Tandis que les uns se réfugient outre manche, d'autres dressent la table en station thermale.
Pendant que les grades prennent place aux commandes, les enfances se poursuivent, plus sereinement pour certaines que d'autres.
D'un regard d'une certaine enfance, la grisaille d'un Etat moribond aux couleurs vert de gris, s'étale et décore d'un nouveau paysage, un pays n'ayant plus d'identité.
A lire par son aspect presque naturel et parfois déconcertant dans ces rebondissements et regards introspectifs.
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surprenante et curieuse cette autobiographie décousue , incomplète soi-disant, et qui révèle à quel point la période 42-44 fut trouble , ou rien ne fut ni tout blanc ni tout noir , mais tout en nuances grises , les personnages jouant souvent sur deux tableaux voir trois ,les pieds sur des charbons ardents. l'auteur petit à petit nous entraîne vers le chaos de 1944 avant les reconstructions.En si peu d epages , j'en ai beaucoup appris sur cette période , bien plus qu'au lycée à l'époque ou on en parlait du bout des lèvres . Après avoir vu à Paris l'exposition sur les archives de la vie littéraire sous , l'occupation , je me prends à m'intéresser bien plus à cette période sombre de notre histoire humaine qui m'éclaire aussi sur l'humanité en nos temps ou d'autres difficultés nous attendent
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Guerre après guerreOlivier BARROT évoque le souvenir de
Pascal JARDIN ( "mort trop tôt": 46 ans), dont "
Guerre après guerre" reparait chez GRASSET.