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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 4 sur 26
EAN : 9782253114086
480 pages
Le Livre de Poche (18/10/2006)
3.68/5   657 notes
Résumé :
Étrange cérémonial que de préparer l'autopsie d'un homme qui n'est pas encore mort…
C'est pourtant à quoi s'occupe le médecin-légiste Kay Scarpetta, en ce soir de décembre, en attendant le corps de Ronnie Joe Waddell, qui ne sera officiellement déclaré mort sur la chaise électrique qu'à 23 h 05.
Cette même nuit, le corps d'un adolescent de treize ans est découvert, mutilé, contre une benne à ordures. Et l'on relève sur les lieux du crime l'empreinte d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 657 notes
La plume
Après Et il ne restera que poussière, j'ai ressorti celui-ci en (re)lecture parallèle (je lis plusieurs livres en même temps, généralement deux…). 26 ans après ma première lecture, il ne me restait pas beaucoup de souvenirs de l'intrigue, assez tordue il faut bien l'avouer.
L'enquête en elle-même est assez classique : des meurtres s'enchaînent à Richmond (Virginie), des meurtres qui ne semblent rien avoir en commun. Un petit détail toutefois interpelle Kay Scarpetta le médecin légiste expert : sur la scène de l'un des crimes une empreinte relevée est celle d'un homme exécuté quelques heures plus tôt, dont elle a elle-même fait l'autopsie… Impossible ?
On retrouve tous les personnages habituels de cette série : Kay Scarpetta (en deuil), le policier Pete Marino (en pleine déprime et au bord de l'infarctus), une petite nouvelle, la nièce de Kay, Lucy, dix-sept ans, véritable surdouée notamment en informatique (issue d'une famille dysfonctionnelle) et le profiler du FBI Benton (lui semble aller assez bien…). Bonjour l'ambiance ! On est à la veille de Noël mais inutile de préciser que l'esprit n'est pas à fêter la naissance du Christ et Santa-Claus, et ce d'autant que Kay est personnellement mise en cause par le gouverneur de Virginie, soupçonnée de malversations et même de l'assassinat de son assistante !
Et tout ce petit monde va parvenir à élucider cette série de meurtres grâce à une toute petite plume…
Relu sans déplaisir mais sans beaucoup d'émotion. Je vais (re)faire une pause dans cette série.
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La peine d'exception, c'est la peine capitale. le soir même de l'exécution sur la chaise électrique d'un tueur, qui a attendu 10 ans dans le couloir de la mort, ses empreintes digitales apparaissent, dans un crime rappelant, par son rituel, furieusement celui perpétré par le défunt.
Les descriptions détaillées des autopsies, puisque j'avais déjà lu un roman de Patricia Cornwell qui doit donc adorer nous en abreuver, sont aussi horribles qu'inutiles. Les descriptions détaillées des arcanes de l'informatique, durant des pages et des pages, susceptibles (et je me demande !) d'intéresser les experts, m'ont eux aussi laissée de marbre.
Bien sûr la figure de Kay Scarpetta, qui doute d'elle-même, qui travaille énormément, et se fait soupçonner de meurtre alors qu'elle cherche et se consume dans sa recherche du meurtrier, est touchante, ( comment expliquer qu'elle a fait un cadeau de 10 000 dollars, que sur une enveloppe contenant un foulard de soie, il y ait ses empreintes mais qu'elle n'a jamais voulu corrompre son assistante en lui donnant 300 dollars, comment expliquer son emploi du temps puisque vivant seule, elle n'a pas d'alibi ?)
On lit donc ce livre malgré les autopsies, on veut le finir et … ouf. Patricia Cornwell est dépressive, lit -on dans sa biographie. Cela ne m'étonne pas.
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De quoi ça parle ?
Aux Etats-Unis, peu avant les fêtes de Noël, Kay Scarpetta, médecin légiste, se prépare à pratiquer l'autopsie d'un condamné à mort Ronnie Joe Waddell.
Cette même nuit le corps d'un garçon de 13 ans est retrouvé mutilé dans la rue. Sur les lieux du crime, on retrouve les empreintes de Waddell. Peu après, Kay découvre que son ordianteur contenant des informations professionnelles confidentielles a été piraté. Sa collègue est retrouvée assassinée et tout l'accuse.
Avec l'aide de sa nièce Lucy, génie de l'informatique, et de Marino policier de son état, elle va tenter de résoudre les mystères liés à cette affaire et se battre pour prouver son innocence.

Mon avis :
Une peine d'exception, mais le livre ne l'est pas lui, exceptionnel. La quatrième de couverture m'a séduite, mais au fil des pages la déception est vite apparue.
C'est un roman policier assez fade comportant beaucoup de longueurs.
Le personnage principal Kay Scarpetta ne m'a pas plu, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Il y'a d'ailleurs beaucoup de personnages qui interviennent dans cette histoire, mais la façon dont ils sont présentés fait qu'on se perd dans ce flot de noms américains.
Les nombreux passages relatifs à l'informatique ont fini de me noyer dans le brouillard dans lequel je me suis perdue lors de ma lecture, c'est bien simple, je n'ai pas compris grand chose.
Le dénouement ne m'a pas apporté de satisfaction non plus. Une fin passable vite expédiée qui ne m'a pas convaincue.
En conclusion, c'est un roman bon pour les oubliettes dont je ne me souviendrai pas. J'ai d'ailleurs failli arrêter ma lecture à plusieurs reprises tellement mon esprit était embrouillé par tous ces termes techniques, ces quiproquos dignes des casse-têtes chinois et ces rebondissements farfelus très américains.
Dommage....
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Ronnie Joe Waddel doit mourir sur la chaise électrique. Kay doit vérifier que Waddel est bien déclaré mort.
Or, on retrouve, lors de cette même nuit, un gamin mutilé dans une benne à ordure. Les premiers indices font apparaître les empruntes de Waddel.
Un vrai roman policier cette fois !!
Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tète la première dans ce livre pour en connaître le dénouement.
J'ai apprécié
Bonne lecture à vous
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Ma petite mécanique qui roule bien.


Il ne faut pas se le cacher, les Kay Scarpetta, c'est toujours le même schéma, et c'est pour cela que je les lis en mode détente complet. Qui plus est, c'est une relecture et je ne m'en lasse pas. Je me souviens aussi parfaitement des vacances où je l'avais lu la toute première fois. Comme toujours, en Corse, comme toujours à la plage et même recroquevillée dans mon plaid, le plaisir est toujours là. Et il faut dire qu'on en a pour notre argent dans cette épisode car nous avons : le retour de Lucy qui a bien grandi et qui donne les quatre vérités à sa tante, pas une mais trois intrigues qui se regroupent à la fin, un piratage d'ordinateur, un pétage de plomb, et Marino qui s'inquiète pour Scarpetta.

Bref, c'est comme se refaire inlassablement la même recette de cookies que me préparait ma maman pour le goûter. On peut le lire quasiment les yeux fermés mais on aime toujours. Alors vous allez me dire que je vais me lasser à force. Que nenni. Evidemment, si je me lisais tous les Kays Scarpetta d'un coup d'un seul, les répétitions m'énerveront au plus haut point. Mais la recette de cette saga, c'est comme les cookies, il faut en prendre par ci par là et vous ne serez jamais écoeurés.


On découvre tout de même quelques petites réflexions données sympathiquement par l'auteur.

La toute première réflexion, c'est bien entendu sur la famille. Kay a une mère qui veut être omniprésente, une soeur qui n'aime personne à part elle même, une nièce qui elle a du coup un gros problème d'amour et Kay qui est en deuil de Mark, son grand amour, et qui a un manque d'enfant, manque qu'elle arrive à combler avec le lien qu'elle a avec sa nièce. Mais depuis le décès de Mark, elle s'est éloignée d'elle et Lucy va bien nous le faire sentir en répondant présente pour aider sa tante préférée mais en lui claquant comme il faut ses quatre vérités. Ce qui fera avancer Kay.

On a aussi une réflexion quelque part sur le port d'armes aux Etats Unis et sur la peine de mort. C'est vraiment époustouflant car la réflexion de Patricia Cornwell se fait sans prise de position. Elle nous montre juste à sa manière comment les Américains la perçoivent et je dois dire que cela fait froid dans le dos.

Enfin, nous avons aussi les dérives du système, entre piratages informatiques, désinformation par les médias, manipulations politiques pour trouver un bouc émissaire. Ce qu'encaisse notre médecin légiste et comme toujours à la limite de l'exagération mais c'est pour montrer à quel point c'est une femme forte, il ne faut pas l'oublier.

En bref : bien contente de l'avoir relue. Ma mémoire s'est rafraichie. Je pense que vous en aurez un autre dans le courant du mois, surtout s'il fait beau le temps d'un week end (il faut rentabiliser le jardin, n'est-il pas?)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
L'amour fait ressortir le meilleur et le pire de nous-mêmes. Un jour on est généreux et sensible à l'excès, et le lendemain on tuerait tout le monde. Notre vie devient un balancier entre les extrêmes.
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Je me souvins que Marino m'avait confié un jour que lorsque Wesley rentrait de ses descentes dans les pénitenciers de haute sécurité du pays, il était livide et comme vidé de son énergie vitale.
Le poison que distillaient ces hommes et qu'il était contraint d'absorber le rendait presque physiquement malade.
S'y ajoutait cette sorte d'attachement pathologique que certains détenus lui témoignaient et qu'il devait tolérer.
Quelque uns des pires sadiques de la terre lui écrivaient régulièrement et n'oubliant pas de lui envoyer une carte de voeux pour la nouvelle année, s'enquérant de la santé de sa famille.
Qui se serait donc étonné du sombre fardeau qui semblait peser en permanence sur cet homme, ou des silences dans lesquels il s'égarait parfois ?
Il offrait à ces monstres ce que nul d'entre nous n'aurait supporté : il leur permettait de tisser un lien avec lui, en contrepartie des informations qu'ils lâchaient.
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- Docteur, je me demande s'il y a un moyen d'éteindre ce foyer de controverses avant que l'incendie n'échappe à tout contrôle, déclara-t-il sur le ton lénifiant propre à la bonne société virginienne.
- J'espère bien qu'il existe un moyen, gouverneur.
- Alors expliquez-moi pour quelle raison vous refusez de coopérer avec la police.
- Je préférerais d'abord solliciter les conseils d'un avocat, mais je n'ai pas eu le temps jusqu'à présent. Je ne considère pas mon attitude comme un refus de coopérer.
- Vous avez parfaitement le droit de ne pas vouloir vous porter tort, répliqua-t-il avec lenteur. Mais le simple fait d'invoquer le Cinquième Amendement ne fait qu'épaissir le nuage de suspicion qui vous entoure. Je suis sûr que vous en avez conscience.
- J'ai surtout conscience que je serai la cible d'attaques quelle que soit mon attitude.
.../...
- Dr Scarpetta..., je crois comprendre que vous refusez de coopérer en remettant les documents susceptibles d'étayer vos déclarations.
- Personne ne m'a notifié officiellement que j'étais soupçonné de quoi que ce soit. Et en tout état de cause, je n'entends pas renoncer à mes droits.
.../...
- En résumé, vous refusez donc de vous soumettre à un examen.
.../...
- Je ne suis pas aveugle, gouverneur, et je n'ai rien commis d'illégal, répétai-je. L'examen des faits le montrera. En attendant, je ne souhaite pas discuter de ce sujet avant d'avoir consulté un avocat.
.../...
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Chacune des conversations que nous eûmes durant les semaines qui suivirent me captiva jusqu'aux petites heures du matin. Nos mots dépassaient leurs propres sens. ils se métamorphosaient, devenant notes de musique, s'associant pour produire un mystérieux mais inévitable crescendo, dont l'accord final fut atteint une nuit, avec toute l'imprévisibilité et toute la force d'un accident. (P306/307)
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M'abattre ne tuera pas la bête. La pénombre est sa complice, le sang et la chair ses délices. Parce que vois-tu mon frère, lorsque tu pense que tu peux enfin fermer les yeux, c'est le moment d'être aux aguets.

Un pêché en appel un autre.
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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