AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
publie.net (28/01/2012)
4.67/5   3 notes
Résumé :
(édition numérique)


Le 18 juin 2011 j’ai lancé sur Twitter un appel (du 18 juin) à don de photos.




Ma demande est la plus large et la plus vague possible, aucune consigne sur ce qu’elles peuvent représenter ou leur format, parce que j’aime les surprises. C’est justement ce que je cherche, ne pas savoir à l’avance ce qu’il y aura sur la photo qu’on m’enverra.




J’enreg... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Les sirènes on ne les voit pas un couvercle est posé dessusVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Christine Jeanney dit qu'en partant d'une photo qu'elle choisit dans celles que nous, nous lecteurs hétérogènes mais habituels de son riche site, qui avons découvert le principe peu à peu, lui envoyons, elle se « donne ensuite la journée pour écrire une liste de 4 points /occurrences /choses à faire, à dire ou à penser en réaction / réponse / écho à cette photo, ma « Todo liste ». le résultat est mis en ligne à 00h01 sur le blog tentatives. Parfois, j'écris le texte d'un seul jet, d'autres fois, il me faut la journée entière et je le modifie jusqu'à 23h59. »
Jolie idée n'est ce pas ? Et il faut dire que les photos sont en général inspirantes, belles ou étranges ou belles et étranges (je ne le dis pas parce que plusieurs, dont la première et la dernière, veinarde suis, sont de moi) ; mais cet énoncé du «modus operandi» ne dit rien du plaisir avec lequel on découvre chaque fois ce qu'en font sa fantaisie souriante, son imagination grave, son écriture.
Au fond, mieux vaut lire, (j'aurais voulu écrire cela) parmi tous les billets publiés dans les jours qui ont suivi la publication, celui-ci, de Canan Marasligil http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1492 , qui a su synthétiser ce qui constitue le plaisir extrême de cette lecture de textes hautement hétérogènes, nés d'une fantaisie apparente, déclinés de l'incipit proche de l'image selon l'avancée de sa pensée, avec parfois des ellipses qui font se heurter les thèmes, liés pourtant par cette écriture si personnelle.
Commenter  J’apprécie          30
Lu dernièrement la compilation sur Publie.net des billets que produit Christine Jeanney sur son blogue depuis juin 2011. Beau. Tous les jours, depuis juin 2011, l'auteure produit une liste bien feuilletée de 4 « To Do » inspirés de photos qui lui sont soumises par ses lecteurs, ses amis, des inconnus. Fascinant. Un bel exercice de liberté d'écriture dans la contrainte imposée par l'horloge, les amis et les images de notre temps. Voir aussi mon compte-rendu complet sur mon blogue :«Bizarrement penser sonorités et vacarmes visuels
Lien : http://bibliobabil.com/2012/..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
Actualitte
07 février 2012
Un livre expérience, que l'on parcourt parfois sans y penser, parfois plus attentif.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
– penser à tendre l’oreille, peut-être le bruit de l’eau, plus tard

– penser à tourner le dos au mur

– puis penser à se coller contre avec le ventre, frotter le mur de la mâchoire, du menton, plaquer sa main doigts écartés, qu’elle devienne rouge, la croupe de l’animal piégé, fissures de branches, penser les suivre, les renifler, et l’odeur du ciment ça travaille

– penser à dégonfler la bouée un peu (comme ça qu’on apprend à nager ils disent)
Commenter  J’apprécie          160
– accident de pollen, oh ma sœur
– le hasard hasardeux qui fait vivre ou décide que non, ou qu’un peu, ou grandement, que lui seul aux termes du contrat gardera l’aléa en seule obligation (cliquez pour accepter / ne cliquez pas, c’est la même chose)
– fleur de raiponce qui soigne, princesse dans le désert, elle erre, elle pleure en s’accrochant au cou du prince aveugle, il retrouve la vue, c’est bien qui finit bien et la sorcière ? on l’exécute à grands coups de pollen sur la tête, au hasard (tout s’organise fort à propos commentent les frères Grimm qui connaissent la musique, et celle de Brême aussi)
– oh ma sœur, l’œil a-t-il disparu ? dit en tremblant Tsilla (la graine ne répond pas, trop occupée à poindre, cette conscience qu’elle a du refus de flétrir s’insinue, se déploie, résiste, insiste, rebelle, frondeuse, elle survivra, au moins le temps d’une feuille)
Commenter  J’apprécie          20
– penser le soir, penser le matin, penser la durée
– penser un visage autre qui percerait le voile immatériel, pays étrange
– penser l’effet miroir et qu’est-ce que tu donnerais pour vivre cette jonction entre toi et toi, et qu’y a-t-il derrière la butte, toutes ces questions en grappes qui attendent et pas assez de bras et de jambes pour les ceinturer toutes, ces mots agrippés et mécaniques complexes, humaines ou métalliques, se repérer aux éléments
– rebrousser chemin et rentrer (ou le faire croire, car bien sûr qu’on resterait là, assis, jusqu’à la nuit, certain d’y être)
Commenter  J’apprécie          20
tout a filé, le vélo et la pluie, il est possible qu’en plein soleil le blanc s’installe plus calmement et raconte une histoire de tiges bondissantes, une plante, un héliotrope par exemple (parce que ce nom provoque des possibles, plusieurs), possible qu’il s’étende, grimpe sur les murs, les panneaux, tentaculaire, enrobe les feux rouge comme barbe à papa, se disperse sur les toits et rebondisse dans les gouttières, s’empare des chats et s’entortille aux sacs des promeneuses (elles chicaneront), possible qu’on s’égare rien qu’en le regardant rouler au soupirail, peut-être qu’il s’y enfoncera, attrapera les fleuves, attrapera la mer, puis partira se reposer sur un rivage quelconque, possible qu’il nous revienne avec les premières pluies, reprenne un peu sa place, badigeonné, heureux, le reste de son âge, car lui plaît le séjour qu’ont bâti ses aïeux (mais ça c’est moins certain), puis ce serait au tour du vélo de parler
Commenter  J’apprécie          00
penser que nous n’avions pas d’autre choix que de nous réunir, l’accord tacite d’une direction commune, comme une obligation mais délicate, une mission fragile (le mot mission un peu simplet et ridicule, mais c’était pourtant ça), avec l’idée aussi qu’on serait seul à mesurer la pente, le même axe et nos yeux grands ouverts, nos différences unies, c'était beau, inquiétant, nos corps côtes contre côtes, raccordés dans le noir
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : photographieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (5) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}