AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Dossiers de Scotland Yard tome 1 sur 43
EAN : 9782268003108
201 pages
Les Editions du Rocher (01/05/1990)
3.61/5   37 notes
Résumé :
L'assassinat de Frances Mortimer passait déjà pour le crime le plus mystérieux du siècle. Les journaux, en raison de la présence plus qu'insolite d'une momie martyrisée aux côtés du cadavre, évoquaient un meurtre rituel. On reparlait de la vengeance des pharaons. La beauté de la victime, la très séduisante Mme Mortimer, ne faisait qu'ajouter à l'émotion suscitée par ce crime odieux...
Mais quelle explication donner à cette étrange et macabre mise en scène ? Q... >Voir plus
Que lire après Dossiers de Scotland Yard, tome 1 : Meurtre au British MuseumVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cette enquête de l'inspecteur Higgins est un petit clin d'oeil à l'auteur car elle se passe au British Museum, dans le département d'égyptologie, et il se trouve que l'auteur, Christian Jacq, est surtout connu pour ses romans portant sur l'Egypte.
Cette série a d'abord été publiée dans les années 80 sous le pseudonyme de J.B. Livingstone et vient d'être rééditée plus récemment sous son vrai nom.
Les romans réédités ont été retravaillés et se passent désormais à notre époque, alors que les romans d'origine se situent plus tôt, la gouvernante de l'inspecteur Higgins ayant par exemple survécu aux deux guerres mondiales et est âgée de 70 ans.
Les romans d'origine ont un coté suranné, on n'y trouve pas de technologie, l'inspecteur ayant horreur de toute forme de modernité, il n'a autorisé son intendante a avoir un téléphone qu'à la condition qu'il soit dans la cuisine !
Dans ce volume, la femme d'un éminent professeur d'égyptologie est assassinée alors qu'elle se trouvait au musée pour récupérer un dossier pour son mari.
Tous les protagonistes sont suspects dès le départ et l'inspecteur va devoir les interroger à de nombreuses reprises pour trouver des failles et détecter les mensonges et les omissions de chacun.
Des romans sans beaucoup de violence et avec la déduction comme unique moyen de résoudre des crimes. Dépaysant et reposant.
Commenter  J’apprécie          250
Qui est ce J. B. Livingstone me direz-vous, (en tout cas les lecteurs les moins avertis). En fait il s'agit de l'un des pseudonymes de Christian Jacq célèbre auteur égyptologue que l'on ne présente plus.

Dans cette collections qui compte environ une trentaine de titres ( dont certains sont actuellement réédités sous le vrai nom de l'auteur) l'auteur nous présente des enquêtes policières ayant pour personnage principal l'ex chef-inspecteur à la retraite Higgins.

Ces enquêtes se déroulent principalement en Angleterre, et cet ex inspecteur vient prêter main forte au super-intendant Marlow de Scotland-Yard .

Je suis tombé sous le charme de ce personnage qui a quitté ses fonctions pour prendre une retraite méritée car il était fatigué de la ville , de ses turpitudes et ses bruits . Il préfère s'occuper de son chat siamois : Trafalgar et de ses roses.

Ce personnage, qui semble vivre hors du temps et déteste le modernisme, m'a très vite fait pensé à une Miss Marple ou à un Columbo.

Il mène son enquête sans en avoir l'air pose des questions n'ayant rien avoir avec le meurtre, part d'un côté pour mieux revenir de l'autre...

Dans cette enquête, l'auteur nous présente un meurtre horrible par sa mise en scène et assez mystérieux .

Nous allons côtoyer la haute société londonienne et son hypocrisie, des trafiquants d'oeuvres d'art, des domestiques pas très honnêtes.

L'enquête est menée tranquillement par Higgins; si vous recherchez des poursuite échevelées, des coups de feux dans tous les coins ce n'est pas le roman qu'il vous faut.

Mais si vous aimez les rebondissements, les fausses pistes,si vous aimez tenter de trouver la solution et qu'en fait il se trouve que c'est une toute autre fin qui vous est livrée, alors allez-y vous passerez un très bon moment de lecture, avec des personnages hauts en couleur, Higgins en tête . le style est fluide et directe, il n'y a pas de descriptions superflues.

Je pense que ce personnage va devenir récurrent dans mes critiques, car j'ai beaucoup aimé cette première enquête.
Commenter  J’apprécie          120
1er livre de l'auteur Christian Jacq, très prolifique sous différents pseudos, de la série "Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins" ou "Les dossiers de Scotland Yard".
Policier pur, très classique, qui rappel les grands classiques du polard anglais malgré que l'auteur soit français.
Je n'ai pas grand chose à en dire, tellement c'est classique.
Je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas vraiment pris plaisir à cette lecture non plus.
J'avais récupéré le livre quand j'étais adhérente à "Pochetroc", par défaut, pour écouler mes points.
Je ne poursuivrai pas cette collection, il y a tellement plus intéressant à lire.
Commenter  J’apprécie          10
Rien ni personne ne pouvait persuader l'ex-inspecteur-chef Higgins d'abandonner The Slaughterers, son verdoyant cottage du Gloucester où il coule une retraite douillette et paisible. C'était sans compter sur Scotland Yard contraint d'appeler à la rescousse son ancien limier. le Yard se trouve mis en déroute par une affaire criminelle de taille. Les victimes : la très belle Frances Mortimer, abattue au British Museum dans le bureau de son mari égyptologue le crime du siècle : la jeune épouse du célèbre égyptologue sir John Mortimer est assassinée dans le bureau de son mari... par une momie. Sanglé dans son imperméable Tielocken, avec pour seules armes un crayon Staedler B soigneusement taillé et son carnet noir, l'ex-inspecteur-chef devra percer les secrets des anciens rites égyptiens .
Christian Jacq nous propose ici une enygme en huis clos dans la grande tradition anglo-saxon. Il s'agit d'enquêtes sous forme de "who'done it ?" dans la pure tradition d'Agatha Christie ou de Patricia Wentworth. du roman policier "bon chic,bon genre". de plus Jacq est tout à son affaire ici avec cette intrigue un brin égyptologique.
Très plaisant à lire vraiment

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          20
Premier polar du réputé égyptologue Christian Jacq.
Une enquête à l'anglaise, tout en finesse et subtilité par un inspecteur à la retraite, très vieille Angleterre. Intéressants portraits de diverses classes sociales. Tous les protagonistes ont leurs petits et grands secrets. La fin est un peu lourde : à l'instar d'un Hercule Poirot, Higgins organise une confrontation générale où il détricote tous les éléments et témoignages. Mais ça pèse le quart du bouquin. Plaisante lecture malgré ce bémol.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
LeSoir
16 septembre 2011
Classique en diable, cette enquête policière est signée Christian Jacq, l'auteur adoré des pharaons de l'Egypte ancienne, l'égyptologue-romancier aux 27 millions de livres vendus dans le monde. [...] Il s'agit d'enquêtes sous forme de « who done it ? », dans la pure tradition d'Agatha Christie.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La nouvelle mise en scène d’Othello de Shakespeare, au National Theatre, faisait courir tout Londres. Les meilleures places étaient louées depuis trois mois. Même avec les relations que comptaient les Mortimer, il avait fallu réserver quinze jours à l’avance.
– C’est trop triste de me distraire seule, dit-elle. Je préfère rester ici.
– Pourquoi donc ? Emmenez Philipp. Un peu de vraie et grande culture lui fera le plus grand bien. Ce serait dommage de perdre ces places.
Sir John Arthur se moucha avec élégance, puis avala le contenu d’un verre où pétillaient les bulles d’une aspirine effervescente.
– C’est une bonne idée, mais…
– Je sais que vous avez grande envie de voir cette pièce, Frances. Et j’ai un service à vous demander.
Une lueur de joie anima le visage de la jeune femme. Elle aimait que son seigneur et maître ait besoin d’elle.
– Je ne me rendrai pas à mon bureau ces jours prochains. J’ai absolument besoin d’un dossier. Il se trouve dans une chemise cartonnée rouge, rangée sur le premier rayon de mon armoire privée. Auriez-vous l’obligeance de passer au British Museum en sortant du théâtre ?
Commenter  J’apprécie          10
– Eliot ? s’étonna-t-elle. Vous aviez rendez-vous avec Sir John Arthur ?
– Non. Mais je dois absolument m’entretenir avec lui.
Il la regarda avec une intensité particulière, comme s’il découvrait sa beauté pour la première fois. Frances en fut presque gênée.
– Mon mari est souffrant. Je ne crois pas…
– Venez, Frances, intervint Philipp en la prenant par le bras. Nous allons être en retard.
Eliot Tumberfast n’eut pas le temps d’intervenir. Frances et Philipp s’installèrent à l’arrière de la Rolls ; Barry, pressé par Philipp, démarra aussitôt. La voiture disparut bientôt aux yeux d’Eliot, alors que les premières gouttes de pluie brillaient dans la lumière des lampadaires.
Commenter  J’apprécie          10
Frances pénétrait rarement dans le bureau de son époux, véritable musée d’égyptologie où s’accumulaient quelques-uns des trésors trouvés par le professeur lors de ses fouilles. Les Trustees du British Museum les lui avaient offerts ou lui avaient permis d’en acquérir pour services rendus à l’Angleterre. Tout autour de la vaste pièce, des armoires contenant des ouchebtis, figurines magiques travaillant à la place du mort dans l’autre monde, une collection d’amulettes où figuraient babouins rieurs, crocodiles menaçants, lionnes agressives, trois masques de momies ptolémaïques au regard inquiétant, deux papyrus déroulés placés sous verre, des fragments de stèles de pierre.
Commenter  J’apprécie          10
Frances fixa Philipp d’un regard dont la douceur habituelle se teintait d’un soupçon de reproche. Elle dissimula la peur qu’elle avait éprouvée, reprit le contrôle d’elle-même.
– Mais… vous vous cachiez ?
Philipp était incapable de parler. Frances aurait dû remplacer sa mère, morte accidentellement trois ans plus tôt. Mais comment demander à une femme aussi jeune de jouer un pareil rôle ? En se remariant, voilà presque deux ans, le professeur Mortimer n’avait guère songé à son fils.
– C’est un jeu stupide, Philipp. Ne recommencez pas.
Frances savait aussi être autoritaire, sans sécheresse. Cette union du charme et d’un caractère décidé était fascinante.
Commenter  J’apprécie          10
– Voici, ma chère. La plus petite clé est le passe pour ouvrir la porte de l’immeuble, la plus grosse celle du bureau. Merci pour la peine que vous vous donnez, et pardonnez-moi cette déception. Nous sortirons bientôt ensemble, je vous le promets.
Frances prit les clés et s’approcha de son mari pour l’embrasser.
– Ce serait imprudent, dit-il en la repoussant avec douceur ; je suis contagieux.
Elle fut touchée par cette attention.
– J’irai me coucher de bonne heure, ajouta-t-il. Je vous souhaite une excellente soirée.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Christian Jacq (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (107) Voir plus



Quiz Voir plus

La fiancée du Nil - Christian Jacq - classique et comtemporains

Qui veut prendre les terres de la famille de Kamosé :

Guérou
Nédjémet
Sétek
le maire

13 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Christian JacqCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..