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Détective Cordélia Gray tome 1 sur 2

Lisa Rosenbaum (Autre)
EAN : 9782253040705
285 pages
Le Livre de Poche (01/01/1987)
3.58/5   179 notes
Résumé :
Roman traduit de l'anglais par Lisa Rosenbaum.
Cordelia Gray n'a pas froid aux yeux.C'est une qualité utile quand on exerce le métier de détective privé.Lorsque Sir Ronald Callender l'engage pour enquêter sur le suicide de son fils Mark, elle se met bravement à l'ouvrage et débarque à Cambridge, par un beau matin d'été.Promenades sur la Cam, parties échevelées, étudiants enjôleurs et professeurs au charme discret...Pour un peu , Cordelia se laisserait gagner... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le premier livre que je lis de P.D James est à force de croisé son nom, j'ai voulu savoir ce que valaient ses écrits.
Et bien je me suis ennuyé, un vieux polar, et puis certaines scènes attendues, évidentes comme un vieux feuilleton que l'on regarde à la télé.

L'écriture est agréable, le début de l'enquête prenante et la fin décevante… trop c'est trop.
Je ne vous en dis pas plus, sinon je vais divulguer les trames de l'histoire.
J'ai encore un livre de cette auteure que je lirais bien évidemment. Pour me faire une idée concrète de ses oeuvres.

Bonne lecture !
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La proie pour l'ombre est un court roman de P.D. James du début des années 1970 mettant en vedette Cordélia Gray, une jeune détective privée. Adam Dalgliesh, le héros récurrent des romans policiers de P.D. James n'intervient qu'à la fin et parce qu'il fut le collègue de Bernie Pryde, l'associé de Cordélia qui lui a appris les ficelles du métier avant de se suicider en lui léguant ses parts de l'agence. Cordélia est contactée par Sir Ronald Callender, un savant établi à Cambridge, pour connaître les motivations du suicide de son fils Mark quelques semaines plus tôt. le jeune homme avait brusquement interrompu ses études d'histoire pour devenir un simple jardinier.
Cordélia est rapidement convaincu qu'il ne s'agit pas d'un suicide, mais d'un meurtre.
Mais qui aurait eu intérêt à tuer Mark ?
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Autant le dire de suite, la lecture de ce roman fut pour moi un plaisir du début à la fin. Cordélia Gray, suite au décès de son mentor et associé, décide de reprendre leur petite agence de détectives privés. La première affaire qu'on lui confie est d'éclairer les raisons du suicide du jeune Mark, fils d'un éminent personnage, Sir Ronald Callender, qui dirige un laboratoire de recherches situé dans son riche domaine.
Il y a d'abord l'écriture de l'auteure : classique et d'une qualité qui la démarque des autres Reine du crime, Agatha Christie comprise. Un style ponctué d'humour, de remarques pertinentes, de perceptions et observations fines, de point de vues « modernes ». le défunt Mark Callender était étudiant en histoire à Cambridge : c'est l'occasion pour P.D. James de nous entraîner à travers cette ville esthétiquement construite et ordonnée, où tout n'est que charme et volupté, et d'y faire la connaissance de jeunes étudiants très anglais, à l'esprit vif et à l'humour caustique, camarades de Mark. Mais sous la plaisante et sensuelle ambiance qui se dégage des lieux, ainsi que des jeunes gens, Cordélia découvre des non-dits, des secrets… Elle se prend d'affection pour le jeune disparu, à la personnalité effacée mais attachante, et est déterminée à éclaircir les zones d'ombre pour lui rendre justice. Sans doute le personnage de Cordélia est-il moins marquant que d'autres détectives fameux, mais, en l'état, son bon sens, son courage, ses faiblesses parlent au lecteur, lequel la suit au gré de son enquête comme s'il se fondait à travers son personnage. L'exploration d'un passé trouble, selon des circonstances et un rythme naturels, par une enquêtrice plutôt ordinaire, en laquelle on n'a aucune peine à s'identifier évoque les romans d'un Robert Goddard, auteur que j'apprécie beaucoup également. le suspense, élément dont l'absence dans une Detective Novel peut être la cause de beaucoup d'ennui, est bien présent ici. L'action se situe au début des années 1970 et l'on perçoit l'ambiance de permissivité et de liberté sexuelle qui régnait à l'époque (soirées alcoolisées, partenaires changeants, perversion sexuelle affichée…). Au-delà d'une enquête bien rythmée et passionnante, on voyage à travers une autre époque, on découvre d'autres lieux. Lesquels sont très anglais, à notre plus grande joie. Un moment de plaisir et d'évasion procurés par une plume intelligente.
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Un roman dont le seul intérêt réside dans la peinture qu'il fait de la jeunesse aisée de l'Angleterre du début des années 70. Sinon, les situations sont quelque peu surréalistes (pour ne pas dite totalement illogiques) et les rebondissements très capillotractés. Quant à la conclusion... étrange, très étrange.
En gros, pour résumer le roman et éclairer mon propos, je peux dire que le point de départ est l'enquête qu'une jeune détective doit faire pour déterminer si un jeune étudiant (qui venait juste d'abandonner ses études) s'est réellement suicidé ou si on l'a un peu aidé à passer de vie à trépas. Que la jeune (22 ans) détective n'ait pas la moindre expérience ne pose aucun problème à son commanditaire. Mais il faut dire qu'elle a hérité de l'agence que son collègue, un ancien flic, lui à légué après son suicide (oui, il y a deux suicidés dans le livre). Une agence qui n'a d'ailleurs jamais résolu aucune affaire et périclite gentiment depuis ses débuts.
Ensuite, en toute logique, la jeune fille va s'installer dans la maison ou le corps pendu du jeune étudiant a été retrouvé quelques semaines plus tôt. Normal : il n'y a pas mieux pour dormir, dans les environs de Cambridge que cette maison totalement isolée, sans électricité, pas entretenue et vraiment lugubre. Mais elle n'a peur de rien, la jeune détective. La preuve : elle possède une arme, mais tous les soirs, quand elle rentre dans le cottage de l'étudiant suicidaire, elle va la planquer dans un arbre creux, tout en cachant les munitions dans l'un des placards de l'étudiant suicidaire. Il ne faudrait surtout pas qu'elle risque de pouvoir se défendre !
Bon, j'arrête là : tout le reste est du même acabit.
Etrange roman. Très étrange.
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Ce livre commence avec un suicide, une scène assez froide. D'ailleurs j'ai tout de suite accrochée sur l'écriture et la sorte de détachement de Cordélia (et pourtant malgré tout on sent qu'elle éprouve des trucs). L'histoire n'est pas réellement surprenante, mais elle suit son cours et est hyper agréable à lire (malgré quelques longueurs dans les descriptions). Je pense que Cordélia que j'ai totalement adoré, fait beaucoup dans l'histoire. C'est une femme avec du caractère qui va essayer de résoudre l'enquête et ne se laisse pas faire, elle est maligne, observatrice aussi et j'ai aimé vivre l'histoire à travers elle (même si c'est à la troisième personne). Pour l'intrigue, j'avais deviné quelques trucs mais j'ai beaucoup aimé comment les choses sont expliqués, et par contre je ne m'étais pas attendu à ça pour la fin. Une fin que j'ai beaucoup aimé, qui peut paraître traîne un peu mais qui m'a ravie car on en apprend plus sur Cordélia et sur un autre personnage (qui apparemment est le héros d'autres livres de P.D James). Par contre à part Cordélia et l'autre détective, je n'ai guère aimé les autres personnages. Les élèves de Cambridge m'ont déplu à fond, surtout Hugo, le père de Mark était trop froid, Lunn me foutait les ch'tons et Elizabeth Leaming était trop dur peut-être, trop froide également par moment. J'ai regretté que Bernie soit mort dès le début, j'aurais voulu apprendre à le connaître, j'aime beaucoup comment Cordélia en parle. En bref, un policier sympa qui m'a séduite, et j'ai très très envie de lire l'autre aventure de Cordélia (il n'y en a que deux d'après mes renseignements), ainsi que d'autres livres de l'auteurs.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
"Je n'aime pas votre génération, Miss Gray. Je n'aime pas votre arrogance, votre égoïsme, votre violence, la curieuse sélectivité de votre compassion. Vous ne payez jamais de votre personne, même pas pour vos idéaux. Vous dénigrez, vous détruisez, mais vous ne construisez jamais. Comme des enfants rebelles, vous incitez au châtiment, puis vous criez quand on vous punit..."
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Peut-être que c'est seulement quand les gens sont morts que nous pouvons montrer en toute sécurité combien nous les aimons. Nous savons alors qu'ils ne risquent plus d'exploiter nos sentiments.
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Le secret du bonheur c'est de ne jamais se permettre de désirer une chose qu'on a raisonnablement aucune chance d'obtenir.
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Je ne suis pas malheureux. Le secret du bonheur, c'est de ne jamais se permettre de désirer une chose qu'on a raisonnablement aucune chance d'obtenir.
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C'est quand les gens commencent à dire la vérité qu'ils ont souvent le plus besoin d'un avocat.
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