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EAN : 9782246790204
304 pages
Grasset (24/10/2012)
3.08/5   136 notes
Résumé :
- Croyez-moi, il est possible de mener sa vie en disant tout. Une existence sans déni ? Sans angle mort ! s'écria la jeune femme.
- Vous n'avez donc aucun secret ?
- Si, des montagnes ! rétorqua-t-elle.
- Alors ?
- Mes secrets me construisent, mes angles morts me détruisent.
Puis elle ajouta avec jubilation :
- A Noël, j'offrirai le plus beau des cadeux : ma vérité ! A ceux que j'aime, ma famille. C'est comme cela qu'il fau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 136 notes
Bien que je n'étais pas très enthousiaste au cours des cinquante premières pages de ce livre, j'ai assez vite changer d'opinion. Ce dernier pourrait très bien s'appeler le roman de ma vérité, la fin des secrets de famille ou encore tout simplement le roman de Norma mais c'est exprès que l'auteur a choisi ce titre "Joyeux Noël' afin de berner son entourage mais plus spécialement ses lecteurs. Et l'on peut dire que c'est réussi car je ne m'attendais absolument pas à découvrir un roman de la sorte.

L'histoire est celle de la famille Diskredapl, surnommée aussi le clan des "Impensable". Mais lorsque je parle d'histoire, je devrais plutôt dire Des Histoires car dans cette famille-là, celles-ci sont on ne peut plus nombreuses et qui plus est, pas toujours bonnes à raconter, même au sein de sa propre famille. C'est pour cela qu'un beau matin de janvier 2004, la vie de tout un chacun bascula dans cette famille car Norma, l'héroïne de ce roman mais aussi l'arrière petite-fille de Népomucène Diskredapl ("le fondateur du clan") révéla certaines vérités, pas toujours bonnes à dire - et encore moins à entendre -, décidant ainsi de rompre tout les tabous et les non-dits qui existent depuis trop longtemps sans cette famille, dans le seul but de se faire bien voir des gens du village et de sauver les apparences. Tout se déroule dans une petite île au large des côtes de la Bretagne où la famille se réunit chaque année pour passer les fêtes de Noël et c'est ainsi qu'en montrant l'exemple et en s'attirant les foudres de sa famille entière, Norma deviendra un exemple à suivre pour toute l'île.

Un roman empli de vérité (c'est logique puisqu'il s'agit du thème principal de l'ouvrage) et qui nous amène aussi à méditer sur nous-mêmes et à être sincère, tout d'abord avec soi mais encore plus avec les êtres qu'on aime. de toute façon, peut-il réellement y avoir amour dans une vie bercée et baignée dans le mensonge ? Je ne le pense pas, tout comme Norma et l'auteur lui-même. A découvrir !
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"Sans doute faut-il mourir un peu pour renaitre à soi,"
C'est une vraie renaissance qui attend Norma, "l'entêtée" au delà des non-dits car cette renaissance la délivrera lors d'un Joyeux Noël (d'où le titre un brin ironique) le 24/12/2010, "jour de naissance" de la vérité lors des retrouvailles de sa tribu enchainée par de lourds secrets.
Alexandre Jardin, lors d'une dédicace de son récit autobiographique Des gens très bien (dévoilant des secrets de famille sulfureux) a rencontré la "solaire" et "magnifiquement vulnérable" Norma qui lui fait écrire sur la page de garde à Norma "qui a été violée" et lui balance tout à trac qu'elle a été également intenée.Elle l'invite sur son île de Bretagne, en tout bien tout honneur (dixit Alexandre Jardin lors d'une soirée littéraire, avec fous rires garantis à la librairie Charlemagne de Toulon) où il se rend puisque ce sujet des "angles morts" qui nous détruisent le touche de près!
Dans Joyeux Noël il nous raconte l'histoire de cette tribu "extravagante"sur 7 ans.
Joyeux Noël débute par la présentation des membres de la famille Diskredapl avec des formules très imagées (du genre pour Colombine "une tristesse aux omoplates saillantes" et une "peau mitée").
Puis vient le récit aux personnages ubuesques. Un maire qui "trinquait pieds nus" lors de l'inhumation de la grand-mère de Norma. Un mort, mort de trop jouir dans le ventre de sa femme.Un Hyppolite surnommé "Trop" se gavant autant de kilomètres que de conquètes.Un Félicien qui n'est pas dans son cercueil, un peu beaucoup fasciste sur les bords.Un Zinzin "sexuellement omnivore" bourré de "tics nerveux". Une Gwenaëlle qui s'obstine "à paraitre vierge".
Puis ce sera la grande tempête au propre et au figuré.Qui a le "judaïsme refoulé", qui se suicide,qui a frappé sa femme,qui est autiste,homosexuel,bâtard,alcoolique? Et toutes ces grossesses ou avortements cachés!
Voilà la grande marée noire déclenchée sur fond de haines,vengeances et jalousies!
Alexandre Jardin s'en donne à coeur joie et déploie ici beaucoup d'humour pour alléger la violence sous-jacente! Norma tousse parfois un brin asthmatique mais parait fière de son courage.Heureusement l'amour de son pêcheur sauve tout et ses émissions radio la remplissent d'énergie.
Alors faut-il tout dire?
Large débat! Joyeux Noël est un véritable témoignage d'une vérité bonne à dire!
En fin de livre l'auteur nous offre quelques photos personnelles pour étayer ses convictions: par exemple à gauche il se montre nu (la main pudique toutefois!!!) et rit pour expliquer sa gêne de révéler son embonpoint.A droite: "angle mort" le voilà habillé pour dissimuler sa souffrance et donner une image de lui plus flatteuse.
"Les pages de doute c'est fini" conclut-il en montrant sa main gauche baguée. Oui, puisqu'il l'affirme, mais faut-il révéler des secrets qui touchent autrui et peuvent les détruire?
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Alexandre déballe et le déballage est violent ! Après Des gens très bien, voici Joyeux Noël, dans la continuité des vérités qui sont, parait-il, bonnes à dire.
Je voulais lire « Des gens très bien », mais le hasard a fait que c'est « Joyeux Noël » qui m'est d'abord tombé sous la main.
Dans le cadre pittoresque d'une île bretonne du coté de Sein et d'Ouessant, qu'il détaille avec force lignes inspirées de remous et de ressac, c'est Norma, la fille solaire de Félicien qui est à l'origine de l'histoire et du déballage familial. Considérant la face cachée de sa famille haute en couleur, elle décide de renoncer à la logique toxique des secrets car le gardien des secrets en devient vite prisonnier. Et donc, Joyeux Noël ! , c'est l'injonction que lance la grand-mère Gwen à sa famille au soir de Noël, après avoir déballé à chacun les horreurs qu'ils ont commises dans leur vie et soigneusement cachées à tout le monde : adultère, coucheries avec les allemands durant la guerre, violences, inceste… la liste n'est pas exhaustive . Ainsi l'ancêtre Nepomucène s'est-il éteint dans les bras d'un évèque, Félicien, crapule immonde et admirateur d'Hitler a financé le mur de l'Atlantique et spéculé sur les biens des juifs marseillais, Zinzin était un érotomane addictif, Hippolyte a battu sa femmes et violé ses deux filles, quant à Gwen elle-même…
Si je comprends parfaitement l'intention d'Alexandre Jardin d'en finir avec le mensonge et les faux-semblants qui ont empoisonné son histoire familiale et sa conscience, je ne vois pas bien l'intérêt d'en faire un roman improbable sur une famille de désaxés, quitte à décrédibiliser son propos. Un propos grave et dramatique qu'il traite sur un ton complètement loufoque, baroque, extravagant et fantasque, gageons qu'il ne peut pas s'en empêcher…
Et pour faire bonne mesure, Alexandre qui ne veut plus rien cacher publie en postface sa feuille d'impôts et autres vérités pas toujours faciles à assumer…
J'ai lu Bille-en-tête, le Zèbre, Fanfan et le Petit Sauvage : on peut dire qu'Alexandre Jardin, s'il est à l'aube d'une nouvelle vie, est dans la continuité au point de vue de l'écriture. Utilisant la métaphore comme une mitraillette, baignant dans l'excès et le loufoque, je dois avouer que sa prose me lasse et m'agace.
Cela ne m'empêchera pas de lire Des gens très bien que j'espère d'une autre facture.
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N°924– Juin 2015

JOYEUX NOELAlexandre Jardin – Grasset.

Après les révélations sulfureuses sur sa famille et spécialement sur son grand-père, Jean Jardin, directeur de cabinet de Pierre Laval, qui faisait l'objet d'un encensement familial mais que son petit-fils a osé démasquer (Des gens très bien, publié en 2011), l'auteur nous revient avec l'histoire d'une autre lignée, celle de Norma Diskredapl qui, encouragée par l'initiative « jardinesque », lui confie, lors d'une rencontre dans une librairie nantaise sa saga familiale personnelle. C'est l'histoire d'un « clan turbulent » nommé Diskredapl (impensable en breton) sur plusieurs générations qui s'est installé sur une île bretonne depuis le XIX° siècle mais qui est l'héritière d'une banque suisse. Un tel contexte ne pouvait échapper à la sagacité de notre auteur, familier des extravagants de tout poil. Il sera donc le témoin et le scribe de cette aventure aussi rocambolesque que fantasque. Les différentes histoires dont il se fait l'écho ne pouvaient pas ne pas influer sur lui-même puisque à la fin de son opus il va jusqu'à parler de lui, mais d'une manière plus précise que ne le font les écrivains qui d'ordinaire se cachent sous un masque. On peut même penser que ce parcours dans la vie des autres l'a carrément bouleversé puisqu'il se met à parler de ses revenus, à publier sa feuille d'impôts, sa photo « nu » et « habillé », son bulletin de vote (sans son adresse quand même). Comprenne qui pourra !

En fait, et bien que cela ne paraisse pas évident dès l'abord, ces deux romans sont liés puisque, selon ses dires, les Français lui ont su gré de dévoiler ainsi la part sombre de sa famille en leur en parlant. Ainsi, à son exemple, ils pouvaient maintenant parler des mystères de la leur. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'utilité de révéler des secrets de famille si lourds à porter soient-ils. Un esprit chagrin verra sûrement là une source d'inspiration qui sera aussi une source non négligeable de revenus. Ce n'est pas si sûr cependant et même si celui qui tient la plume est toujours tenté de relater l'histoire à son profit, j'ai toujours vu une sorte de catharsis dans l'écriture même si maintenant, je ne suis plus très sûr, pour l'avoir pratiquer moi-même, que cela soit forcément efficace. Salir sa famille, où plus exactement révéler ses secrets si jalousement gardés au nom de l'hypocrisie qui veut que de cela « on en parle pas » ne change rien à la réalité qui bien souvent rattrape ceux qui souhaitent la voir disparaître derrière le temps qui passe et qui génère, là aussi, une sorte de prescription. Et puis, secouer l'arbre généalogique ne rapporte pas toujours le succès même à un écrivain connu ! L'espèce humaine dont nous faisons tous partie est pleine de contradictions et de vices et si la religion a inventé la confession, quelque forme qu'elle prenne, c'est sans doute pour quelque chose. J'ai toujours été personnellement étonné quand, lorsque quelqu'un meurt, eût-il été de son vivant le pire des êtres, il se trouve transformé par sa mort même, en une sorte de saint sans reproche que le sens populaire transcrit dans cette formule sans appel à force d'avoir été répétée « Ce sont les meilleurs qui s'en vont », donnant à penser que ceux qui restent ne valent pas cher ! Et puis pourquoi parler ainsi de quelqu'un qui ne peut plus se défendre ? Toute vérité n'est pas bonne à dire, il faut sauver les apparences, cela aussi la sagesse populaire nous l'enseigne, alors à quoi bon ? Cette absolution, générale post-mortem, c'est un peu ce qu'on voudrait donner à ce pauvre Félicien qu'on enterre en ce jour de janvier 2004, oui, à moins que Norma ne vienne y mettre son grain de sel, c'est presque normal, en Bretagne. Et puisque le ton est donné, le roman se décline et il y en a pour tout le monde et tout y passe, les mensonges, les adultères, les trahisons, les lâchetés, la collaboration...la liste est longue et bien entendu non exhaustive. Ce faisant, elle va non seulement s'attirer les foudres de cette famille qu'elle a déstabilisée durablement en écaillant le vernis pourtant si laborieusement lissé mais elle va aussi réveiller toute cette parentèle et avec elle les secrets et les non-dits qu'elle maintenait bien jalousement cachés mais authentifiés par Maëlle, actuellement bistrotière mais qui a passé sa jeunesse comme peu discrète « demoiselle du téléphone », c'est à dire bien avant l'automatique. Ne parlons pas du curé, dépositaire de tous les péchés de l'île, et heureusement tenu au secret, mais lui aussi est « un pauvre pécheur ». C'est vrai que tout le monde s'y met lors de cette réunion de famille à Noël 7 ans plus tard et franchement, dans le domaine de la confession intime, ce n'est pas triste, d'autant que c'est contagieux !

J'ai retrouvé avec plaisir la verve et le style jubilatoire que j'avais tant apprécié chez cet auteur, notamment dans « Le Zèbre »(mais pas seulement). Son verbe est comme toujours truculent et je l'ai suivi volontiers dans les arcanes de cette famille vraiment pas comme les autres dont il nous présente les membres dès l'abord avec une certaine facétie[je note que la généalogie qui accompagne le roman est bien pratique]. La présence d'un policier et d'une enquête judiciaire en cours, la réapparition d'un des membres du clan disparu mystérieusement quelques dizaines d'années plus tôt, une série de lettres dilatoires donnent à ce roman une dimension policière qu'un suspens entretient adroitement.

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Après ses aveux sur le passé collaborationniste de son grand-père dans Des gens très bien, Alexandre Jardin s'inspire ici du témoignage d'une jeune femme venue lui révéler l'histoire de sa famille, des Impensables qui n'ont connu aucune limite dans leur vie, et à laquelle elle a résisté il y a 7 ans, se faisant bannir … Elle invite Jardin à assister à l'enterrement de sa grand-mère, qui sera le point d'orgue à la folie de la famille. "Je sentis alors combien nous habitons nos secrets de famille avant de les voir avec un peu de netteté [...] Chaque lignage semble posséder sa part d'"angles morts". Sans doute sont-ils même le meilleur ciment de nos clans, tout en les détruisant."

Jardin commence d'abord à nous parler de lui-même, puis il présente chaque personnage de la famille : tous sont incestueux, sexuellement dérangés, battent leur femme, etc. Norma, la jeune fille qui se détache du reste, veut parvenir au déballage des secrets familiaux, pour aboutir à une vie "sans angle mort." Elle continue d'ailleurs la tradition de son grand-père en rédigeant un carnet où les pages de droite sont les mensonges de sa vie quotidienne, et sur la page de gauche, la vérité. Son objectif est d'arriver à ne plus avoir que des pages de gauche, à être totalement clean dans son comportement, et d'inciter sa famille à faire de même. A vivre vrai, enfin.

Le dernier Noël en famille va être l'occasion du grand déballage …

Il n'y a pas à dire : c'est original. J'ai gardé les yeux écarquillés tout le long du livre tant l'existence de cette famille, perdue sur son îlot breton, semble impensable … "Vivre, pour ces gens-là, c'était exagérer. Et vaincre la normalité, en concassant les habitudes."

Mais je n'ai pu m'empêcher d'être agacée par le comportement intrusif de l'auteur, qui nous raconte une partie de sa vie, qui déballe son propre carnet de vérités à la fin avec sa carte d'identité, sa feuille d'imposition, etc. C'est là que j'ai dit "Stop" ! C'est là que je me suis dit que décidément, l'autofiction ce n'est vraiment pas pour moi, n'y voyant qu'un narcissisme primaire exacerbé qui s'épanche sur des pages et des pages, tenant le lecteur en otage et donnant l'impression non pas de tenir un roman mais de lire Closer (parfois). Ici c'est un peu le cas même si cela reste raisonnable, mais c'est déjà trop pour moi. de la vérité au voyeurisme, il n'y a souvent qu'un pas …

De même, le récit de Jardin est toujours dans l'excès : il ne mâche pas ses mots, n'hésitant pas à tomber dans le vulgaire, le scabreux, finissant par m'écoeurer et échouant dans son but qui était que le lecteur sorte en voulant vivre également dans la vérité. Il aurait mieux fallu qu'il reste dans la fable. Mais le retour à sa feuille d'impôts est de trop …

J'ai donc certes été intéressée par ce processus qui incite à accepter toutes les vérités : la fin est bonne quand tous les habitants de l'île se mettent à tout dévoiler sans pudeur … Mais c'est de la fiction : personne n'accepterait de laver son linge sale face à tout le monde car cela détruirait simplement toute possibilité de vie en société. le déni rend fou, mais la vérité brute aussi … Certaines choses doivent rester cachées ou être dites d'une certaine manière … Ensuite, en ce qui concerne les secrets familiaux, c'est autre chose : le courage doit être énorme, mais si cela permet aux membres de la famille de se sentir mieux, pourquoi pas, après tout ? Mais ne les déballez pas devant tout le monde ! Je déteste les confessions, les récits de vie qui expliquent qu'une telle a été violée, qu'un autre a été battu. Des confessions qui n'apportent rien à personne – si ce n'est un soulagement sur le moment de la part de celui qui écrit, peut-être – et qui me font ressentir le même malaise que face à la rubrique ‘Faits divers' d'un journal gratuit : impuissance, mal être, qui n'avancent aucunement le schmilblick …

En bref, une lecture en demi-teinte, due à une provocation constante assumée, un excès de tout, de mots, de confessions, d'actes vulgaires, qui me conforte dans l'idée que la littérature contemporaine franco-française n'est pas pour moi …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
27 novembre 2012
Sous son air festif, que renforce une écriture aux accents baroques, "Joyeux Noël" est un huis clos familial où d’effroyables vérités vont être dévoilées. Pas toujours crédible, mais agréable à lire.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaPresse
26 novembre 2012
Joyeux Noël est un roman de transition, où la volonté d'authenticité se colletaille avec un style «ultra-jardinesque», où la justesse du propos se bat avec l'excès de métaphores chères à Alexandre Jardin depuis ses débuts en 1986.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas la mort qui est triste mais ce que nous faisons de nos vies.
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"Je sentis alors combien nous habitons nos secrets de famille avant de les voir avec un peu de netteté [...] Chaque lignage semble posséder sa part d’"angles morts". Sans doute sont-ils même le meilleur ciment de nos clans, tout en les détruisant."
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Lors de la prise d'antenne, une séquence montrait que l'information, comme l'Histoire,reste la manière collective qu'ont trouvée les hommes de récuser les faits.
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"On ne peut aimer les siens et s'en faire aimer qu'en vérité ; le reste n'est qu'habillage et amour friable."
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D'instinct, les politiques ont le génie de ne pas montrer à une population ce qu'elle tient à éluder. Est-ce là l'une des fonctions de la démocratie ? Désigner ceux qui ont la charge d'enfouir le réel ?
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