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Critique de MarcusMauss


Pas évident de rentrer dans Le procès-verbal, premier roman de JMG le Clézio qui lui valut le Prix Renaudot en 1963, 45 ans avant de remporter le prix Nobel de la littérature.
Début un peu confus, changement de perspectives et de style. Il y a des bouts de lettres et de récits, une mise en page chancelante, plus loin des ratures, des pages de journaux. le style fait parfois un petit peu maniéré. Mais l'on s'y fait, et au long de l'histoire il devient clair que le style employé par Le Clézio réflète l'état d'esprit de son personnage principal, Adam Pollo. Qui sort de prison, ou de l'asile, ou en tout cas d'une bonne famille, et qui essaie de fuir les trois. Adam vit seul dans une maison qu'il use, il a une vague et peut-être imaginaire aventure avec un fille qu'il ne verra plus, et finit par se justifier devant ceux qui l'ont déjà jugé.
Le Clézio arrive assez bien à nous mettre dans la tête de quelqu'un qui est en train de la perdre, tout en le promenant dans une ville (Nice?), où il fait chaud mais dont les habitants restent de glace quand il essaie de faire passer son message, qui en effet n'est pas très clair.
On a du mal à laisser Adam emprisonné, on ne sait où exactement, car, comme l'auteur le suggère, avant le début même de l'histore, ne sommes-nous pas tous des Adam Pollo?
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