Dire que je ne connais absolument rien en Génétique serait un doux euphémisme, quelques cours de biologie au collège, et vue qu'à cette époque j'étais plus concentré sur la notation du derrière des mes congénères femelles (là ce n'est plus un euphémisme), bah autant dire que je n'ai rien retenu.
Donc je démarre de zéro, pour être sincère j'ai sauté les passages mathématiques avec les formules pompeuses que seul les matheux peuvent comprendre. Peut-être que si je faisais des efforts, j'arriverais à piger 2, 3 trucs un peu chiés mais franchement je préfère saisir l'ensemble plutôt que rester frustré sur des détails trop scientifiques.
Il n'y a pas de sous race les amis, en fait il est même impossible de déterminer une véritable race par la génétique, les facteurs sont trop nombreux et les possibilités de classification illimitées : noirs, jaunes, blancs, pas de différence notable, ça se joue à quelques gènes, l'auteur démontre la bêtise humaine qui cherche absolument à prouver qu'un noir est meilleur esclave que chirurgien. Prouver que les hommes sont égaux mais différents est le cheval de bataille de l'auteur, préserver nos différences culturelles et génétiques est primordial pour notre survie, modifier notre patrimoine génétique pour créer une race supérieure est une belle illusion qui causerait notre perte.
Je pourrais continuer comme ça pendant quelques pages, mais il est tard et franchement on s'en fou, le principal c'est que vous lisiez ce bouquin juste par curiosité, c'est pas long et c'est très enrichissant culturellement parlant.
L'auteur explique le racisme avec tous les stéréotypes à vomir qui le caractérise , notre peur face à la différence mais surtout due à notre ignorance, il parle d'intelligence en déterminant ce qu'elle est, d'ou elle vient, une fois de plus il démontre à quel point nous sommes loin de toute vérité.
Je suis incapable de vous expliquer réellement la portée et la complexité de cet ouvrage, mais une chose est sure l'auteur le fait bien, enfin je crois mais bon je suis pas un spécialiste, je vous l'ai dit mon domaine est tout autre.
A plus les copains
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Tolérer, c'est accepter du bout des lèvres, c'est bien vouloir, c'est, de façon négative, ne pas interdire. Celui qui tolère, se sent bon de tolérer, celui qui est toléré se sent doublement méprisé pour le contenu de ce qu'il représente ou de ce qu'il professe et pour son incapacité à l'imposer. L'intolérance, auto défense du faible ou de l'imbécile, est certes une marque d'infantilisme, mais la tolérance, concession accordée par le puissant sur de lui, n'est que le premier pas vers la reconnaissance de l'autre ; d'autres pas sont nécessaires qui aboutissent à "l'amour des différences".
Tel que relevé pour "Les fils de la pensée" https://filsdelapensee.ch/
"Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente", saint-Exupéry, "Lettre à un otage".
Cette évidence, tous nos réflexes la nient. Notre besoin superficiel de confort intellectuel nous pousse à tout ramener à des types et à juger selon la conformité aux types ; mais la richesse est dans la différence.
Il est dans la nature même de notre espèce de vivre artificiellement : dès que nous en avons eu le pouvoir, nous n'avons pas accepté de subir passivement la sélection imposée par le milieu ; nous avons donné aux agressions et aux contraintes venant du milieu extérieur une réponse culturelle, et non pas, comme les autres espèces, une réponse génétique ; le progrès médical n'est rien d'autre que la poursuite de cette réponse culturelle ; l'invention d'un antibiotique n'est pas plus « dysgénique » que l'invention du feu.
Ce qu'exprime le racisme est essentiellement un mépris; mépris envers telle personne justifié, non par ses caractéristiques, mais par son appartenance à un groupe: l'origine de ce mépris est une absence de confiance en soi; son aboutissement est une destruction de soi-même.
Celui qui tolère, se sent bon de tolérer, celui qui est toléré se sent doublement méprisé pour le contenu de ce qu'il représente ou de ce qu'il professe et pour son incapacité à l'imposer.
"On est en train de sélectionner les gens les plus dangereux"