Owen Wingrave

Comment dire? Je me suis... ennuyée, au point où je n'ai même pas eu la motivation de lire la dernière nouvelle.
Trop de noms, trop de personnages, des implicites liés sans doute à l'époque et à une société à laquelle je ne suis pas familiarisée, un suspens noyé dans les descriptions, bref je suis déçue de ne pas avoir trouvé mon compte dans ce recueil de 4 nouvelles pourtant courtes et d'un auteur dont j'ai apprécié d'autres textes.
Ces nouvelles sont basées sur l'effet de chute mais qui n'a pas fonctionné sur moi, sans doute parce que j'avait hâte d'arriver à la fin.
Vu que je suis la deuxième chroniqueuse seulement de ce livre, on dira que c'est une lecture dispensable.

Le fantastique d'Henry James est si léger qu'on se demande si les fantômes et autres manifestations surnaturelles qui hantent les pages de ses récits n'existeraient pas seulement dans la tête de ses personnages. D'ailleurs, les narrateurs des quatre textes qui composent le présent recueil ne se prononcent pas. Ils se contentent de rapporter les faits dont ils ont été témoins en soulignant tout de même la fragilité psychologiques de ces derniers. Et en effet, ces nouvelles mettent en scène des individus perturbés par un environnement familial et affectif dégradé. Angoissés par l'avenir, visités par les souvenirs, ils sont la proie de tourments psychiques plus ou moins importants qui les rendent perméables à l'irrationnel. Les lieux et les objets parmi lesquels ils évoluent ajoutent à leur désarroi. Vieille demeure ou antique secrétaire, ces reliques du passé participent à l'ambiance de mystère qui les entoure et sont souvent même à l'origine de l'irruption de l'étrange dans leur existence...
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