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EAN : 9782749941967
Michel Lafon (03/10/2019)
4.19/5   53 notes
Résumé :
1944, Allemagne nazie, Noa, 16 ans, découvre un wagon contenant des dizaines de bébés juifs, en partance pour les camps, la plupart morts de froid. Bouleversée, elle enlève l'un des survivants et trouve refuge dans un cirque itinérant. Son directeur, Herr Neuhoff, s'engage à l'accueillir ainsi que son soi-disant petit frèreà une condition : qu'elle maîtrise le trapèze volant en équipe avec Astrid, trapéziste juive. Dans cette guerre où chaque faux pas peut s'avérer ... >Voir plus
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Deuxième guerre mondiale, Noa est chassée de sa famille aux Pays-Bas car elle est enceinte d'un soldat allemand.
Elle arrive dans un Lebensborn en Allemagne mais doit en repartir sans l'enfant et arrive dans une gare allemande où elle fait le ménage. Là, elle découvre un wagon plein de bébés en partance pour les camps et décide d'en sauver un.
Elle arrive dans un cirque où le directeur accepte de la garder à condition qu'elle apprenne un numéro de trapéziste.
Elle est formée par Astrid, en réalité Ingrid, un Juive cachée par Herr Neuhoff. Au début, Astrid témoigne beaucoup d'hostilité envers Noa et l'accuse de mensonge.
Elle n'a rien à envier à Noa car elle-même cache un passé déjà lourd.
C'est une grande histoire d'amitié et de solidarité qui va naître petit à petit entre les deux femmes toutes deux amoureuses de leur côté.
Le cirque allemand entame une tournée en France et la fille la plus en danger est Astrid malgré de faux papiers.
Une aventure pleine de moments dramatiques, passionnants qui m'ont fait tourner les pages un peu vite pour connaître le fil des évènements.
Cette histoire n'est pas banale du tout de même que la présentation car au début du récit, nous voyons Astrid, devenue une dame âgée revenue des Etats-Unis pour visiter une exposition au Petit Palais à Paris.
À la fin, nous retrouvons la même Astrid toujours en visite à l'exposition avec ses deux enfants : un qu'on connaît déjà et une autre dont on ignorait l'existence.
Mes personnages préférés ont été Noa pour son courage, ses valeurs et Herr Neuhoff, le directeur du cirque.
Pam Jenoff a travaillé au Pentagone et s'est spécialisée dans la Pologne et L'Holocauste. Les faits qu'elle relate appartiennent à la fiction mais partent de documents qui ont bien existé et qui ont suscité un travail d'imagination chez elle.
L'interview à la fin du livre était très intéressant pour la lectrice que je suis et j'ignorais cet aspect des cirques qui continuaient à se produire pendant la guerre.
Une très belle lecture.
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Le livre commence d'une manière horrible, 1944, un wagon remplit de dizaine de bébés juifs qui est en partance pour les camps de concentrations. L'autrice c'est inspirée de fait réel pour cette scène d'ouverture.

GLAÇANT !!!

Ensuite l'histoire prends une autre tournure entre le monde du cirque et les deux personnages principaux de Noa et Astrid…

Je ne suis que moyennement convaincu par le déroulement du récit. Il fait preuve de faiblesse dans la difficulté de l'intrique. Pourtant avec un tel sujet de départ, il y avait matière à faire. Heureusement, comme pour le début la fin remonte le niveau.

Malgré cela, Pam Jenoff a une écriture agréable à lire. Je me risquerai volontiers à essayer un autre de ses romans.
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La guerre de 39-45 a été une horreur absolue (sans doute un peu comme toutes les guerres). La littérature regorge de témoignages de cette période sombre de l'histoire du monde, et c'est globalement tant mieux. Cela permet de garder la mémoire de ce qui s'est passé, de comment ça s'est passé et peut être de pourquoi ça s'est passé, si toutefois on a compris les raisons profondes de pourquoi une société peut tomber dans la haine de l'autre à ce point pour en tirer les leçons et éviter que cela se  reproduise dans un futur plus ou moins proche.

"La parade des enfants perdus" est un roman qui se positionne complètement dans ce cadre. Un témoignage, d'un point de vue assez original : le milieu du cirque.

Noa est une adolescente juive de 16 ans, qui a découvert l'amour, éphémère, une nuit auprès d'un officier allemand. Elle tombe malheureusement enceinte et se fait mettre à la porte par ses parents. Elle trouve refuge auprès de Herr Neuhoff, le directeur d'un cirque itinérant à condition qu'elle se mette au trapéze pour remplacer une artiste qui lui a fait défaut.

Astrid, quand à elle, à le cirque dans le sang. C'est une enfant de la balle, qui fait du trapèze depuis sa plus tendre enfance dans le cirque familial, mais qui arrêté par amour pour son mari. Seul hic, elle est juive. Nous sommes en 1944 et son mari a désormais un poste important dans la Wehrmacht. Il ne peut plus assumer le fait d'être marié à une juive. Ce n'est plus compatible avec ses fonctions. Un soir, il met Astrid à la porte. Elle va également trouver refuge auprès de Herr Neuhoff, le directeur du cirque, sous une fausse identité. Elle fera profiter le cirque de ses talents de trapéziste et devra faire équipe avec Noa, la jeune recrue, qui a tout à apprendre du métier.

L'atmosphère est glacée, Les relations entre les deux femmes sont froides, distantes mais elles apprendront petit à petit à se faire confiance pour le bien du cirque et pour éviter ou supporter les nombreux coups durs qu'elles auront à endurer.

C'est un livre qui raconte l'horreur de la seconde guerre mondiale, d'une manière que je n'avais jamais lue auparavant.

On a beau le savoir, les faits sont durs, inhumains, incompréhensibles... et pourtant ils se sont produits, en France, il y a 80 ans.

Il est de notre devoir que cela ne se reproduise plus jamais.
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Aujourd'hui, je viens vous parler de ma parade des enfants perdus de Pam Jenoff. @books_clarou l'avait choisi dans ma pal et je l'en remercie car j'ai vraiment adoré 😘 J'aime beaucoup les livres sur la seconde guerre mondiale et j'avoue que celui-ci n'a pas fait exception à la règle 😂

Résumé :
1944, Allemagne nazie, Noa, 16 ans, découvre un wagon contenant des dizaines de bébés juifs, en partance pour les camps, la plupart morts de froid. Bouleversée, elle enlève l'un des survivants et trouve refuge dans un cirque itinérant. Son directeur, Herr Neuhoff, s'engage à l'accueillir ainsi que son soi-disant petit frèreà une condition : qu'elle maîtrise le trapèze volant en équipe avec Astrid, trapéziste juive. Dans cette guerre où chaque faux pas peut s'avérer fatal, Noa et Astrid doivent apprendre à se faire confiance en dépit de leurs terribles secrets.

Même s'il s'agit d'une fiction, l'auteure s'est inspirée de plusieurs histoires vraies. Malheureusement, Il n'était pas rare de voir des enfants arrachés à leurs parents. La situation de Noa m'a énormément touchée. Abusée par un allemand, tombant enceinte, rejetée par sa famille puis voyant son enfant lui être arraché. le lien qui se crée ensuite avec Theo, l'enfant qu'elle va sauver de la mort est intense et touchant.
Lorsque Noa se retrouve dans un cirque qui l'a recueilli, elle se sent tout d'abord perdue et on ne peut pas dire qu'Astrid, jeune juive, l'aide à se sentir mieux. Mais leurs liens vont ensuite se créer, d'amies, elles vont devenir comme des soeurs. Leurs caractères sont totalement différents. Noa semble trop gentille, innocente quant à Astrid, elle paraît plus froide, insatisfaite, sûrement à cause de sa vie passée. Deux jeunes femmes courageuses, qui n'hésiteront pas à courir de grands risques pour sauver ceux qu'elles aiment.

Entre amours impossibles, différence de culture, de religion, solidarité, mais aussi amitié et prises de risques pour pouvoir survivre, c'est un livre qui m'a vraiment plu.

La fin était également très émouvante (bon j'ai réussi à ne pas sortir le mouchoir 😅🤧) 💕

Un livre poignant qui nous montre qu'il n'est pas nécessaire d'être de la même famille pour s'aimer  et cela jusqu'à risquer sa vie 😢💖
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Une jolie et émouvante histoire au coeur d'un cirque itinérant en pleine seconde guerre mondiale. Malgré une écriture un peu simpliste et des scènes et des enchaînements de situation parfois assez caricaturaux, je me suis laissé embarquer dans cette histoire et emporter par les destins mêlés de Noa et Astrid. Toutes les deux désireuses de faire vivre leur passion du cirque et de la voltige en étant conscientes des risques qu'elles prennent et font prendre aux autres. L'une est juive, l'autre protège un bébé juif sauvé in extremis d'un train en partance vers l'Est.

C'est une histoire simple mais bien menée. Il y a des facilités mais pas d'incohérences. Des scènes un peu clichées et d'autres très émouvantes. C'est une jolie plongée à la fois dans l'univers du cirque et de la guerre. Un quotidien rude pour toutes les populations, un quotidien où une orange et un morceau de sucre sont le comble du luxe après des années de privations, un quotidien où la tension est permanente car les nazis mais aussi la police française, les collabo et les délateurs sont à l'affût et peuvent mener à une déportation immédiate.

Le trio formé par Noa, Astrid et le petit Théo est touchant, et leurs histoires reflètent celles de millions de familles durant cette période sombre qui aura occasionné tant de ravages dans toute l'Europe.

Si ce n'est pas une lecture aussi marquante que d'autres sur le même thème, elle a le mérite d'offrir une approche originale. Celle du point de vue d'artistes qui auront non seulement contribué à apporter un peu de divertissement et donc d'espoir mais auront aussi permis de cacher et protéger ceux qui en avaient le plus besoin. Je suis content de l'avoir découverte.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Tout va bien. C'est un beau bébé, a répondu le médecin.
Je n'étais pas censée voir l'enfant, mais quelque chose clochait dans sa voix, son front plissé, ses yeux fixés sous le drap. En me penchant, j'ai aperçu deux yeux noir charbon qui n'avaient rien d'aryen. J'ai compris le désarroi de l'accoucheur : mon enfant n'entrait pas dans les canons de la race parfaite. Des gènes lointains avaient ressurgi pour lui donner ces yeux sombres et ce teint olivâtre. Il n'appartiendrait jamais au Lebensborn.
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Le propriétaire du cirque, la femme qui me fixait d'un air dégoûté, le géant assis sur la chaise - comme les personnages d'une histoire que me lisait ma mère.
Un cirque en pleine guerre, ça existe donc encore ?
J'aurais été moins surprise de me retrouver sur la lune.
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j’ai toujours eu un corps musclé jusqu’à ce que la grossesse arrondisse mes formes. Je m’étais toujours crue insignifiante, avant que l’Allemand me murmure des mots doux à l’oreille.

Je me suis confiée à la vieille dame, sur ma grossesse, la réaction de mes parents, mon départ. C’est elle qui m’a conseillé d’aller à Wiesbaden et qui a griffonné sur un papier que je portais un enfant du Reich. Pas une seconde je n’ai songé à refuser son aide ou que l’Allemagne puisse se révéler dangereuse. « Des couples se languissent d’enfants qui te ressemblent », répétait-elle. Mes parents auraient préféré mourir plutôt que d’accepter l’aide des Allemands. Mais la dame a insisté, elle a expliqué qu’on m’hébergerait. Moi, je ne savais pas où aller.
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La gare est nichée au creux d’un vallon, trois pentes recouvertes de sapins aux branches alourdies par la neige. Le ciel ressemble à un collage ivoire et gris, des flocons menacent en cette nuit de février. Une légère odeur de brûlé flotte dans l’air. Avant la guerre, Bensheim était juste un arrêt sur la voie ferrée, les voyageurs le remarquaient à peine. Mais les Allemands exploitent le moindre lieu : celui-ci est bon pour le stationnement des trains et l’entretien des motrices, surtout la nuit.

Je suis ici depuis quatre mois. L’automne était plutôt agréable, et moi bien contente de trouver un toit après qu’on m’eut congédiée avec rien de plus qu’un baluchon contenant deux jours de pitance, trois en me serrant la ceinture.

J’ai atterri dans un foyer pour jeunes filles quand mes parents ont compris que j’étais enceinte. C’était forcément dans un trou perdu, au nom de la sacro-sainte discrétion. En me relâchant, la directrice aurait pu me conduire jusqu’à Mayence ou dans une ville. Mais non, elle a juste ouvert la porte, je suis partie à pied. J’ai marché jusqu’à la gare, et là j’ai réalisé que je n’avais nulle part où aller. Pendant ma grossesse, j’ai souvent pensé à rentrer à la maison pour supplier que l’on me pardonne. Je ne suis pas si fière, je me serais même jetée à genoux si ça avait pu aider. Mais le jour où mon père m’a flanquée dehors, j’ai lu dans ses yeux que son cœur s’était claquemuré. Je n’aurais pas supporté un second bannissement…
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Les troupes de forains existent depuis l'Antiquité, notre tradition est ancestrale. Nous avons survécu au Moyen Age, aux guerres napoléoniennes, à la Grande Guerre. Assurément, nous survivrons à celle-ci.
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Avis sur La parade des enfants perdus à 2:32
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