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Critique de Apikrus


- abandon

Politiciens, chefs de gangs, petits caïds et voyous, concierge, membre de la CIA… Chacun de ces personnages raconte une partie de son histoire personnelle, et la manière dont il a vécu et compris certains événements. La diversités des points du vue donne une image contrastée mais cohérente de la Jamaïque de la fin des années 1970. Corruption, trafics et violence mènent le jeu. Pour les politiques, tous les moyens sont bons pour parvenir au pouvoir et y rester, à l'image de ce qui se passe dans les quartiers pauvres dominés par des chefs de gangs.

Le portrait que dresse Marlon James de la Jamaïque est frappant. Je ne connais ce pays pauvre qu'à travers quelques clichés, et le propos de l'auteur me semble donc particulièrement intéressant. Les références à la musique sont omniprésentes dans l'ouvrage, notamment au reggae (conseil : à lire près d'un ordi pour pouvoir écouter les chanteurs ou chansons cités), ce qui m'a aussi accroché.

Je ne suis cependant pas parvenu à terminer ce pavé, en raison d'un style d'écriture qui ne me convient pas. Cette plume m'a un peu fait penser à celle de Louis-Ferdinand Céline dans 'Voyage au bout de la nuit', ouvrage que je n'ai pas apprécié. Chez ces deux auteurs, le vocabulaire et les expressions sont proches de ceux du langage parlé. Certains adorent - écoutez Fabrice Luchini parler de Céline... Pour moi, de telles lectures sont fastidieuses, leurs phrases manquant des structures auxquelles je suis habitué et qui donnent de la fluidité au texte. Je ne me suis pas senti le courage d'avaler 850 pages de cet acabit… La centaine de pages que j'ai lue me permet néanmoins de comprendre l'avis nettement plus enthousiaste d'autres lecteurs/babeliotes plus réceptifs que moi à la manière d'écrire de Marlon James.
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