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EAN : 9782070468393
144 pages
Gallimard (11/02/2016)
4.19/5   129 notes
Résumé :
Pour avoir dessiné encore et encore, avec un talent ensorcelant, le visage de madone d’une jeune moniale aux yeux verts, le novice Blandin est chassé du monastère de Havreval. Le jeune enlumineur entame alors sur les routes du Vieux Royaume son apprentissage auprès d’Albinello, talentueux peintre sur fresque itinérant. Blandin dépassera-t-il son obsession amoureuse? Et l’élève surpassera-t-il le maître?
Dans un univers de fantasy d’une richesse rare, deux ré... >Voir plus
Que lire après Comment Blandin fut perdu (précédé de) MontefellóneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Enfin je daigne faire une incursion dans le Vieux Royaume de Jean-Philippe Jaworski. Juste un petit goût sur la langue avec ce recueil contenant les deux nouvelles oubliées dans l'édition de poche de Janua Vera.
Eh bien c'est très enthousiasmant.

Les deux nouvelles suffisent à se faire une idée du décor : de la fantasy s'inspirant d'un moyen-âge finissant et d'une Renaissance italienne naissante, mâtinée d'une atmosphère lointaine où règnent des peuples anciens et que le pékin moyen peut considérer comme magiques. On peut construire tout et n'importe quoi avec ça. Ici, je décèle un artiste à l'oeuvre.

Montefellóne nous montre une version fantasy d'un siège, qui aurait presque pu correspondre à un affrontement italien au tournant du 14ème au 15ème siècle. On y trouve des régiments de piquiers et des gonfaloniers, mais pas de mousquet, de pistolet à rouet ou de couleuvrine. C'est pourtant Alésia qui m'est venu à l'esprit en voyant le déroulement des événements, à l'exception de l'échafaudage d'une fortification extérieure par l'assiégeant. L'affrontement est terriblement épique. le sentiment d'honneur lutte avec l'émotion outragée par la traitrise, la frustration d'affronter son ami de toujours. Très puissant. La conclusion génère chez le lecteur un profond sentiment d'injustice et une envie folle de découper en morceaux le Joffrey au petit pied qui prétend régner.

Mais ce n'est rien comparé à la force de Comment Blandin fut perdu. On plonge ici dans le monde de l'art avec les maîtres de la fresque. L'atmosphère de cette nouvelle m'a profondément évoqué le roman de Sophie Chauveau La Passion Lippi. le héros déchiré, Blandin, est une merveille de personnage dans lequel le talent de peintre le dispute à l'obsession d'un amour idéalisé. On ne peut que rêver de voir réalisées en vrai les fresques décrites. La nouvelle nous offre aussi un aperçu des anciens peuples, de leur magie, de leur mépris de l'humain. La fin est extrêmement ouverte et permet bien des conjectures.

J'ai sondé du pied le Vieux Royaume et ça m'a plu. Si le recueil complet Janua Vera est du même acabit, et si Gagner la Guerre est encore mieux, il faut vraiment que j'arrête de tergiverser et que je plonge tout habillé.
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Depuis le succès de son premier roman « Gagner la guerre », Jean-Philippe Jaworski a continué de multiplier les incursions dans l'univers du Vieux Royaume. En mai dernier, un nouveau recueil intitulé « Le sentiment du fer » proposait justement de regrouper ces textes éparpillés dans diverses anthologies et nous permettait de retrouver des visages et des lieux bien connus, à l'image de la République de Ciudalia ou du Royaume de Léomance. Manquait tout de même à l'appel « Montefellone », nouvelle initialement publiée dans « Rois et capitaines » et consacré à un conflit impliquant justement l'orgueilleuse cité portuaire, alors désireuse de quitter le giron royal. Il aura fallu attendre quelques mois de plus pour que le texte ressorte à l'initiative de Gallimard qui nous le propose assorti d'une autre nouvelle pour la modique somme de deux euros. Nous voici donc replongés dans la guerre civile opposant Ciudalia à Léomance qui en arrive ici à un tournant décisif. le lieu de l'affrontement ? La bourgade de Montefellone, d'ordinaire insignifiante mais désormais d'une importance stratégique considérable pour l'un comme pour l'autre camp. A travers les yeux de l'honorable et infortuné Isembard d'Arches, Jaworski nous dévoile la guerre dans toute son absurdité tout en mettant en lumière la prévisible mais néanmoins cruelle ingratitude des puissants (ce n'est pas pour rien que l'auteur cite La Bruyère en exergue de sa nouvelle...)

Et pourtant, malgré son inutilité, malgré les dégâts considérables qu'elle engendre invariablement des deux côtés, elle ne manque pas de beaux moments, cette guerre. Des moments certes rares et brefs mais tellement intenses car portés par un souffle épique si puissant qu'ils ne peuvent que bouleverser le lecteur. Et ce n'est pas la seconde nouvelle qui va nous aider à nous remettre de nos émotions. « Comment Blandin fut perdu » se déroule pourtant dans un cadre relativement plus calme puisqu'il y est question d'un peintre itinérant et de sa rencontre avec un apprenti peu ordinaire. Un génie, incontestablement, mais un génie obsédé par le visage d'une femme qu'il ne peut s'empêcher de peindre encore et encore sur chacune de ses fresques. Cette seconde nouvelle se révèle sans surprise elle aussi une véritable réussite, Jaworski possédant manifestement autant de talent pour la narration du déroulement d'une bataille que pour celle de l'évolution d'une fresque. Les nombreux détails concernant les spécificités de la peinture « a fresco » sont notamment passionnants et témoignent encore une fois de l'influence de la Renaissance italienne sur certaines régions de l'univers de l'auteur. La chute est de plus remarquablement bien amenée et nous invite à nous replonger à nouveau dans le texte afin de relever d'éventuels indices qui nous auraient échappé à la première lecture.

Avec « Montefellone » et « Comment Blandin fut perdu » Jean-Philippe Jaworski nous prouve une nouvelle fois qu'il dispose d'un talent exceptionnel et que son univers du Vieux Royaume est encore bien plus riche et plus enchanteur que ce qu'on pouvait imaginer. Voilà un petit ouvrage qu'il faut absolument avoir dans sa bibliothèque !
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Vous connaissez mon enthousiasme dès qu'il faut lire une oeuvre de ce grand maître de la Fantasy française qu'est Jean-Philippe Jaworski. Après Gagner la guerre et Rois du monde, pour le premier tome, je m'attaque à ses nouvelles. Je compte d'ailleurs lire Janua Vera et le sentiment de fer bientôt mais pour l'heure, je débute par ce recueil de deux nouvelles qui appartient également aux Récits du Vieux Royaume.

La première nouvelle d'une cinquantaine de pages conte le siège de la ville de Montefellone, par le Duc Isembard d'Arches fidèle au Royaume de Leomance. La cité est sous obédience de la République de Ciudalia et quiconque parviendra à la prendre aura une mainmise hautement stratégique sur le territoire.
Très honnêtement, j'ai peu goûté cette nouvelle à cause de la prédominance d'un vocabulaire militaire trop spécifique que je maîtrisais mal. Je vais vous donner un exemple :

Une immense clameur fait écho au fracas du rempart écroulé. Dans le camp des assiégeants, les chevaux piaffent et s'ébrouent avec frayeur ; la cohue des francs archers et des soudoyées, des engingneurs et des coutiliers, des massiers et des écuyers, des chevaliers et des barons brandit des pennons déchirés, des boucliers bosselés et des armes épintées. (P. 12)
J'avoue que cela a un peu nuit à ma lecture et à me faire rentrer dans l'histoire. On est d'accord, j'adore ce genre d'auteurs qui portent leur lecteur vers le haut en leur proposant un style d'écriture complexe et élaboré. Mais, pour ma part, j'ai eu un peu de mal à distinguer les différents corps d'armée ainsi que les éléments de leur équipement (armes et armures). Passé cela, c'est toujours un régal de lire le style Jaworski avec ce background sous jacent toujours aussi bien échafaudé et la chute, bien entendu magistrale!

En revanche, j'ai eu un petit coup de coeur pour la seconde nouvelle éponyme Comment Blandin fut perdu de soixante dix pages. Albinello est un peintre itinérant spécialisé dans les fresques. Un jour, alors qu'il travaille pour le monastère de Havreval, la Mystagogue Theodrade lui propose de prendre comme apprenti, Blandin, un jeune homme talentueux en enluminure. Fasciné par son don, Albinello le prend alors à son service et l'emmène avec lui sur d'autres chantiers. Au fur et à mesure de leur collaboration, le peintre tente de percer à jour son apprenti mystérieux et de savoir qui est cette fameuse Alma dont Blandin semble si obsédé.

Passionnée par la période de la Renaissance Italienne et par l'Art représentatif de cette époque, j'ai été comblée par cette nouvelle qui s'en inspire tant. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté allant jusqu'à décrire les méthodes de travail de ces artistes. Ce que j'aime par dessus tout chez Jaworski, c'est qu'il arrive à prendre des éléments pré-existants de notre Histoire et à les distiller avec finesse dans son univers. Pour ma part, cette nouvelle a été passionnante à suivre et la chute, sujette à multiples interprétations, est également bien trouvée. Quel grand art!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Jaworski a vraiment un style et un talent inimitable. Personne d'autre n'écrit comme il écrit.

Avec des "mots d'époque", un vocabulaire d'une richesse inouïe (avec le pendant que forcément parfois, on se doute du sens, et parfois pas du tout, il faut chercher), un sens de la description quasi-parfait.

La bataille de Montefellone est splendide. Cruelle, stupide, vaine, comme toutes les guerres. Vue du point de vue d'Isembard d'Arches, on marche à ses côtés, on suit ses pensées, et il est tellement humain. Un grand moment.

Pour "Comment Blandin fut perdu", c'est un tout autre ton, plus poétique, sur un tout autre art, la peinture et le dessin (qui me touche de près, donc), mais tout aussi profond.
La passion absolue et totale de Blandin pour un visage, et une jeune fille idéalisée, comme seuls les adolescents (mais surtout les adolescentes, ce me semble) en sont capables.
J'avoue, une fois de plus, j'ai pas trop compris la fin. ça me le fait, avec les nouvelles de Jaworski, parfois il y a des trucs qui m'échappent.


Mais j'ai tellement apprécié le voyage que je m'en fiche. C'était un excellent moment de lecture, quoi que trop court !
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Cette lecture est une belle rencontre avec un écrivain. L'auteur m'était inconnu, et j'ai choisi le livre parce que j'apprécie cette collection et aussi car j'ai été attirée par la couverture. L'univers de fantasy, je ne connaissais pas. Avec ce recueil de deux récits issus des "Récits du Vieux Royaume", la pioche est bonne, excellente même. le livre est bien écrit, j'ai noté la grande richesse de vocabulaire. Les histoires sont captivantes, elles nous entraînent au Moyen-Age dans des pays imaginaires qui parfois sont proches de l'Italie, à d'autres moments de l'Allemagne ou de la Scandinavie. J'ai vraiment adoré cette lecture qui fait travailler l'imaginaire. Excellent. J'ai envie de découvrir d'autres livres de cet écrivain.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Blandin était plus doué pour peindre que pour parler. Quand il se décida enfin à me livrer son histoire, je m'attendais à je ne sais quel roman tragique, à une ballade poignante, voire à quelque conte de fées qui aurait pu donner sens au charisme énigmatique d'Alma... Je fus quelque peu déçu. Le récit qu'il me rapporta, heurté d'hésitations et de langueurs, s'ouvrit sur un béguin d'une grande banalité.
Alma avait été le premier amour de Blandin. Il s'agissait d'une novice qui avait reçu son éducation à Havreval. Comme la plupart des monastères de la Vieille Déesse, cette maison accueillait une double communauté, masculine et féminine. Toutefois, les deux chapitres étaient bien séparés et, hormis les offices, frères et moniales n'avaient que de rares occasions de se croiser. Ainsi, Blandin avait-il passé une grande partie de son enfance à deux pas d'Alma sans même soupçonner son existence. Quand il avait commencé son apprentissage de miniaturiste, le garçon avait participé à des sorties hors du monastère afin d'identifier les différentes terres qui fournissent les pigments des couleurs chaudes ou des nuances de vert. A cette occasion, il avait fait la connaissance d'élèves de la soeur apothicaire, qui apprenaient à herboriser. Parmi elles, il y avait Alma.
Cette première rencontre avait été rien de moins que superficielle et timide. Elle avait toutefois été parée par une impression de liberté et d'espace, conférée par cette promenade hors de l'enceinte du monastère. Quoique Blandin ne m'eût pas présenté les choses ainsi, je compris qu'il avait confondu l'éblouissement provoqué par la beauté d'Alma avec l'ivresse que lui avaient apportée le ciel, les prés et les bois, la découverte d'horizons immenses au-delà des murailles monastiques. La jeune fille, qu'il continuait à voir à l'autre bout de la nef pendant les offices, avait formé son échappée belle dans l'austérité du monastère.
(Comment Blandin fut perdu)
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Malgré toutes les misères du siège, la puissante bande qui marche vers le rempart est chamarrée comme pour une fête. Les caparaçons bariolés, les cottes d'armes chatoyantes, les cimiers extravagants se déploient dans un faste de tournoi. Les longs écus marqués de barres, de bâtons péris et de bordures affichent qu'il s'agit de fils de grandes maisons : c'est la fine fleur de la noblesse d'Arches qui s'apprête à lancer l'assaut. Lorsqu'ils arrivent au bas des volutes poudreuses, les combattants mettent pied à terre, lancent les rênes de leurs montures à leurs écuyers, empoignent de longues épées ou de délicates masses à ailettes. Un grand chevalier caracole orgueilleusement au pied de la muraille, au risque d'être couché par un trait d'arbalète; son heaume orfévré est sommé par un cygne au col gracile, ses spallières et ses gantelets rutilent aussi fluides que du vif-argent, et sa puissante monture parade en une pavane arrogante. La cotte d'armes de l'insolent est ornée de couleurs prestigieuses : écartelées, d'azur au soleil de Leomance et de gueules aux tourelles rangées. Il s'agit des armoiries ducales : le lambel qui frappe le haut de l'écu signale seul qu'il s'agit de l'aîné des princes.
Montefellone
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Les clans d'Ouromagne passaient le plus clair de leur temps à se faire la guerre, disait-il, parce que le pouvoir de leurs chefs reposait uniquement sur le partage du butin. Du coup, ils ne taisaient leurs querelles que pour se lancer dans des expéditions de pillage; et les troupes de voyageurs qui longeaient les collines de Mainganach, comme nous allions le faire, formaient des proies tentantes. Bove affirmait que les Ouromands méprisaient les anciens qui n'étaient plus capables de tenir une arme; ils tuaient même les infirmes et les vieux qui ne servaient plus à rien. A leurs yeux, seule la mort violente était honorable, ce qui faisait des barbares des combattants féroces, insensibles à la peur. Chez eux, il était d'usage de couper la tête de l'ennemi, de la faire bouillir, de l'écharner, de la scier et de sertir le crâne pour en faire une coupe à boire. Comme nous découvrions cette coutume avec une certaine alarme, Bove se moqua de nous. Nous n'avions rien à craindre, nous railla-t-il : seuls les adversaires de renom bénéficiaient de cet honneur. Dans notre troupe, il n'y avait guère que le chevalier de Landefride et le prieur Ebles qui pourraient trinquer de la sorte. Le simple soldat, on se contentait de lui fendre la panse et de le dépouiller. Quant aux non-combattants, on les réduisait en esclavage; une fois qu'ils étaient parqués chez leur nouveau maître, les guerriers ouromands se bornaient à leur trancher un jarret pour les attacher à leur terre.
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Au vrai, ce n'étaient pas forcément les récits les mieux troussés qui se révélaient les plus précieux. Au détour d'une digression ou d'une réticence, le centenier flairait parfois un éclat de vécu ; une anecdote banale ou narrée de façon plate possédait un fumet de réel. En fait, Gaidéris accordait souvent le plus grand prix à ce qui était mal raconté ; la vie ne s'y était pas encore fardée de mots.
("Comment Blandin fut perdu")
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Ce conseil de guerre partagé ne fait que refléter l'hésitation qui est la sienne. Il se sait au tournant de son existence. Un poids terrible pèse sur ses épaules lasses, car il réalise que de son choix dépendront non seulement son honneur et sa vie, mais aussi le destin de ses fils, de sa maison, et peut-être de tout le royaume de Léomance. Qu'il opte pour la mauvaise voie, et Montefellone, cette bourgade éventrée qui trébuche au bord de l'abîme, scellera la ruine de sa lignée et de la couronne. 
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Vidéo de Jean-Philippe Jaworski
Le fil rouge de ce nouvel épisode ? L'amour.
Sept conseils de lectures, proposés par sept libraires de Dialogues, des livres pour tous les âges, pour tous les goûts, pour toutes les sensibilités, et qui, chacun, nous parle d'amour à sa façon.
Voici les livres cités dans cet épisode :
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Ada et Graff, de Dany Héricourt (éd. Liana Levi) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23009211-ada-et-graff-dany-hericourt-liana-levi ;
J'ai péché, péché dans le plaisir, d'Abnousse Shalmani (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23136090-j-ai-peche-peche-dans-le-plaisir-abnousse-shalmani-grasset ;
Forough Farrokhzad, oeuvre poétique complète (éd. Lettres persanes) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/13210169-forough-farrokhzad-oeuvre-poetique-complete-forug-farroh-zad-persanes ;
Je serai le feu, de Diglee (éd. La ville brûle) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19776423-je-serai-le-feu-diglee-la-ville-brule ;
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