Les enquêtes de l'inspecteur Higgins, tome 10 : Le crime de Confucius

Un crime odieux a été commis au sein d'un institut chinois situé à Greenwich.
Higgins va donc devoir enquêter discrètement car les relations avec la Chine sont tendues et les enjeux politiques sont de taille, un impair est si vite arrivé.
Nous découvrons une fois encore une galerie de personnages originaux, ayant tous un lien avec la culture chinoise.
Dans ce volume, on apprend de nouvelles petites choses sur la vie privée de Higgins, une idylle serait-elle à l'horizon ?
Une enquête agréable, distrayante et reposante, à savourer avec une tasse de thé vert.

L'ex-inspecteur chef Higgins coule une retraite heureuse dans son manoir du Gloucestershire, et goûte aux plaisirs simples de la nature, promenades matinales sous une pluie fine, bien protégé par son Tielocken, communiant de corps et d'esprit avec les animaux de la forêt environnante, avant de rentrer auprès d'un bon feu et savourer un Royal Salute hors d'âge, son chat Trafalgar sur les genoux.
À des lieues de là, près de Londres, l'Institut Confucius est le théâtre de nombreuses activités commerciales et intellectuelles, visant à mieux implanter les valeurs de l'Empire du Milieu au sein de la civilisation britannique. Tout irait pour le mieux si un meurtre n'était commis dans cet institut au coeur de la nuit, mettant ainsi en péril l'union fragile en mouvement entre la Chine et la Grande-Bretagne.
Las ! le Superintendant Marlow va devoir convaincre son ami Higgins, connaisseur de la philosophie asiatique, de rompre sa paisible retraite pour côtoyer les bassesses de l'âme humaine en proie aux instincts les plus vils.

C'est une des meilleures enquêtes que j'ai eu le plaisir de lire, parmi les nouvelles inédites, écrites pour son héros par Christian Jacq, qui prend un plaisir évident à mettre ses pas dans ceux d'Agatha Christie et nous emmener visiter Londres et ses environs afin de confondre le ou les assassins de Wandi Miyuan. Citant tour à tour Lao Tseu et Confucius, c'est un petit voyage au coeur de la philosophie, que nous propose Christian Jacq, égratignant au passage les travers des ”frenchies“.

Vous prendrais bien un thé inspecteur Higgins, il vient directement de chine.
Berk, j'ai horreur du thé et je déteste les chinoiseries.
Malheureusement même si c'est ce que je pense je ne peux pas le dire, pour préserver les bonnes relations entre nos deux pays.
Alors je vais revoir à la baisse mes exigences gustatifs, pour l'intérêt de l'enquête.
Je vais ressortir la Bentley et le carnet moleskine, et accompagné le super intendant Marlow, euh non en fait c'est lui qui m'accompagne, afin de résoudre au plus vite et avec le plus de diplomatie possible (les intérêts de la couronne obligent), cette affaire.
Par contre, Hors de question que l'on me dicte la marche à suivre, je résoudrais cette enquête à ma manière et sans pression, ou vous vous débrouillerez sans moi.
Allez, dépêchons nous, le temps presse et chaque indice compte.
Il y a en plus de forte chance pour que Mary ai préparée un bon repas en m'attendant et je ne voudrais pas que Trafalgar tombe dessus et refasse une indigestion.
Nous avons donc 246 pages pour confondre le meurtrier et disculper Withetalker.

Non seulement Scotland Yard, envoie régulièrement le superintendant Scott Marlow déranger Higgins dans sa retraite dorée mais en plus, on voudrait l'orienter dans son enquête. Les autorités craignent un incident diplomatique donc peut importe le coupable, du moment que ça ne risque pas de nuire aux relations avec la Chine. C'est mal connaitre l'ex-inspecteur-chef que de penser qu'il peut se laisser influencer. A une époque de sa vie, il a été proche de la culture chinoise et il va mettre tout son savoir et ses souvenirs à contribution pour faire la lumière dans cette affaire embrouillée.
Dans un institut dédié entièrement à la culture chinoise (philosophie, sciences, coutumes...) un scientifique est assassiné et c'est justement un des britanniques responsables du projet de ce rapprochement avec la Chine, qui est pris en flagrant délit. Surpris avec le corps de la victime, difficile de ne pas l'imaginer coupable. Et pourtant...
Encore une bonne enquête où on a de plus en plus l'impression de connaître intimement ce cher Higgins.

Un crime, un coupable idéal, trois témoins l'ayant vu déplacer le corps de la victime… Voici le postulat de départ dans ce nouveau roman policier de Christian Jacq. Higgins, appelé à la rescousse par Marlow afin de mener l'enquête au plus vite et en toute discrétion, se trouve confronté aux membres de l'Institut Confucius qui ne vont pas faciliter la tâche de notre cher Inspecteur… Lors de cette enquête, on plonge dans la culture chinoise : nourriture, comportement, préceptes, économie, us et coutûmes… L'ambiance très particulière due au comportement des membres de l'institut Confucius révèle une enquête très périlleuse à cause du conflit que cela pourrait engendrer entre l'Angleterre et la Chine mais aussi du fait des secrets de chaque suspect. Fausses preuves, alibis montés de toutes pièces…. L'inspecteur Higgins va devoir éclaircir le vrai du faux pour trouver le coupable…

Le crime de Confucius se lit aussi bien et rapidement que les autres enquêtes de l'Inspecteur Higgins déjà parues… de plus, on ne peut que sourire lors de certains passages qui se référent à la vision que les anglais ont envers nous, les français…

Voici encore un bon moment passé avec l'Inspecteur Higgins et son acolyte Marlow.
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