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EAN : 9782213687094
252 pages
Fayard (02/09/2015)
3.78/5   25 notes
Résumé :
« Daech est entré dans le village ! Daech attaque ! » Jinan s’attendait à devoir partir un jour ou l’autre dans la précipitation. Un sentiment de danger imminent s’était répandu dans la région dès le début de l’été 2014 et, avec lui, l’impression terrifiante qu’un monde allait s’effondrer : le sien. Celui des yézidis, habitant au pied des monts Sinjar, dans le nord de l’Irak, non loin de la frontière syrienne. L’offensive des djihadistes de l’État islamique cible le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Terrible témoignage de cette rescapée des bourreaux de Daech.
Jinan a été capturée avec sa famille par les combattants de Daech puis séparée d'eux...les vieux d'un coté, les mères et enfants de l'autre et les jeunes filles encore ailleurs.
Pendant 3 mois elle va vivre un enfer avec la crainte des représailles, les viols, les sévices et la mort.
Cette jeune fille n'as que 18 ans mais elle est mariée et va craindre de ne jamais retrouvé son mari.
Dans son lieu de détention, elle raconte avec une grande force et un ,immense courage comment avec l'aide d'autres filles détenues, elle vont s'entraider pour tenter une évasion.
Refusant de se convertir a l'islam, elle sera jugée de mécréante, séquestrée et vendue pour devenir esclave sexuel, Jinan et ses amies vont vivre et nous faire partager leur terrible périple.
Un livre fort sur le sort de ces femmes qui risquent leurs vies.
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Pas tellement ma tasse de thé! Bien sûr, c'est écrit dans le but louable de faire front contre l'extrémisme. La situation initiale est assez banale. Attention à ne pas minimiser ce qui leur arrive, j'ai pas dis ça. le talent d'écriture est moyen. En gros c'est : capture de femmes à vendre comme esclaves, religieux extrémistes, dont il n'est plus nécessaire d'expliquer les racines maléfiques, mauvais traitements, et ... une fin plutôt positive! (Si vous avez lu le résumé vous savez ^__^...). A lire pour vous documenter si ça vous intéresse. Sinon comme histoire c'est moyen.
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Parce qu'elle est une femme, qu'elle est jeune et yezidie, Jinan est enlevée parmi d'autres par ceux qui s'auto-proclament envoyés de Dieu. de lieu de captivité en violences inhumaines, de souffrances psychologiques en sévices corporels, elle nous livre un pan de son histoire personnelle, le plus sombre et le plus intense.
Sa chance dans son malheur, c'est ses compagnes de galère, celles qui vont l'aider à tenir comme elle les aide à ne pas craquer.
Un témoignage fort et humain pour que jamais on n'oublie que d'autres sont encore aux mains de Daech, pour combien de temps...
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L'écrivain ne rentre pas assez vite dans le vif du sujet.
L'histoire reste encore floue et le mélange de un chapitre au présent, un chapitre au passé ne m'a pas plu.
Jinan n'est pas assez dans la description et je trouve ça dommage car ce que cherche le lecteur est de pouvoir être projeté dans l'histoire, là ce n'est pas le cas.
Je n'ai pas aimé les histoires racontées dans le livre, il manque le côté réel que doit ressentir le lecteur.
Dounia K, 1BPGA, 2019-2020
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C'est un témoignage qui est une façon de combattre et qui honore ces femmes yézidis résistantes et combattives. Car si des femmes telle de Jinan ne racontent pas ce qu'elles ont vécus, qui le fera pour faire mesurer au monde entier l'étendue des horreurs perpétrées envers des hommes et des femmes? Ne pas parler, n'est-elle pas une forme de complicité ou de mise sous silence des crimes de Daech ?
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous ne sommes pas, comme les chiites, des musulmans, ni comme les chrétiens, des gens de la Bible. Pour les Arabes sunnites de Daech, nous sommes la lie de l’humanité. Nous sommes en danger, car nous, les yézidis, sommes à part. Notre religion est l’une des plus vieilles du monde. Nous n’avons pas attendu les juifs, les chrétiens et les musulmans pour n’avoir qu’un Dieu. Notre calendrier est vieux de 6 765 années. Nous avons toujours voulu nous tenir à l’écart des conflits confessionnels et politiques, mais nous avons toujours été pourchassés et massacrés parce que nous sommes différents.
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Si seulement je pouvais revivre ces moments de bonheur et d’innocence, dans les petits coins de paradis de mon enfance. Gamine, je poursuivais nos canards qui gambadaient en liberté. J’ai trois ans, ma sœur Hanan vient de naître. Je me souviens de ses premiers rires et de ses premiers pleurs. Je suis convaincue qu’elle sort du puits creusé au fond du jardin. Elle ne peut venir que de ce gouffre profond et mystérieux, qui mène aux entrailles de la terre.
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L’histoire se répète. Nous sommes pris dans la mâchoire d’un piège qui se referme peu à peu depuis la chute de Mossoul. L’État islamique était à nos portes. Il avait déclaré le califat et désigné son chef, Abou Bakr al-Baghdadi. Je n’avais jamais entendu parler de ce calife, qui exige de tous les musulmans de lui prêter allégeance. Quant aux mécréants, les kafir comme il nous appelle, il avait promis de les écraser.
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Nous avons au fond de nous l’effroi des tragédies depuis si longtemps. Mes grands-parents, leurs grands-parents et avant eux les grands-parents de mes grands-parents en ont gardé les traces. Comme mes ancêtres, j’ai en moi cette peur venue du fond des âges, la peur du génocide. Je ne dors pas. Je crois entendre rôder un chacal dans les parages. On dit que la nuit porte conseil. Pas à moi, pas cette fois.
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Nous faisions plutôt confiance aux peshmerga, ces « hommes qui n’ont pas peur de la mort » en langue kurde. Kekan avait de la bedaine. Il ne ressemblait guère à l’idée que je me faisais de Saladin, le conquérant d’origine kurde célébré par l’histoire arabo-musulmane. D’après Khero, le père de Walid, il avait la réputation de s’être bien battu contre Saddam, qui détestait les Kurdes et les yézidis, mais ses faits d’armes étaient déjà très anciens. Sa légende de combattant survivait pourtant, comme une évidence.
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