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EAN : 9782021309959
192 pages
Seuil (18/08/2016)
2.83/5   200 notes
Résumé :
Noémie est une artiste-peintre de vingt-quatre ans. Elle vient de rompre avec un architecte de près de trente ans son aîné avec lequel elle a eu une liaison de quelques mois. Le roman débute par une lettre adressée par Noémie à la mère de cet homme : elle s’y excuse d’avoir rompu. Une correspondance s’amorce alors et s’affermit entre les deux femmes, qui finissent par nouer des liens diaboliques et projeter de se débarrasser du fils et ex-amant. Elles imaginent même... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
2,83

sur 200 notes
Assez déroutée au début par les propos émis par les deux rédactrices, j'ai très vite succombé à ce roman épistolaire d'une grande violence. Quel bagout ont ces deux dames, quel scandale de lire leurs propos virulents et pleins de haine, et pourtant quelle jubilation ! Parce qu'au début, si les propos tenus et pleins de hargne vont à l'encontre de l'une ou l'autre, bien vite elles s'allient pour se tourner vers la cible de leur haine, l'homme. Jusqu'à imaginer la mise en scène de sa mort. Et ici en l'occurrence, l'homme ciblé est le fils de l'une (enfant non désiré) et l'ancien amant de l'autre (indigne car non revenu supplier son amante de le reprendre après leur séparation).

Mais petit à petit, des révélations surprenantes, saugrenues, mettent la puce à l'oreille au lecteur. Est-ce du lard ou du cochon ? Sont-ce vraiment des propos échangés entre ces deux femmes ou une invention de l'esprit ? Goeffrey, l'homme ciblé, a-t-il lui aussi participé à ces échanges de courriers ?
Et notez bien au passage que ce sont de vrais courriers et non des mails, ces dames ne supportent absolument ces derniers, remplis d'espions, qui pourraient avaler, diffuser, mémoriser leurs propos. Deux femmes torturées, fortes de leur domination sur autrui, imbues d'elles-mêmes. Deux harpies.
Et c'est la fin, surprenante, qui m'a totalement dégagée de ces rumeurs affreuses, méchantes et bouffies de haine. Les esprits malades peuvent être redoutables.

C'est un roman d'une grande beauté, d'une grande richesse d'écriture et de style. de nombreuses citations méritent d'être relevées sur l'amour, la haine, le couple, la femme, l'homme, les enfants, sans oublier la religion. Quelques phrases assassines jalonnent également le récit. C'est riche de réflexions et de cynisme aussi. Mais surtout, c'est un très bel exercice sur la folie, la schizophrénie.
Mais c'est un roman qui n'aura pas emporté ma totale adhésion, cet humour cinglant, cynique, cruel est, pour moi, poussé à son paroxysme. L'excès m'a petit à petit détachée du propos.
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Voilà un roman qui se résume vite. Vite, car en réalité on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose … Je dis bien l'impression … le style épistolaire est sympathique, bien qu'un peu déroutant au départ. Mais, on s'y fait rapidement et on prend goût à lire ces lettres un peu « dérangées ». Quoiqu'on puisse en penser en refermant ce livre, on ne peut indéniablement pas lui rester indifférent. Qu'on aime, qu'on déteste ou qu'on reste dubitatif, ce roman provoque inévitablement un sentiment étrange. Pour ma part, j'ai eu le sentiment de voyager dans l'esprit schizophrène d'une jeune femme aux personnalités multiples.
Pourquoi ai-je eu ce sentiment ? Eh bien, dans un premier temps parce que chaque lettre est rédigée dans le même registre et use des mêmes figures de style. Ce qui ne nous permet, pour ainsi dire, pas de différencier les trois personnages récurrents. de ce fait, les protagonistes ne développent pas réellement d'univers rien qu'à eux. Heureusement que les noms des auteurs des missives apparaissent à la fin des lettres. Dans un second temps, il m'est rapidement apparût que nous voyagions à travers un des délires de trois des visiblement nombreuses personnalités de Noémie. Si ces lettres étaient adressées à des personnages réels et distincts, le postulat de base ma paraîtrait peu plausible. En effet, comment une femme peut-elle décemment imaginer envoyer une lettre à son ex belle-mère afin de se plaindre de son fils qui refuse de l'implorer à genou ? Et comment s'imaginer qu'une mère, aussi imparfaites puissent-elles être parfois, répondrait à cette femme en lui proposant de tuer son fils puis de le dévorer à un festin ? Il m'a semblé saisir du doigt la bonne solution lorsque Noémie a avoué être schizophrène. de plus, plusieurs fois on a pu remarquer que certains personnages s'effaçaient complètement au profit d'autres. Quand les personnages secondaires d'une multiple personnalité passe « dans la lumière » ; c'est-à-dire, qu'elles se mettent au devant de la scène ; le personnage central (ici Noémie) s'efface. Il s'agit de phase. Parfois, ça peut durer une journée, une semaine ou même un mois. le personnage central se bat généralement pour faire respecter un semblant d'ordre et de règles dans cette petite communauté imaginaire. Je dois avouer que ce côté un peu psychologique m'a beaucoup plu, bien que j'aurais aimé que ce soit plus clair. Plus clair parce qu'en discutant de ce roman avec des proches, je me suis rendu compte que peu de personnes avait fait le même constat que le mien et pensait suivre la vie de deux mégères qui s'étaient étonnamment retrouvées sur les chemins de la folie et du crime. La question que je me suis donc posé est la suivante : Est-ce une oeuvre où plusieurs théories sont possibles et qui ne donne de réelle solution à personne ? C'est possible, oui ! Et si je me trompe sur le coeur même de l'histoire, et bien force me sera de constater mon H.S. Mais surtout, je ne comprendrais pas l'incohérence d'où part l'histoire.
Le roman épistolaire a tendance à poser des barrières assez importantes. Ce style ne permet pas à l'auteur d'ancrer un paysage, une odeur, un ressenti ou même un contexte par les descriptions. C'est quelque chose qui peut parfois bloquer certains lecteurs car ce genre demande beaucoup d'imagination. On a un peu l'impression que c'est notre propre imaginaire qui crée l'histoire. On suit simplement un fil conducteur, mais brodons le reste tout autour. Généralement, on aime ou on aime pas. Pour ma part, j'étais un peu dubitative au départ. Puis, au fil de ma lecture j'ai pris plaisir à faire vivre ce (ou ces) personnages dans mon propre imaginaire.
J'ai remarqué également que l'auteur, bien qu'il soit lui-même un homme, semblait avoir prit le parti des féministes. Oui, mesdames les engagées à la cause, n'hésitez pas à lire ce livre. Il vous épanouira tant il rabaisse clairement l'homme … Presque plus bas que terre. En tant que femme qui ne prône pas l'égalité des sexes mais la complémentarité des sexes, je trouve ça peu approprié d'essayer de glorifier la place des femmes en rabaissant les hommes. Si réellement ce qui est recherché n'est que l'égalité des sexes, pourquoi rabaisser les hommes au lieu de démontrer, par A + B, qu'une femme est autant capable ? Diminuer quelqu'un ne signifie pas, pour moi en tout cas, être meilleur … 
Une phrase dans ce roman m'a un peu choqué. Je l'ai trouvé déplacé et presque irrespectueuse. La voici : « Je fus du nombre, mais ce matin je me sens une âme d'épouse de moudjahidin, humble crachoir dans lequel s'égouttent les terroristes avant de s'en aller massacrer nos dessinateurs. » - Je pense que tout le monde aura fait le rapprochement avec les attentats qui ont touché Charlie Hebdo … Je ne sais pas … Je trouve ça tiré par les cheveux de faire adhérer cette femme aux pratiques des terroristes, même si ça ne dure qu'une phrase. À mes yeux, et je parle vraiment personnellement, certains sujets doivent être respectés. N'oublions pas que des hommes sont morts dans d'atroces souffrances et que derrière eux, il reste quand même leurs familles qui doivent vivre avec ça jusqu'à la fin de leurs jours. Je comprend ensuite ceux qui défendront cette réplique parce qu'ils aiment les satires autant qu'ils aiment les caricatures de Charlie Hebdo. Encore une fois, il ne s'agit là que de mon ressenti de sensible (peut-être, un petit peu).
Moi qui suis généralement en admiration devant les figures de style dans les romans, cette fois-ci, je me retrouve complètement lassée. Dans la vie comme en littérature, rien n'est bon dans l'excès ! Et là, trop c'est trop ! Ce travail lorsqu'il parsème un texte a tendance à poétiser une histoire, à l'adoucir. Ici, c'est tout l'inverse puisque ça devient très très lourd. Une lourdeur qui s'en ressent brutalement puisqu'à 50 pages de la fin, on a l'impression que le roman s'essouffle … Et nous avec ! Il ne se passe plus rien, si ce n'est des échanges sans intérêt entre Jeanne et … Et Jeanne, puisque plus personne ne lui répond.
En résumé, j'ai apprécié ce roman qui nage subtilement avec un important trouble psychologique : le dédoublement de personnalité. Je regrette simplement que cette maladie n'ai pas été davantage abordée afin de rendre la fin plus explicite (pour moi, Jeanne a finalement voler « la lumière » aux autres et en refusant de léguer sa place, elle a, de ce fait, bannit Geoffrey et Noémie). Seule la lecture de ce livre vous permettra de vous faire un avis sur le véritable sens de cette histoire. N'attendez pas de tomber sur un chef d'oeuvre, mais quoiqu'il en soit sur un genre particulièrement intéressant et déstabilisant.
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Voilà un roman qui déroute, de part sa forme épistolaire mais surtout pas le verbe de l'auteur.
Une jeune femme écrit à sa belle-mère au sujet de sa rupture avec Geoffrey, le fils et amant. Au début, ces deux femmes sont à la limite de la haine puis se rapprochent dangereusement jusqu'à la folie autour de leur haine commune Geoffrey qui est rapidement envisagé comme un futur festin alimentaire...
L'auteur réussit à travers les lettres à dresser le portrait de ces deux femmes, à inoculer un vent de folie et dresse le portrait le plus détestable de l'Homme dans toute sa splendeur.
C'est une pluie de métaphores qui s'invite, des adjectifs cruels, fous qui s'immiscent dans le texte et un rythme tantôt lent, tantôt déroutant.
Au final, que l'on adhère ou pas, l'histoire et le style ne nous laissent pas indifférent et pour ma part, j'ai apprécié cette lecture particulière
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Ce livre est une farce. Jauffret nous en met plein la vue, nous propose deux héroïnes qui passent par toutes les phases épistolaires. Jauffret joue avec nous , leur faisant dire tout et son contraire. Tantôt résignées, tantôt pleines d'espoirs, elles sont toujours excessives. On rit de tels personnages. A un moment cependant, l'action ne progresse plus. Les deux mégères radotent, se perdent dans leurs élucubrations, deviennent grotesques. On les trouve ridicules, mais ne les confondons pas avec l'auteur !
Sur l'écriture, on notera que pour mettre en scène ses trois personnages, Jauffret a choisi d'accumuler les images par 3. Dans la plupart des phrases, les images, toujours réussies, vont par trois.
Paraphrasant une pensée de Jeanne, on peut se demander au final "quel est le sens de ce galimatias". Jauffret ne cache pas sa réponse dans la même lettre : "je vous répondrai que je n'en sais rien et m'en soucie comme de colin-tampon".
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Depuis Les liaisons dangereuses, et plus modestement depuis Liaisons, qui entendait rendre hommage à son merveilleux précurseur, le roman épistolaire a été très négligé. Je trouve cela fort dommage car ce genre offre à l'auteur un mode de narration qui permet de dévoiler au fur et à mesure le caractère des personnages et les détails de l'intrigue, tout en étant contraint de laisser dans l'ombre bien des pièces de son puzzle et d'entretenir ainsi le mystère. Rendons par conséquent grâce à Régis Jauffret pour avoir brillamment écrit toutes ces lettres.
Ajoutons que pour tous ceux qui trouveront le procédé quelque peu désuet, il s'agit ici de déjouer les risques de piraterie informatique dont Noémie, l'une des principales protagonistes à été victime, et sans doute aussi de jouer avec le temps nécessaire à l'envoi desdites missives.
Noémie prend donc la plume pour s'adresser à sa belle-mère, car elle entend s'expliquer sur sa séparation avec Geoffrey, le fils de cette dernière. La réponse est cinglante et aurait pu conduire à l'interruption de cette correspondance : « Gardez donc votre famille. À petites gorgées, buvez jusqu'à la lie la honte d'en être et d'avoir gâché la chance que vous aviez de faire partie de la nôtre, si Geoffrey était un jour assez sot pour vous offrir le mariage. »
Mais Noémie et Jeanne, les deux correspondantes, ont un caractère bien trempé et n'entendent pas en rester là. Elles vont continuer à s'expliquer, vont se rencontrer et si bien aplanir leurs différends qu'elles vont s'allier et ourdir un plan diabolique qui consiste à se débarrasser de cet importun, qui « éprouve un profond dégoût » pour les femmes, en le… mangeant.
Toutefois, à peine élaboré, ce plan se heurte à la susceptibilité de Jeanne, qui ne supporte pas de voir Noémie mettre son amie d'enfance, Marie-Bérangère d'Aubane, dans la confidence. Mais le désir de vengeance des femmes bafouées reprendra vite le dessus. Les détails de l'assassinat sont élaborés : « Nous louerons une maison de campagne pour l'apprêter. Après avoir salé et poivré sa dépouille, tenant chacune une extrémité du manche sur lequel nous l'aurons empalé, nous le ferons griller à la broche au-dessus d'un feu de sarments de vigne et de bois d'olivier. Nous pilerons ses os dans un mortier afin de pouvoir nous repaître de sa moelle montée en mousseline avec un kilo de bon beurre. »
L'exaltation joyeuse, le joli scénario et «le fantasme enfoui de beaucoup de mères. Ingurgiter ce que nous avons un jour expulsé, rendre à la nature le fruit de nos entrailles. » va toutefois devoir se confronter à la réalité du terrain. Je ne dirai pas ici jusqu'où cette quête quasi mythique va nous conduire, mais je ne peux m'empêcher de vous révéler que, contrairement aux apparences, Cannibales est une très joli roman d'amour, dont j'emprunte à Jérôme Garcin la formule qui le résume le mieux: «Savoureux de férocité, onctueux de préciosité et délicieux d'absurdité.»
Lien : https://collectiondelivres.w..
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critiques presse (6)
LaLibreBelgique
26 octobre 2016
Un repas pour gros gourmands de littérature, qui parle de l’amour, de la haine et de la dévoration. Régis Jauffret adopte le genre du roman épistolaire comme on le faisait jadis, avant le GSM.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesEchos
19 octobre 2016
D'une langue superbe, influencée par le XVIIIe siècle français, « Cannibales » fait penser à un Choderlos de Laclos gore. On s'en pourlèche encore les babines.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LePoint
03 octobre 2016
Avec "Cannibales", Régis Jauffret revient à la fiction pour mieux se rapprocher du réel. Sans délaisser les monstres. Ni les femmes.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
23 septembre 2016
Un homme, sa mère, sa maîtresse. Un roman épistolaire ébouriffant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
05 septembre 2016
Ce ­roman épistolaire, Cannibales, est une sorte de Liaisons dangereuses déglinguées où la Merteuil et la Tourvel voudraient bouffer Valmont.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Bibliobs
24 août 2016
A mi-chemin entre «les Liaisons dangereuses» et «le Silence des agneaux», ce roman, qui réconcilie la Marquise de Merteuil et Hannibal Lecter, est savoureux de férocité, onctueux de préciosité [...] et délicieux d'absurdité.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
J'ai trouvé cet homme à la préfecture où je venais faire renouveler mon passeport. Un blond à menton mutin et lunettes dorées qui cherchait le service des cartes grises. Après de brèves négociations, il a accepté de venir chez moi me sauter. Je me suis tout de suite prise de sympathie pour son pénis. Un petit bonhomme dont la trombine me rappelait celle de la dame de compagnie de ma grand-mère qui me faisait des crêpes Suzette pour rompre la monotonie des dimanches après-midi. Les femmes sont amenées à passer de longs moments en tête à tête avec votre personnage et à l'occasion lui servir de logement, il n'est pas indifférent de le trouver à notre goût. Je peux aujourd'hui te faire cet aveu, j'ai toujours trouvé un visage prétentieux au tien, avec sa tête en pain de sucre et son regard de méchant borgne aigri de n'avoir qu'un œil. Je n'ai pas rompu à cause de lui, mais ne plus le voir ni l’héberger ne m'a pas fâchée (pp. 121-122).
Commenter  J’apprécie          173
L’amour est comme l’argent, on peut être heureux dans la ruine mais l’opulence ne nuit pas au bonheur. On ne perd rien à vivre passionnée, à attendre un homme qui vous attend aussi, à échanger avec lui des promesses, des rêves, belle monnaie frappée au coin de ce sentiment décrié par les chevaux de retour des idylles qui ont capoté.
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Je ne peux me passer de la perspective d’aimer. Plutôt circuler de main en main, jouer les mistigris, les évaporées, que soliloquer dans le vestibule et regretter en sortant de ma douche que seul le grand miroir du lavabo puisse se vanter de m’avoir vue nue depuis l’avant-veille.
Commenter  J’apprécie          260
A force de croire en nous, en notre destinée, d’être contaminés par des publicités qui vantent l’acheteur, lui disent qu’il existe à peine mais que pour une somme modique il deviendra, nous devenons une croyance, une superstition. Quel fantasme, l’humanité.
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(p. 99)

« Nous n’avons pas eu d’histoire, nous ne nous sommes jamais rencontrés. Nous nous prenions en photo, nous échangions des paroles, nous nous prêtions nos corps, nous trouvions du plaisir l’un sur l’autre, séparément, laissant nos esprits vagabonder pendant la cavalcade. (…) Nous cherchions l’amour. Dans le doute, nous avions décidé que nous l’avions trouvé. Il pensait que c’était moi et moi que c’était lui. Assis sur le canapé du salon, nous nous tenions par la main comme deux benêts. Nous nous disions je t’aime, les murs absorbaient nos paroles comme des buvards. »
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Augustin Trapenard accueille Tatiana de Rosnay pour "Poussière blonde", roman qui raconte la rencontre entre une femme de chambre et Marilyn Monroe, paru chez Albin Michel. A ses côtés, Sonia Kronlund présente "L'Homme aux mille visages", l'histoire d'une extraordinaire imposture éditée chez Grasset, François Garde évoque "Mon oncle d'Australie", paru chez Grasset. Régis Jauffret publie, lui, "Dans le ventre de Klara", aux éditions Récamier, et Julia Malye, âgée d'à peine 18 ans, présente son premier roman, "La Louisiane", paru chez Stock.
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