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Critique de Bequelune
En quelques nouvelles bien menées, Jean-Philippe Jaworski dessine sous nos yeux un univers aussi fouillé que passionnant. On ne sait pas trop bien à quelle époque l'on se situe : beaucoup d'éléments font penser à la Renaissance mais l'absence totale d'armes à feu plaide plutôt pour un moyen âge tardif. Les noms de lieux font penser à une ambiance italienne.
Toutes les nouvelles se situent donc dans ce Vieux Royaume. Elles communiquent entre elles mais on peut très bien les lire isolément. Si le ton change d'un texte à l'autre – certains sont angoissants, d'autres plus humoristiques, d'autres font large part à l'aventure, ou aux réflexions solitaires d'un personnage – je crois qu'il n'y a aucun texte qui soit moins bon que les autres. Cette constance dans le talent mérite d'être soulignée. Jaworski gère aussi bien le suspens que l'humour.
Le plus fort de ce recueil, c'est incontestablement le travail sur la langue. Une plume soignée, travaillée, aussi magnifique que succulente. Les mots ricochent, dansent, évoquent des images et des musiques. C'est une langue délicieuse qui sert à merveille les récits.
Dernier point qui m'a fait apprécié ce livre : l'originalité. Car il n'y a ici pas de jeux de pouvoir à travers des dialogues aussi subtils qu'interminables (en fait, j'aime bien ça, surtout quand ils sont écrit par G. G. Kay, mais ça devient un peu répétitif en fantasy), ni de combats épiques contre une magie surpuissante.
Un livre captivant. Une très belle découverte.
Toutes les nouvelles se situent donc dans ce Vieux Royaume. Elles communiquent entre elles mais on peut très bien les lire isolément. Si le ton change d'un texte à l'autre – certains sont angoissants, d'autres plus humoristiques, d'autres font large part à l'aventure, ou aux réflexions solitaires d'un personnage – je crois qu'il n'y a aucun texte qui soit moins bon que les autres. Cette constance dans le talent mérite d'être soulignée. Jaworski gère aussi bien le suspens que l'humour.
Le plus fort de ce recueil, c'est incontestablement le travail sur la langue. Une plume soignée, travaillée, aussi magnifique que succulente. Les mots ricochent, dansent, évoquent des images et des musiques. C'est une langue délicieuse qui sert à merveille les récits.
Dernier point qui m'a fait apprécié ce livre : l'originalité. Car il n'y a ici pas de jeux de pouvoir à travers des dialogues aussi subtils qu'interminables (en fait, j'aime bien ça, surtout quand ils sont écrit par G. G. Kay, mais ça devient un peu répétitif en fantasy), ni de combats épiques contre une magie surpuissante.
Un livre captivant. Une très belle découverte.
