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EAN : 9782234075504
232 pages
Stock (13/11/2013)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Pour certains, New York est la plus belle ville du monde, avec ses gratte-ciel impressionnants, ses larges avenues, Central Park, les quartiers légendaires de Brooklyn, de Manhattan et de Harlem, sa statue de la Liberté, symbole de cosmopolitisme. Elle demeure encore aujourd’hui synonyme de rêve et de jouissance. Pour d’autres, c’est une cité arrogante et frénétique, haut lieu d’un capitalisme froid incarné par Wall Street. Qu’on l’aime ou non, elle habite notre ima... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alors que l'on n'a jamais autant parlé de New York dans les médias et que de nombreux auteurs américains en ont fait le décor de leurs romans, peu d'écrivains français ont osés mettre en scène cette ville dans leurs écrits. C'est en partant de ce constat que Vincent Jaury a eu l'idée de demander à treize auteurs français de rédiger des nouvelles sur cette ville de tous les fantasmes.

Et le résultat est plutôt étonnant.

Le fil rouge de ce recueil est évidemment la ville mythique de New York, qui apparait comme un personnage de roman et que l'on découvre à travers le regard de ces treize auteurs. Chacun nous livre sa vision de la Grosse Pomme dans des nouvelles qui sont autant d'occasions de découvrir leur univers littéraire.

Il est vrai que le recueil qui résulte de cette association semble un peu décousu tant les styles d'écriture sont différents et les longueurs de récits variables. J'ai particulièrement apprécié la nouvelle de François Bégaudeau A summer night at Gramercy Park qui aborde la tragédie du 11 septembre sous un angle original et avec humour. A voir également, les illustrations de François Olislaeger qui nous livre sa propre interprétation des nouvelles.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les gens qui savent disent que New York s’est « boboïsé », c’est sûrement vrai. Que, comme partout, il n’y en a que pour l’argent et les fringues, que les moins fortunés se sont expatriés à Brooklyn et Williamsburg. C’est sûrement vrai aussi. Ce qui est certain, c’est que j’y ai senti une ambiance moins électrique qu’en 1992. Joyeuse et énergique, oui ; électrique, non : on n’a pas l’impression que quelque chose d’important est en train de se décider dans ce coin du monde, plutôt que les gens savourent le plaisir d’y vivre et de s’y amuser. Ce qui est certain, c’est qu’il existe là-bas, comme à Paris et à Londres, un sous-monde fantastique qui n’est pas mort, des esprits souterrains qui vont et viennent, et des forces de furie et de folie qui vibrent encore, emprisonnées dans ces murs au silence trompeur.
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On a vu New York, lu New York, entendu New York, jusqu’à saturation. Et pourtant, c’est étonnant, rares sont les écrivains français qui s’y sont colletés. Certains la traversent comme on traverserait n’importe quelle ville. Chateaubriand, dans son Voyage en Amérique, juge la ville joyeuse mais ne s’y appesantit pas. Cendrars en a fait un long poème, Les Pâques à New York, mais le héros de L’Or n’y fait qu’étape avant de partir vers la Californie. Céline, bien sûr, et sa ville debout dans Voyage au bout de la nuit.
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Cette ville est l’exact contraire de Paris. Mike Wallace écrit dans son livre Gotham : « Son temps préféré est l’avenir. Puis vient le présent. » Le temps préféré des Parisiens est plutôt celui du passé, c’est-à-dire, le plus souvent, celui de la déploration. À ce titre, New York est une sortie de secours.
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New York New York. Je n’ai jamais aimé le nom de cette ville. La brutale efficacité graphique de ces deux minuscules regroupements de bâtonnets arrogants et rigides, leur ambition, le claquement du fouet. New York New York New York. Un concept, un slogan, le jaune est une couleur trop primaire pour une ville. C’est la plus proche de l’or. Dans le zoo de New York, il y a des espèces rares, des écailles, des peaux mortes, car tout est en vitrine. Dans le zoo de Vincennes, même les ours sont pelés. Accoucher d’une souris ne peut être possible quand le flanc de la montagne est en papier mâché.
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Des apparitions. Telles que les aime New York : tant de magasins fugaces, tant d’enseignes disparues et remplacées. Comme s’il fallait faire de ces vies des songes, condamner le passé et rendre impossible tout retour sur ses propres traces, se heurter au vide, à ce qu’il reste d’un rêve. Je suis entrée dans cet espace où des carreaux de faïence dessinent une frise en hauteur, seul indice de la station effacée où un comptoir et des tabourets de bar surplombent l’espace de la première salle.
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