Un père de famille anglais décide d'acheter une maison à la campagne pour faire mener aux siens une vie plus saine. Catastrophes hilarantes et négociations délicates avec des enfants décidés et entreprenants, la vie de la famille n'est pas toujours aussi tranquille que l'aurait souhaité le narrateur. Toutefois les choses s'apaisent grâce aux agréables relations de voisinage nouées avec une famille excentrique et charmante. Hélas l'auteur renonce assez souvent à l'humour pour devenir sentencieux, ce qui ôte son plaisir au lecteur. Il reste toutefois de bons moments de bravoure. Lu en V.O.
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Sous un prétexte : trouver la maison de ses rêves , le narrateur avec beaucoup d humour et de verve essaye d apprendre à ses enfants à grandir dans un monde matériel et terre à terre tout en conservant leurs idéaux . Nous suivons donc l évolution des trois enfants avec des réflexions drôles mais qui laissent penseur , des paraboles sur la providence la littérature, l opulence des plus âgées désirée par les jeunes oui mais à vaincre sans perils on triomphe sans gloire ....etc etc le début est vraiment amusant, la fin devient plus mature, plus serieuse avec toujours neanmoins la fraicheur qui caracterise cet auteur du fin XIX debut XX éme.
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La petite foule devient le public des lecteurs, et Hocker devient éditeur ; il me tord le bras d'autres manières. Certains sont courageux, alors la foule les frappe et se précipite pour attraper les quatre heures et quart. Mais la plupart d'entre nous, je le crains, sommes esclaves de Hocker. Puis, au bout d'un moment, le vent devient boudeur et ne nous raconte plus d'histoires, et nous devons les inventer dans notre propre tête. C'est peut-être aussi bien. À quoi servaient les portes et les fenêtres sinon pour se protéger du vent.
Je veux dire, dis-je, que l'écrivain de livres est, en général, un homme exceptionnellement moral. C'est ce qui l'égare : il est trop bon. Ce monde ne correspond pas à ses idées. Ce n'est pas le monde tel qu'il l'aurait fait lui-même. Pour assouvir son besoin de moralité, il s'emploie à créer un monde à lui. Ce n'est pas ce monde.
la littérature pour le grand public est-elle jamais autre chose qu'un conte de fées ? Nous écrivons avec le sang de notre cœur, comme nous le disons. Nous demandons à notre conscience : Est-il juste de dévoiler ainsi les secrets de nos âmes ?