Abandon
J'ai quand même tenu jusqu'à la moitié du livre.
Une histoire de couple dont la fille, est complètement déjantée. S'y mêle un ministre pas bien net non plus. Une histoire sans queue ni tête, sans intérêt réel, sans intrigue particulière. Mais ça, ce n'est pas le plus grave. Ce qui m'a vraiment insupporté, sans être pudibonde, c'est l'apparition du mot bite toutes les trois pages, quand ce n'est pas trois fois par page. Lassant.
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Si vous aimez le sexe toutes les 10 pages, si vous aimez les personnages extravagants, si vous aimez la satire de notre société, si vous êtes prêt à lire des monstruosités, si vous voulez découvrir des scènes inimaginables et cocasses, si vous aimez la politique fiction vraiment fiction...alors vous prendrez sans doute plaisir à la lecture de ce roman, au style provocateur qui reste très original, parsemé de réflexion sociétale qui donne vraiment à réfléchir...
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Malgré quelques épisodes loufoques qui prêtent à sourire et certains bons mots de l'auteur, l'histoire ne prend pas. On souhaiterait pénétrer les dilemmes intérieurs de deux personnes sur le point de rompre, au lieu de quoi on peine à saisir l'hystérie de Marjorie. La crudité des mots, trop récurrente, ne fait qu'étouffer le récit sous la vulgarité.
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Illisible. Incomprehensible. Je finis meme les livres que je.n aime pas, mais celui-laest un exception a ma regle.
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Du reste, à trente neuf ans il se trouvait trop vieux pour l'amour. C'était une activité d'adolescent. A son âge, on devrait se contenter d'une vie de couple apaisé, où la passion s'appelle désormais tendresse, par pudeur, par honte de reconnaître qu'on reste ensemble parce qu'on est trop lâche pour ouvrir la porte et prendre ses jambes à son cou, et qu'on baise avec l'autre pour ne pas se compliquer la vie.
Il savait qu'il n'était pas fou, et chaque matin il voyait dans sa glace son regard terne, deux pincées de sable gris, qui ne brilleraient jamais comme ceux des hallucinés qu'il avait vu dans un reportage démagogique sur le prétendu génie des cinglés.
- De toute façon, l'amour ça t'a toujours été égal. Tu m'aimes, comme j'aime le chocolat ou les saloperies en cashmere. Tu trouveras une autre conne pour t'aimer. Ce sera comme si tu changeais de marque de chaussures, au début tu trouveras le cuir un peu raide, mais au bout de quinze jours elles te paraitront aussi confortables que tes vieilles Weston.
-Va-t'en.Moi je t'aime trop pour te quitter. Quand on aime trop, c'est comme une cuite. On ne tient plus debout, on ne peut même pas s'enfuir.
-Je te jure que je t'aimerai toujours, si tu me prouves que tu m'aimes assez pour foutre le camp.
Augustin Trapenard accueille Tatiana de Rosnay pour "Poussière blonde", roman qui raconte la rencontre entre une femme de chambre et Marilyn Monroe, paru chez Albin Michel. A ses côtés, Sonia Kronlund présente "L'Homme aux mille visages", l'histoire d'une extraordinaire imposture éditée chez Grasset, François Garde évoque "Mon oncle d'Australie", paru chez Grasset. Régis Jauffret publie, lui, "Dans le ventre de Klara", aux éditions Récamier, et Julia Malye, âgée d'à peine 18 ans, présente son premier roman, "La Louisiane", paru chez Stock.