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La malédiction de Gabrielle tome 2 sur 2
EAN : 9782081375222
368 pages
Flammarion (02/11/2016)
3.68/5   56 notes
Résumé :
1348. La peste fait rage dans Paris et l'épidémie a changé la face du royaume. Aurait-elle aussi changé Gabrielle ? Déterminée à être maîtresse de son propre destin, plus rien n'arrête cette femme bafouée par son mari, joueur acharné qui dépensait leurs quelques sous dans les pires tripots et les plus sombres bordels. Elle quitte la capitale avec sa fidèle Adeline, emportant avec elle une peinture mystérieuse que les puissants veulent posséder coûte que coûte. Dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Gabrielle d'Aurillay, enceinte, a très longtemps admiré son mari Henri jusqu'au jour où elle l'a découvert sous son vrai jour : un escroc, buveur, coureur de jupons.
Elle quitte alors Paris frappé par la peste,avec Adeline, sa fidèle gouvernante. Elle emporte un diptyque de grande valeur qui va lui permettre une vie confortable dès qu'elle l'aura revendu, pense-t-elle.
C'est sans compter sur la détermination du clergé et du moine dominicain Urbano Greco décidés à retrouver cette peinture à tout prix.
C'est un roman policier qui se passe au Moyen-Âge en 1347.
Ce qui m'a le plus intéressée, c'est l'écriture de l'auteure très compréhensible pour nous mais elle utilise bien le vieux français et là, c'est truculent car toutes les expressions , les mots sont expliqués de manière très vivante en bas de page.
Ma surprise a été grande de voir que Andrea H. Japp a une solide formation de scientifique en plus de son intérêt pour l'Histoire.
En début de livre, elle résume le premier tome, elle dresse la liste des personnages et en fin de roman, elle donne des détails historiques sur la période et cette affreuse maladie de la peste qui avait ravagé une bonne partie de l'Europe.
Un livre très intéressant pour qui aime les mots, l ' Histoire et les aventures.
Je l'avais déjà lu voici quatre ou cinq ans mais bien plus distraitement que maintenant où je l'ai relu en prenant mon temps et dans un autre contexte .
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N'ayant pas lu le premier tome, je me suis tout de même laissé tenter par le roman d'Andrea H. Japp. Malgré un lien étroit avec le livre précédent, l'histoire est accessible dès ce deuxième volume puisqu'un petit résumé et une liste des personnages permettent de planter le décor.
Nous voilà donc projeté quelques siècles auparavant, en 1348, pendant que l'épidémie de peste noire ravage les ruelles du vieux Paris.
Dès le début du roman, l'auteure nous plonge dans cet univers trouble et instable qu'était le Moyen-Âge, et ce par plusieurs moyens.
Le plus remarquable d'abord, le point que j'ai préféré, a sûrement été l'écriture en elle-même. D'un style extrêmement riche, l'auteure a su me remémorer mes cours d'ancien français !
En effet, usant d'une langue ancienne, de nombreuses notes occupent le bas des pages. Ces enrichissement linguistiques, étymologiques et historiques imprègnent chaque ligne du roman d'un réalisme passionnant. Historienne et romancière, Andrea H. Japp porte une double veste et le résultat est très convaincant.
J'ai également aimé les personnages qui sont très éloignés des clichés que nous pouvons rencontrer dans des romans empruntant la même époque. Effectivement, les caractères des protagonistes sont aussi sombres que leur époque. Ici, les femmes se servent de leurs statuts pour arriver à leurs fins et la puissance ne rime pas avec bonne naissance. J'ai particulièrement apprécié le personnage de d'Adeline, la matrone de Gabrielle. Forte et franche, elle ne se limite pas à son propre rang social et s'émancipe de toute autorité.
Dans ce roman, la part des femmes est supérieure de celle des hommes. Les veuves ne se cachent pas sous leur voilage de deuil, ou seulement pour dissimuler un sourire en coin, tandis que les religieuses cachent de vils désirs entre les perles de leurs chapelets.

La trame, découpées en plusieurs évolutions de plusieurs personnages est très bien construite. Les protagonistes font preuve d'un réalisme psychologique et nous percevons leurs changements. le personnage de Gabrielle est selon moi l'un des plus intéressants. Bafouée par un mari, elle s'émancipe alors des hommes et fait preuve d'une grande puissance. Doté d'une grande sensualité littéraire, ce personnage porte autant bien la robe de dame que le pantalon d'homme ! Cette ambiguïté donne un trait ambivalent au personnage presque insondable de Gabrielle.

Ayant déjà lu quelques romans dont l'histoire se passe au Moyen-Age, j'ai souvent été confrontée à un style très chevaleresque avec des trames composées de belles dames en détresse, de preux chevaliers bravant moult dangers, un peu cliché. Or, dans ce roman, pas du tout. le style est loin d'être lyrique, bien au contraire. Brutal et sans ménagement, le déroulement de l'histoire reste très proche de la réalité historique. Il ne s'agit pas d'une intrigue amoureuse ni d'un sauvetage, mais plutôt de la quête sournoise d'un objet d'art et surtout d'une vengeance féminine.

Ce livre est un divertissement mêlé d'un voyage dans le temps. Passionnée d'Histoire, j'ai appris une quantité de choses sur les coutumes au Moyen-Age, l'Ancien Français (que j'avais déjà étudié) et même sur certaines figures historiques emblématiques. le mystère de cette sombre époque donne du suspense à la trame générale. Des oeuvres d'art interdites... des livres cachés au Vatican uniquement lus par des illustres papes, des complots alliant des personnes d'ordres des plus éloignés... ce roman fait preuve d'une richesse extraordinaire.

Le vocabulaire est si précis qu'il est presque possible de sentir les effluves d'alcools mauvais et de chou sortir des fameux tripots ! Quel plaisir de lire un roman qui offre de véritables images, le lecteur se mute presque en un spectateur et le schéma cinématographique anime chaque scène. Peut-être d'un jour, les romans d'Andrea H. Japp seront adaptés au cinéma ?

J'ai également beaucoup apprécié les annexes à la fin de l'ouvrage. Il y a notamment une petite explication au sujet des origines de l'épidémie de Peste Noire en Europe. Cet approfondissement nous aide à mieux comprendre ce mal qui a traversé de nombreuses périodes historiques. Les explications scientifiques de l'auteure sont très claires et les références aux sciences d'autres civilisations sont passionnantes.

Un mot sur l'esthétisme du livre. Édité chez Flammarion, le roman est très beau. La couverture sombre et inquiétante, ça nous plonge directement dans l'univers de l'histoire. J'ai également beaucoup aimé la deuxième et troisième de couverture colorées en rouge vif. Peut-être une mise en garde sur le caractère sanguinolent de certaines scènes ?

Pour finir, j'ai passé un très bon moment pendant cette lecture. Peut-être que je conseillerais tout de même de lire le premier tome avant le second. Plusieurs personnages ont déjà un passé intéressant rattaché au premier volet de la saga, il est donc parfois difficile de cerner le caractère de ces derniers.

Pour les amateurs d'Histoire, la série La Malédiction de Gabrielle sera un véritable voyage dans le temps avec Andrea H. Japp en tant que guide.

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Ce deuxième tome commence par un petit rappel de sorte à se remémorer les aventures de Gabrielle et Adeline. Petit rappel fort appréciable.
Les deux femmes se sont enfuies de la capitale contaminée par ce qui semble être la peste mais l'épidémie gagne du terrain.
En plus de la menace de la maladie, le mystérieux diptyque continue d'attirer les convoitises et plusieurs personnes sont à leurs trousses, n'hésitant pas à occire pour s'en rapprocher.
Et là, patatras ! le chapitre se termine par "À suivre..."
Quelle fin abrupte ! Quelle déception, d'autant plus qu'il ne semble pas que la suite ait été publiée.
Je reste sur ma faim et en suis assez désappointée !
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Deuxième tome de la série La malédiction de Gabrielle. À l'ombre du diable est la suite direct du tome précédent. Comme il y avait beaucoup de personnages et que je ne voulais pas perdre le fil, j'ai décidée d'enchainer les deux tome l'un a la suite de l'autre. Habituellement je ne le fais pas car je m'ennuie vite. Et ici, le deuxième tome de cette série est particulièrement morne.
À l'ombre du diable suit encore la mère Musard et la jeune Gabrielle qui tente de monter les échelons mais surtout, de partir le plus loin possible de la peste. En contre poids, l'histoire du dyptique religieux demeure présente et prend de l'importance. Ce tome est pourtant bien terne quand ont le compare au premier de la série. Tout du long je me ne comprenait pas, me disant qu'il fallait régler les histoire pour arriver à la fin avec une histoire terminée. Quand j'ai vue les mots A suivre, j'ai été vraiment déçue. D'autant plus qu'il semble impossible de mettre la main sur le tome 3, si tant est qu'il existe! Moi qui n'avait encore rien a dire contre l'auteure; je risque bien de devoir le faire à partir d'ici.
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Royaume de France- 1348

J'ai enchaîné immédiatement après « le fléau de dieu » par ce tome.
Le début m'a paru un peu longuet car il résume le tome 1. Une fois cette partie passée, l'histoire m'a à nouveau convaincue : Gabrielle a beaucoup muri et les difficultés de la situation (entre l'épidémie de peste et plusieurs hommes louches qui cherchent à s'emparer d'un mystérieux diptyque en sa possession), elle ne s'embarrasse plus de scrupules et elle regorge d'idées pour se tirer de ce mauvais pas.
De nouveaux personnages (des espions du pape Clement) viennent dynamiser l'ensemble.
Ce tome 2 finit sur une ouverture pour un tome 3, je vais de ce pas voir s'il est sorti...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il avait traversé la moitié de Paris à vive allure, une allure de jeune homme, en dépit de son âge canonique *. Il n'avait croisé que quelques passants qui filaient tête baissée, se tenant à distance des autres. La peste n'épargnait nul : ni ceux qu'elle terrassait, ni les encore vifs qui voyaient maintenant l'ennemi en chaque autre, chaque sourire, chaque geste, chaque mot. Chacun devenait une menace à fuir, un possible suppôt du diable.
* Plus de quarante ans. Âge que devait avoir une servante pour travailler chez un ecclésiastique.
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- Un comment on appelle ça...deux p'tites peintures réunies.
- Un diptyque? feignit de s'étonner l'ancien dominicain.
...
- Décris.
- Ben, not'Seigneur en croix, avec un parchemin doré derrière. J'm'en souviens parce que c'est ben l'premier Christ glabre et à cheveux courts que j'voyais.
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L'idée d'une supériorité qui naissait d'elle-même et n'avait besoin de rien d'autres que cette conviction : on était supérieur parce qu'on en est certain.
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