AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782213613000
310 pages
Fayard (02/12/2002)
3.02/5   40 notes
Résumé :
Rien ne va plus à Juan-les-Pins. Des femmes seules sont sauvagement assassinées selon un rituel particulièrement sanglant. Sans élément pour établir un lien entre les victimes, tout laisse croire que les meurtres sont l'œuvre d'une seule et même personne. La police dispose de très peu d'indices : pas d'effraction, pas d'empreinte, seule une trace d'ADN laissée sur les lieux du crime. Les médias se déchaînent, la juge s'impatiente et le boss met la pression sur le Co... >Voir plus
Que lire après Le Bandit n'était pas manchotVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce livre a obtenu le prix Quai des Orfèvres 2003.
Le narrateur est le commissaire Gilles Dupin. Il vit à Juan-les- pins, et a une amie chère, Carla. le fait que ce soit écrit à la première personne, et vécu de l'intérieur rend le récit vivant et humain. Il a pour aides les commandants Mussard et Picard.
Le titre est un clin d'oeil, et suggère que l'histoire va se passer dans les sphères de jeux ; c'est le cas, même si ce n'est pas l'essentiel.
Les victimes s'accumulent : Clotilde Marnier, Claudia Lapierre, Christiane Paoli, Céline Lambert… Quels sont les points communs entre toutes ces victimes, quelles sont leurs différences ? Comment arrêter le coupable ?
J'ai aimé le fait que l'action se passe dans un lieu que je connais bien, et que j'aime : Grasse, Mougins, Cannes, Nice, Biot, Villeneuve-Loubet.
L'enquête se suit facilement ; dommage que l'on devine la fin.

Un livre « Quai des Orfèvres à recommander sans hésiter. Prix mérité !
Commenter  J’apprécie          80
Cette histoire se passe à Antibes, dans ma ville.
C'est rare d'avoir une enquête de police qui se passe dans cette ville !
L'enquête se passe d'un point de vue d'un commissaire de police, le point de vue est interne et je trouve que Jérôme Jarrige arrive à nous plonger dans la vie de ses personnages.
Néanmoins j'aurais bien aimé que l'auteur alterne les points de vue. Cela aurait pu être intéressant de savoir vraiment comment un autre membre de l'équipe voyait cette affaire.

Jérôme Jarrige intègre aussi des dialogues entre un psychologue et son patient.
L'idée est bonne, même si j'aurais aimé qu'il y en ait d'autres et que ce soit un peu plus approfondi. Là il n'y a que les dialogues, on ne sait pas véritablement ce que pensent et ressentent les deux personnages.

L'auteur met beaucoup de détails concernant les lieux. Nous retrouvons les noms de quartiers, de rues… C'est vraiment génial surtout quand comme moi on habite la ville. Par contre les lieux manquent tout de même de descriptions…
L'auteur oublie aussi les indices de temps. On ne sait donc pas du tout quand se passe l'histoire. C'est dommage !

Il n'y a pas beaucoup de femmes dans ce roman. Mais l'une d'entre elles a un rôle tout de même important. J'aurais peut-être aimé quelques points de vue internes la concernant.
Au niveau des descriptions, elles sont parfois un peu sommaires. L'auteur décrit certaines choses dans les détails mais n'exploite pas assez les femmes mortes, ni les physiques des personnages. C'est parfois un peu frustrant de ne pas pouvoir s'imaginer les scènes de crime dans les détails.

C'est un roman assez bon mais qui manque parfois de détails dans les scènes de crimes.
Par contre on sent que l'auteur s'est beaucoup documenté en ce qui concerne les procédures et l'enquête en général.
Je pense que c'est vraiment le point fort du roman.
Pour finir c'est un bon roman, qui se lit facilement et que l'on peut suivre même si l'on ne connaît pas le monde du polar.
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          60
un polar décevant... je n'ai pas "entendu" la musique des mots, mais plutôt lu une sorte de super-rédaction; je n'aime pas trop critiquer comme ça, mais j'ai vraiment ressenti ça. un enchaînement de faits, de moments avec pas mal de répétitions, lassantes et qui n'apportent pas de nerf au récit, comme les câlins avec la chérie du commissaire, dont on se doute bien qu'elle va finir par prendre part à l'enquête.
beaucoup de clichés, faut-il croire que ce récit est une transcription de la réalité pour qu'il ait obtenu le Prix du Quai d'Orsay???
si le bandit n'était pas manchot, je suis peut-être une lectrice bigleuse? l'O L
Commenter  J’apprécie          30
Classique, très classique. Que ce soit l'histoire (des femmes assassinées, dans des crimes à connotation sexuelle) ou le style, sec, sans fioritures, sans émotions (le flic, héros de cette histoire parle de sa maîtresse uniquement sur le plan du plaisir physique... )
Le roman se lit, certes, mais ce n'est pas une lecture qui me marquera. Je suis entrée facilement dans l'histoire, mais j'ai eu du mal à être touchée : il y a une espèce de distance perpétuelle, une froideur (même quand le narrateur se dit excité)... On n'est pas invités à entrer... On reste à la surface. C'est un peu trop du connu sans doute (le déchaînement des médias, la pression de la juge et de la hiérarchie, le rituel du café dix fois par jour...) Un livre pour lire à la plage...
Commenter  J’apprécie          21
Bien, bon polar très accessible, tout y est... Une enquête policière menée par un commissaire humain, au "paraître" charmant et auquel on porte un certain attachement au fil des pages... Un dénouement sans trop de surprise mais qui nous tient tout de même en haleine... Prix du quai des orfèvres 2003 mérité !
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- J’ai sonné plusieurs fois. Elle ne répond pas.
- Je crois qu’il vaut mieux que j’aille voir ce qui se passe.
Elle passa derrière le guichet, ouvrit l’armoire à clés, prit un trousseau et s’éloigna.
Son mari la suivit en silence dans l’entrée de l’immeuble et la regarda prendre l’ascenseur. Soucieux, il préféra l’attendre.
Au bout d’un moment, il entendit un hurlement de terreur et reconnut à peine la voix de sa femme qui criait :
- Viens vite ! Viens vite ! Ne me laisse pas seule !...
Commenter  J’apprécie          40
Elle n'aurait pu être mannequin car elle n'est pas assez mince et n'a rien de commun avec ces femmes maigres et osseuses dont on dit qu'elles sont belles juste parce que n'importe quel vêtement posé sur elles flotte librement au vent.
Commenter  J’apprécie          40
Il est de taille moyenne, bâti en force, massif, avec d'énormes mains qu'il laisse pendre devant lui comme des battoirs. C'est un gars du Nord, blond aux yeux bleus. Il a longtemps pratiqué les sports de combat, mais maintenant qu'il est marié et père d'une petite fille, il n'arrive plus à s'entraîner. Fumeur et grand buveur de bière, il s'empâte. Ses vêtements ne sont plus à ses mesures et il ne parvient plus à fermer le col de ses chemises. Pourtant, il persiste à vouloir porter des cravates et l'effet est désastreux.
Commenter  J’apprécie          00
Quand on patauge lamentablement, il ne faut plus s'arrêter de chercher. Je vous l'ai dit mille fois. Le boulot de flic est un travail de fourmi. Il faut remuer des tonnes d'informations avant de trouver la bonne.
Commenter  J’apprécie          10
C'est le type même de conversation qui ne nous mène à rien. D'abord, je suis mal luné. Ensuite, je n'ai jamais pu m'habituer aux méthodes des médias. Quand je pense aux précautions que nous prenons avant de formuler la moindre hypothèse, alors qu'ils se permettent de dire n'importe quoi sans se préoccuper de savoir quelles en seront les conséquences. À l'inverse, dès que nous commettons un
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (112) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le bandit n'était pas manchot" de Jérôme Jarrige

Quel est le nom de la femme retrouvée morte ua début du roman ?

Mme Lapierre
Mme Marnier
Mme Paoli

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le Bandit n'était pas manchot de Jérôme JarrigeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..