurs vibrisses et un Jim Qwilleran qui découvre le poteau rose au dernier moment. L'enquête en elle-même est insignifiante puisqu'il est question de déterminer si la galeriste a été assassinée par le meurtrier adopté ou par un autre... le lecteur comprend rapidement où l'auteur tente de le conduire.


Au final, un roman pseudo "policier" vraiment sympathique et frais. Les personnages sont attachants et drôles par moment (notamment Koko). Cette nouvelle aventure se distingue par un début frappant et une fin explosive. Je vous laisse le découvrir par vous-même.😙
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Les petites touches d'humour qui émaillent les romans de cette série policière sont bien connues des habitués. Ici, j'ai eu l'impression que Lilian Jackson Braun se laissait aller plus qu'à son habitude, bref, qu'elle s'en donnait à coeur joie - du moins dans la première moitié de l'ouvrage. C'est donc précisément ce qui fait et la spécificité et le charme de ce roman-ci. Dès le début, les multiples recommandations que les habitants de Pickax assènent à Qwilleran lorsqu'ils apprennent, effarés, que celui-ci va effectuer un long séjour dans une grande ville du Pays-d'en-bas, se révèlent assez savoureuses. Car oui, Qwill, Koko et Yom Yom vont s'expatrier pour un certain temps et retourner dans un quartier de leur connaissance : celui où ils avaient vécu dans le chat qui aimait la brocante.

Naturellement, Qwill et les félins vont se retrouver sur la piste d'un meurtre, mais, surtout, retrouver certaines connaissances - dont le très flegmatique Robert Maus, qui , ayant étudié la gastronomie italienne et ouvert un restaurant, se fait désormais appeler Roberto - et rencontrer toute une flopée de personnages plus pittoresques les uns que les autres. Il faut dire que le Casablanca, immeuble Art déco où ils ont élu domicile, se démarque lui-même par son indéniable pittoresque... ainsi que par sa remarquable décrépitude.

Un opus particulièrement agréable à lire, sans doute un de mes préférés. J'aimerais que toute la série donne plus régulièrement dans ce ton enjoué et drôle (qui, c'est dommage, se tarit un peu au fur et à mesure de la lecture). Je regrette cependant que Qwilleran, cet affreux journaliste sans coeur, se préoccupe à la toute fin davantage de la vieille, riche et très égoïste propriétaire du Casablanca, que de tous les locataires ô combien plus sympathiques que cette dernière !
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J'aime cette série non pas pour les enquêtes mais pour les interactions avec les chats. Toujours un régal de lire les descriptions des auteurs amoureux des félins.
Ce tome m'a déçue.
D'abord parce que l'enquête est vraiment lente et très peu intéressante.
Ensuite parce que les chats sont beaucoup moins présents que dans les tomes précédents.
Je me suis ennuyée jusqu'à la fin. Car là par contre, tout s'accélère et les derniers chapitres sont vraiment prenants.
Dommage que cela mette autant de temps à démarrer.
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Le chef de la police de Pickax reçoit une mauvaise nouvelle: Jim Qwilleran, membre actif et apprécié de la communauté, vient de mourir dans un accident de voiture. Douleur et stupéfaction parmi ses amis! Ils lui avaient bien dit, pourtant, que c'était une mauvaise idée d'aller séjourner dans une grande ville malfamée…

J'avoue que j'ai été surprise en commençant ma lecture: l'entrée en matière est très différente de ce à quoi l'autrice m'avait habituée! Mais finalement on retombe assez vite dans la routine et on revient en arrière pour découvrir pourquoi et comment Qwill et les siamois se sont retrouvés à Chicago, dans un vieil immeuble sur le point d'être rasé par des promoteurs. Et plus précisément dans un appartement où l'ancienne locataire est morte dans des circonstances tragiques.

On retrouve ici quelques personnages rencontrés dans le tome 3 et, pour une fois, il me semble indispensable d'avoir lu celui-là d'abord. L'intrigue peut se comprendre sans, mais tellement d'éléments s'y rapportant sont mentionnés que vous passeriez à côté de pas mal de choses. Je vous renvoie à mon avis sur ce tome si vous voulez en savoir plus: le Chat qui aimait la Brocante.

Les mystères rencontrés dans ce tome 11 ne m'ont pas semblé très difficiles à éventer, ceci dit la façon dont c'est fait m'a semblé parfois un peu fumeuse. On découvre à certains moments que Qwill avait résolu les énigmes qui se posaient, mais comme on ne nous l'avait pas dit, ça tombe un peu comme des cheveux sur la soupe. D'autre part, la fin était trop abrupte pour mon goût (mais c'est un défaut de l'autrice, elle conclut souvent de cette façon). Mais il y a une vraie enquête, ce qui n'est pas toujours le cas dans cette série.

Dans l'ensemble, c'était tout de même une bonne lecture. le contexte change un peu, même si sur le fond on est toujours dans une forme d'huis-clos, seul le lieu et les personnages changent. Bref, pas le meilleur tome, mais bien agréable à lire quand même.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— J’ai remarqué que la verrière avait été réparée, dit-il au gardien.
— Ouais, plus de fuites. Ils ont tout colmaté.
— Comment vous êtes-vous entendu avec les chats en allant chercher les seaux ?
— Très bien. Je leur ai donné un beignet à la confiture. Ils ont tout mangé.
— Un beignet à la confiture ? répéta Qwilleran, interloqué.
Se méprenant sur sa réaction, Rupert excusa son apparente extravagance en précisant que le beignet rassis avait été ramassé au sous-sol où il traînait depuis plusieurs jours.
En s’efforçant de se contenir, Qwilleran dit sur un ton amical :
— Je préférerais que vous ne donniez aucune gourmandise aux chats, si vous avez l’occasion d’entrer dans l’appartement, Rupert… Ils suivent un régime strict… en raison d’ennuis rénaux.
— Oui, les chats ont souvent les reins fragiles.
— Merci d’avoir enlevé les seaux.
Qwilleran remonta au quatorzième étage avec le Vieux Rouge et fit face aux siamois :
— Vous avez dévoré un beignet rassis, et vous avez le toupet de jouer les dégoûtés quand on vous propose une boîte de conserve fraîchement ouverte si ce n’est pas du saumon rose, espèces d’hypocrites !
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- Comment vous-êtes vous entendu avec les chats en venant chercher les seaux ?
- Très bien. Je leur ai donné un beignet à la confiture. Ils ont tout mangé.
- Un beignet à la confiture ? répéta Qwilleran, interloqué.
Se méprenant sur sa réaction, Rupert excusa son apparente extravagance en précisant que le beignet rassis avait été ramassé au sous-sol où il traînait depuis plusieurs jours.
En s'efforçant de se contenir, Qwilleran dit sur un ton amical :
- Je préférerais que vous ne donniez aucune gourmandise aux chats, si vous avez l'occasion d’entrer dans l'appartement, Rupert... Ils suivent un régime strict... en raison d'ennuis rénaux.
- Oui, les chats ont souvent les reins fragiles.
- Merci d'avoir enlevé les seaux.
Qwilleran remonta au quatorzième étage avec le Vieux Rouge et fit face aux siamois :
- Vous avez dévoré un beignet rassis, et vous avez le toupet de jouer les dégoûtés quand on vous propose une boîte de conserve fraîchement ouverte si ce n'est pas du saumon rose, espèces d'hypocrites !
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En sortant du 14-A, il avisa une carte de visite posée sur la porte du 14-B et s'approcha assez près pour lire. Le nom de son voisin était bien Keestra Herdrog, comme l'avait dit Mrs. Tuttle. On aurait dit un nom écrit à l'envers et il songea à mettre une carte sur sa propre porte : Mij Narelliwq.
Qu'était-il arrivé à la nomenclature au cours des récentes années ? se demanda-t-il. D'étranges néologismes étaient entrés dans le langage, de nouveaux noms apparaissaient dans l'annuaire téléphonique. Mary, Betty et Ann étaient remplacées par Thedira et Cheryline. Même des noms ordinaires prenaient une orthographe bizarre, comme Elizabette et Alyce, provoquant des inconvénients pour tout le monde, sans parler du temps perdu à expliquer et à corriger. (Son propre nom s'écrivant avec le peu conventionnel QW avait été maudit par les correcteurs d'épreuves depuis trente ans, mais cette dernière considération lui échappait complètement.)
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[Qwilleran lit le journal]
LE MEURTRE DES CHAMPIGNONS N'EST TOUJOURS PAS RÉSOLU
Par Ylana Targ

Il n' y a qu'un seul sujet de conversation dans tous les milieux artistiques de la ville, tandis que Dianne Bessinger était conduite à sa dernière demeure et que les cendres du "peintre aux champignons" étaient renvoyées ignominieusement dans sa ville natale.
[...]
"Lady Di" était sa protectrice, son attachée de presse, sa meilleure amie. C'est elle qui, la première, a découvert son talent, alors qu'aucune galerie n'avait voulu offrit une chance à cette monomanie des champignons. Un jour où on lui demandait pourquoi il ne peignait pas des brocolis ou des courgettes, Ross répondit : "Je n'ai pas dit tout ce que j'avais à dire sur les champignons."
C'est entendu, les champignons sont érotiques et il a su en exprimer la quintessence. Accoupler ce champignon à un couteau tranchant, comme il la faisait, frôlait la pornographie.
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Le téléphone se Qwilleran se mit à carillonner et les citoyens du comté de Moose essayèrent de le dissuader d'aller braver les périls du Pays d'En-Bas. Quand il leur disait que ce voyage était important et nécessaire, ils conseillaient : "Portez une ceinture pour mettre votre argent... Ne portez pas votre meilleure montre... Faites poser un système d'alarme sur votre voiture... Enfermez-vous lorsque vous circulez en ville..."
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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24 lecteurs ont répondu
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