Yasunari se rend à Osaka pour devenir samouraï. Alors qu'il cherche un abri un soir de brume, une jeune femme l'invite dans une Okiya qui lui réserve sensualité et mystère.
Nous voici dans le Japon médiéval qui cache des histoires mystérieuses, des fantômes et des rêves poétiques. L'univers dessiné est sensuel et l'histoire clairement là pour raconter quatre rencontres érotiques avec chacune des geishas de la mystérieuse okiya. Mais il n'y a jamais de vulgarité dans le propos ni dans le trait fin.
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Comme on est samedi soir et que personne ne passe son temps à lire des avis à cette heure ci, je peux me permettre sans aucun doute de poster pour une bd érotique qui m'a bien plu. :8 C'est franchement rare. On va dire que je suis un éternel insatisfait.
Tout d'abord, le dessin dont chacune des cases constitue à elle seule une merveille notamment pour la finesse du trait. C'est signé Jung, un auteur que j'aime manifestement bien. Il se dégage énormément de chaleur et d'émotion de son graphisme. Les décors sont à couper le souffle. Or, il va nous en falloir ! :8
Puis, l'histoire merveilleuse et passionnante qui ne laisse ni relâche, ni envie de la quitter. le scénario est étonnement bien construit puisqu'il est question de geishas fantômes avec une maison de plaisirs défendus qui disparaît une fois qu'on la quitte. Les hommes se damneraient pour y retourner.
En effet, il y a assouvissement de plaisirs défendus dans un jeu de séduction lancinant et agréable. Notre héros, un jeune guerrier, sera soumis à rude épreuve où il devra démontrer tout son talent ...
Je vous conseille cette lecture dans un genre érotique qui demeurera toujours très soft ce qu'on pourrait lui reprocher à la rigueur. Un peu d'audace, que diable !
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Pas mal en même temps que très étrange, cette BD. C'est une BD érotique à l'ambiance fantastique et qui, en définitive, parle beaucoup des moeurs du village.
Le gros point fort de cette BD, pour moi, c'est son dessin qui donne un ton très calme au récit. Rien que par la façon de représenter les choses, il donne un côté reposant, zen, très proche d'une atmosphère de film japonais. D'autre part, le récit s'oriente progressivement vers une touche fantastique, où le village cache bien des secrets et où l'Okiya révèle la nature des hommes.
Mais voilà le récit se contente finalement d'aller de témoignage en témoignage et de se conclure de façon très correcte, mais sans réel plus. Il manque un je-ne-sais quoi pour que je sois plus attiré, un petit rien. C'est très bien fait, mais je ne le trouve pas non plus inoubliable. Il faudra peut-être du temps et des relectures pour cela. En attendant, je reste sur un bon 3/5, et je reste sur le conseil d'achat.
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D'emblée, on ne peut pas ignorer que cette bande dessinée a été créée par une femme et cela paraît beaucoup! D'abord, l'histoire se tient d'un bout à l'autre (l'auteur a compris que l'érotisme et la sensualité sont plus intéressants quand l'univers est construit et la trame, intéressante). Les illustrations sont superbes, presque poétiques, ce qui est inusité pour ce type de bande dessinée. C'est une des BD érotiques les plus intéressantes que j'ai lues.
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L'Okiya ou la Maison des plaisirs défendus est un one shot décrivant l'arrivée d'un voyageur mystérieux dans une maison close au Japon. Histoire de bravoure, de Ninja, et surtout un érotisme chiadé...
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Sans rêves est le sommeil du guerrier fatigué, léger comme le souffle de l'inconnue qui veille...
- Avec un peu de chance... pas un bruit.
Je ne peux pas insister plus, mais j'ai intérêt à chercher encore, sinon je vais tomber d'inanition. Holà, il y a quelqu'un?!... Je sais que les pêcheurs doivent se lever aux aurores, mais il est impossible qu'ils dorment déjà tous!
Tant pis, qui ne risque rien n'a rien... Que...?
Tout plaisir est plaisir d'amour.