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EAN : 9782809818413
350 pages
L'Archipel (16/03/2016)
2.77/5   68 notes
Résumé :
En 1842, Charlotte et Emily Brontë quittent leur Yorkshire natal pour parfaire leur français à Bruxelles.
D’un naturel enjoué et curieux, Charlotte rêve de conquérir sa liberté. Sur place, elle et sa sœur font connaissance de Claire Heger, la directrice du pensionnat qui les héberge, et de Constantin, son époux, qui y enseigne le français.
Charlotte voit en cet homme le symbole de l'intelligence et de la virilité. Ce maître, qui joue de son pouvoir sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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En 1842, Charlotte et Emily Brontë arrivent à Bruxelles dans une pension de jeunes filles pour apprendre le français.
Charlotte s'habitue vite à la vie bruxelloise, plus confortable que dans son Yorkshire natal.
Pour Emily, c'est plus pénible, elle reste très attachée à sa région natale.
La pension est dirigée par Claire Heger, mariée à Constantin Heger. Celui-ci est professeur de français dans l'institut dirigé par sa femme et dans l'athénée de garçons d'à côté.
Certains soirs, il part dans les quartiers populaires donner cours de français à des jeunes ouvriers afin qu'ils puissent s'élever dans la société.
Charlotte va tomber sous le charme de Constantin qui ne restera pas insensible à ses charmes.
L'auteure, Jolien Janzing, spécialiste de littérature anglaise du 19ème siècle déclare que cette idylle sera le point de départ de l'inspiration de "Jane Eyre", que Constantin Heger prendra les traits d'Edward Rochester et Charlotte ceux de Jane.
Dans le livre, nous abordons les classes bourgeoises, ouvrières mais aussi l'entourage du roi Léopold Ier.
En 1842, avec ce roi, nous vivons les balbutiements de la Belgique, indépendante depuis 1830 avec son tout premier roi qui se révèle amateur de chaire fraîche en la personne d'Arcadie Claret. Vrai, pas vrai, j'ignore.
Pour une Belge, c'est intéressant de se promener dans la capitale si bien décrite.
Le roman est très bien écrit et finement traduit, l'auteure est imprégnée de l'époque qu'elle étudie.
J'ai eu l'impression que le livre était rédigé par une auteure de cette époque. Pour une spécialiste, elle ne tombe pas dans un travers didactique, elle se montre romancière avant tout.
Intéressant, humain et passionnant.

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MASSE CRITIQUE SEPTEMBRE 2017
Merci à BABELIO et à ARCHIPOCHE
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Ce livre me tentait et me voilà ravie même si rien de nouveau…
J'ai pris plaisir à le lire parce que c'est la vie de Charlotte BRONTE avant qu'elle soit une écrivaine connue et reconnue, et aussi parce que c'est les prémices de son roman Jane Eyre.
A relire pour se remémorer (mais inutile pour beaucoup d'entre nous) le roman culte « Jane Eyre ».
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Ouh là là "l'amour caché de Charlotte Brontë", tu parles !! Pour qui a lu deux minutes sa biographie, c'est du réchauffé !! Oui, Charlotte a été étudier le français à Bruxelles, oui, elle y a traîné sa soeur Emily qui s'y est morfondue, oui, elle est tombée amoureuse de son professeur, Constantin Héger, l'époux de la directrice du pensionnat...Ce qui s'est vraiment passé, par contre, tout le monde l'ignore, mais à mon avis, absolument rien...Avis fondé sur la lecture assidue de Villette, le troisième et dernier roman de Charlotte, qui raconte exactement la même histoire que ce livre, mais alors en un million de fois mieux...Villette est torturé, passionné, profond, tortueux, fanatique, névrosé, prodigieusement réussi...Quand ce petit livre réussit à faire des soeurs Brontë deux grandes godiches mièvres et fleur bleue...Sacrilège ! En plus, on dirait à la lecture qu'elles n'ont jamais écrit une ligne, qu'elles n'ont pas passé leur enfance à écrire de grands cycles romanesques de milliers de pages échevelées...Bref, n'importe quoi, en gros.
Et puis je ne sais pas, en parallèle, on suit une dénommée Arcadie Claret, 16 ans, dont la mère veut faire la maîtresse du roi Léopold...C'est quoi le rapport avec le schmilblik ???
Je passe.
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Je ne lis que très peu d'ouvrages contemporains, j'en achète encore moins. J'ai croisé L'amour caché de Charlotte Brontë en passant devant le rayon culturel de mon hypermarché et je me suis laissée séduire par le titre et la jolie couverture – en lien avec mes lectures habituelles – et le fait que l'auteur soit spécialiste de littérature anglaise du XIXe siècle. Sans m'attendre à quelque chose de réaliste (il est bien dit que c'est un roman), je pensais au moins y retrouver l'ambiance des romans d'Austen, de Gaskell, et bien sûr des soeurs Brontë.

Sauf que pas du tout. Ce roman n'est rien d'autre qu'un Cinquante nuances de Grey version XIXe siècle, le sadisme en moins : "[...] monsieur vient de lui prendre le bras, et dès lors elle se comporte telle un chien fidèle au bout de la laisse de son maître". "Il glisse une main sous ses jupes ; elle est trempée. Il est son maître, elle lui appartient". Heureusement, pour ce qui se passe sous sa ceinture à lui, on ne parle que de « virilité » ou d' « intimité ». La bienséance et la pudeur sont sauves.

Ici, les breuvages sont immanquablement "fumants", le froid toujours "mordant" et la pluie est "fine et glacée". Cette surabondance de qualificatifs, de même que le recours fréquent à des comparaisons ("pareil à...", "telle...") et à des métaphores, pas toujours heureuses d'ailleurs ("Les journées au pensionnat ressemblent aux pigeons sur les toits de Bruxelles : il n'existe que peu de différences entre elles. Elles viennent et puis s'en vont, soit en silence, soit en battant des ailes et en roucoulant.") semblent vouloir donner de l'épaisseur au récit ; ils ne font que lui conférer un style de littérature bas de gamme, quand ils ne sont pas, en plus, un peu absurdes : "Un printemps [...] qui dépose des feuilles de fougères ou de palmier glacées sur les vitres du pensionnat". Ah bon. Ah, et aussi, on "jette" un châle sur ses épaules. C'est beaucoup plus élégant cette nonchalance, cette attitude faussement négligée. Marc Lévy ne dira pas le contraire.

Enfin, en plus de cruellement manquer de subtilité, cela devient parfois carrément grotesque :
"– Maman, puis-je entrouvrir les lèvres quand le roi me donne un baiser ?
[...]
– Tu parles bien des lèvres de ta bouche, n'est-ce pas ?".

Voilà… Autant dire que c'est une énorme déception et qu'on ne m'y reprendra pas. Ce n'est pas un roman à conseiller aux inconditionnels de Charlotte Brontë ou de littérature classique anglaise. Je laisse cependant une étoile pour la psychologie de Constantin Heger, qui est la plus poussée (les autres personnages sont malheureusement sans relief), et c'est finalement le seul aspect crédible de ce roman.

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J'ai cru faire une belle découverte en me replongeant dans l'univers des soeurs Brontë mais franchement je suis un peu déçue de l'évolution de ma lecture au fil des pages.
Tout commençait bien au départ, j'avais cette impression de me retrouver à l'époque du XIXe mais j'ai vu la petite flamme de ma bougie perdre de son intensité petit à petit.
Certes l'histoire du professeur et de cette relation avec Charlotte je la connais bien mais il m'a manqué cette étincelle qui n'a pas pu me satisfaire jusqu'au bout.
L'ennui a été plus fort de bout en bout et a pris de la force, c'est bien dommage car jen attendais plus de ma lecture.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Cette jeune femme à la constitution délicate vient de se lancer dans une aventure dont elle se révèle incapable de prévoir les conséquences. Ce soir, Londres, puis, d'ici quelques jours, Bruxelles, capital d'un bien curieux pays. Comment parviendra-t-elle à se débrouiller là-bas quand, déjà, l'anglais qu'on parle à Londres lui semble si différent de celui dont on use dans sa région ? Bruxelles est la ville du Français et du Flamand. Quelle écervelée !
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...les idées de Constantin sur la beauté du sexe faible diffèrent de l'opinion générale. Il n'est pas le genre de garçon à se pâmer devant l'opulence des modèles féminins de Rubens ou les grâces au pas léger de Raphaël.
Il se sent plus attiré par celles que ses congénères ne remarquent même pas.
...
Et s'il est par ailleurs conscient de ses propres défauts physiques, il sait avec assurance qu'ils ne l'empêchent nullement d'être un homme.
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- Monsieur, commence-t-elle après l'avoir rattrapé. Etes-vous satisfait du cours que vous avez donné ce soir?
...
- Miss Charlotte, dit-il avec emphase, comme étonné de la découvrir soudain à côté de lui. mais bien sûr. Oui, oui, je suis ravi. Les ouvriers flamands sont mes élèves préférés. Ils se montrent tellement plus avides d'apprendre que mes demoiselles du pensionnat.
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Emily Brontë ne se projette jamais dans l'avenir, car dans l'avenir elle n'attend strictement rien. Quant au présent... Qu'est-ce qui, dans le présent, serait susceptible d'éveiller, fût-ce l'espace d'un instant, son intérêt ? Elle psalmodie les mots français et les règles de grammaire à la façon dont une religieuse égrènerait son rosaire. Sa conscience finit ainsi par se réduire à une membrane si mince que le présent se dissout dans la brume.
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Dans cette ville industrielle enveloppée de brouillard marron, à cette table près de la fenêtre, Charlotte jette aux orties sa docilité. Son chagrin a cédé le pas à la mélancolie, la mélancolie à la colère, la colère à la décision de raconter une histoire extraordinaire.
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Videos de Jolien Janzing (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jolien Janzing
L'amour caché de Charlotte Brontë de Jolien Janzing aux éditions L'Archipel
1842. Deux des s?urs Brontë ? Charlotte et Emily ?, âgées de 26 et 24 ans, quittent leur foyer austère pour Bruxelles, où elles vont suivre des cours de français. D?un naturel enjoué et curieux, Charlotte rêve de conquérir sa liberté. Sur place, elle et sa s?ur font connaissance de Claire Heger, la directrice du pensionnat qui les héberge, et de Constantin, son époux, qui y enseigne le français. Charlotte voit en cet homme le symbole de l'intel-ligence et de la virilité. Ce maître, qui joue de son pouvoir sur ses jeunes élèves, devient vite l'objet de ses fantasmes, tant intellectuels, physiques que sentimentaux. Le retour en Angleterre est rude, d?autant qu?avant son départ Constantin lui a avoué qu?il partageait ses sentiments. Charlotte n?aura dès lors qu?une idée : fuir et retourner à Bruxelles pour vivre sa passion, quitte à s?y consumer? Une histoire d?amour, teintée de scandale, qui inspirera son premier roman, Le Professeur (Archipoche), paru après sa mort survenue en 1857.
http://www.lagriffenoire.com/14070-divers-litterature-l-amour-cache-de-charlotte-bronte.html
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