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L'Incal tome 1 sur 6
EAN : 9782731662191
50 pages
Les Humanoïdes associés (26/02/2003)
4.07/5   250 notes
Résumé :
John Difool, minable détective privé de classe R, se retrouve propulsé dans une invraisemblable aventure galactique. La survie de l'Univers dépend peut-être d'un héros aussi pathétique. Un classique de la BD.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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En ce moment je teste une maison d'édition que je ne connaissais pas. Il s'agit des Humanoides associés. Après avoir lu l'excellent premier tome de la série « El nino » j'ai voulu aller plus loin, en testant ce qui semble être une oeuvre majeure de la science fiction des années 80.

Me voici donc lancé dans « L'incal ».

Ce premier tome démarre de manière un peu brouillonne, tant l'univers est complexe. Par chance nous suivons les aventures de John Difool, un détective de classe R, un minable. Enfin, c'est ainsi que tout le monde le considère.

Ce pauvre détective semble être un type assez normal qui evolue dans un monde un peu fou. Il semble avoir un donc pour se retrouver dans des situations inexplicables et périlleuses. C'est ainsi, que, sans trop savoir ni pourquoi, ni comment il se retrouve en possession de l'Incal. Ce petit objet lumineux qui a lui seul peut sauver l'humanité. de qui ? de quoi ? Nous n'en savons rien, et nous n'avons pas le temps de nous poser la question car à partir de ce moment, notre pauvre détective va être traqué par a peu près tout le monde.

Nous allons découvrir de nombreuses races, des villes différentes et comprendre peu à peu que l'Incal semble avoir choisi notre jeune ami.

La richesse de cette BD vient surtout des nombreuses espèces ou castes sociales qui régissent le monde dans lequel évolue notre héros. Entre le Techno-pape qui récupère les cadavres pour les recycler, le président qui se clone pour la huitième fois, le méta-barron une sorte de tueur à gages qui traque Difool et bien d'autres choses dont je ne vous parlerez pas pour ne pas vous gâcher la découverte, ce premier tome est d'une richesse incroyable. Alors, d'accord, les dessins datent un peu, forcément, ils ont trente ans. Mais qu'importe. Je préfère mille fois une scénario, un univers, un bestiaire qui tiennent la route, que de jolis dessins sans idée.
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Le dernier film de Jodoroswky (Poesia sin fin) était particulièrement dégueulasse mais on m'a dit que ses bandes dessinées valaient le détour. J'aurais dû me méfier car le conseil émanait d'une personne fort respectable mais qui avait justement apprécié ce film purulent d'orgueil et d'amour-propre.


La bande dessinée relève un peu le niveau, moins fière dans son propos, maniant l'humour d'une façon égale. Mais beaucoup de clinquant pour pas grand-chose. Au final, aussi décevant que le joujou qu'on trouve dans le Kinder Surprise (oh, ce n'est que ça ?).


On va quand même pas se taper la série hein, y a d'autres choses à faire dans la vie.
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Il s'en passe des choses en France en mai 1981, imaginez ! Un minable détective de seconde zone, un certain John Difool donne naissance au 1er privé de l'espace avec la sortie en album du tome 1 de ses aventures, plus connues sous le nom de l'Incal. On sait depuis ce qu'il adviendra de cette saga, en bd bien sûr mais aussi au cinéma avec le 5ème élément de Luc Besson.
La France des années 1980 transpire dans ce 1er opus où Jodorowsky imagine une ville souterraine toute en hauteur, baignant dans un lac d'acide et couronnée d'un château volant. le décor donne le ton et le dessous des cartes cosmiques et sociales où notre héros oscille entre franc-tireur et bonne poire. Comme pour cette mission liminaire où une créature au charme angélique - elle a même l'auréole de la "haute" - décide de s'encanailler avec le secours d'un escort-boy pour rentrer avant minuit...
Moebius apporte son trait vif et naturel à un monde onirique violent et une histoire à plusieurs niveaux. On va de l'aventure pure, légèrement détournée pour marquer la dérision, à la satire sociale, en passant par la pure science-fiction riche en symboles, des plus sociaux, environnementaux au plus ésotériques et moraux. On ne s'ennuie pas une seconde, l'album suivant les épisodes parus dans la revue Métal Hurlant avec leur lot de suspense, de rebondissements et de cliffhanger comme on dit dans la France des années 2020. Une France où la relecture de l'Incal rappelle que la lutte des classes, les manifs urbaines et la menace écologique étaient, déjà, des thèmes d'actualité clairement évoquées. Un classique indémodable et une série culte.
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Je tiens l'Incal, toute la série, pour une des meilleures séries de BD jamais produite. La rencontre de deux génies de la BD a donné un chef d'oeuvre. Et pourtant ce n'était pas gagné au départ. Les folies des deux auteurs ont parfois dérivé vers des eaux un peu glauques. Jodorowsky a parfois largement dérapé et pédalé dans la semoule. On le sent davantage cadré ici, et ce n'est sans doute pas plus mal.

Les fans du 5è élément ne bouderont pas leur plaisir de voir à quel point le film emprunte quelques éléments-clés à la BD. Plagiat, vous avez dit plagiat? le tribunal va donner raison à Besson contre les auteurs (et leur maison d'édition). Il est vrai que les "ressemblances" les plus flagrantes film/BD s'arrêtent au bout de quelques pages. Mais il y a quand même (en ce qui me concerne) un fil rouge qui relie les deux oeuvres. Chacun jugera en son âme et conscience, donc.

John Difool, flanqué de son "pélican" Deepo, va entrer en possession d'une petite pyramide lumineuse dotée de vie et d'intelligence. Ce détective raté va entrer en symbiose avec l'incal (car c'est lui), ce qui lui permettra d'échapper à tous les malfrats (et le reste) de l'univers qui semble se retrouver à ses trousses. John Difool, loser ultime, va devoir sauver l'univers... rien que cela.

Le rythme est soutenu. L'univers est maîtrisé. Et même si le départ est assez "conventionnel", on bascule rapidement dans le déjanté avec toute une panoplie de personnages particulièrement bien vus. On a un dictateur cloné pour la 9è fois, appelé Ophidité majeure. Une Marraine à la tête du Siège de l'Amok, une organisation rebelle. Kill tête de chien, un humanoïde à tête de chien (tiens, un truc logique...). Une cité technique techno sur laquelle règne un techno-pape, et qui démembre les cadavres pour en refaire des robots... C'est haletant et on va de charybde en scylla en suivant John Difool.
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Lu à l'occasion d'une lecture commune imaginaire, je suis assez contente d'avoir découvert cette série. On suit John Diffol, détective privé, un anti-héros toutb à la fois courageux et couard, véreux et loyal, bref une belle contradiction que ce personnage. J'ai beaucoup aimé cet univers de ville souterraine, les implications politiques en présence, la société créée par l'auteur et le dessinateur. le seul point qui m'a un peu fait tiqué c'est le mise en couleur par plans à la manière de projecteurs colorés, rendant les éléments cibles des cases très lisibles au demeurant mais très loin de mes goûts en matières de coloris (étant adepte des couleurs pastel, je n'es pas été servie). Mais en fait c'est de l'ordre du détail car l'histoire m'a complètement embarquée et je n'avais qu'une envie connaître la suite de l'aventure.
Une BD qui se dévore comme un bon gros roman de SF, je lirai la suite avec beaucoup d'intérêt et je remercie Foxfire qui a proposé ce livre au vote de la LC imaginaire d'avril, j'ai fait grâce à toi une très belle découverte du genre.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Attention ! Moi je suis détective de classe R. Je n'ai rien à voir avec la justice !
... En plus, j'ai les bossus du Président aux fesses, moi !... Sans compter la police et les mutants des tuyaux d'aération !
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Voici l’homme, voici la proie…John Difool, détective de classe R…un minable. Et c’est pour ce minable que je vais violer mon serment…Qu’est-ce-qu’il peut y avoir derrière ce regard stupide qui intéresse l’Amok à ce point ?
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Et apres ce spectacle politique, nous allons, chers télé adds, reprendre notre programme de jeux : Pipi Caca, Popo.
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Je suis l'Incal.
Tu t'es enfin décidé à poser une question !
Je suis fait ainsi...
Je ne parler jamais le premier...
Pourtant, notre temps est limité !
Et nous avons beaucoup à faire tous les deux.
Extraordinaire ! Un ordinateur photonique miniaturisé... Je comprends tout, maintenant !
Tu te trompe John Difool ! Et tu n'as rien compris !.. Je suis pas un ordinateur, je suis vivant ! tout comme toi ! et les lignes de forces du destin nous ont réunis, tous les deux, pour que s'accomplisse la justice !...
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Garde-le !.. Précieusement !.. De cet objet dépend non seulement le sort de cette planète, mais celui de cet univers !
De cet univers !..
Le mutant n'allait pas fort.. il.. il.. ''fondait'' mais je commençais à en avoir ma claque et fis celui qui n'avait rien vu...
C'était une petite boîte sans rien de particulier... À part cette curieuse sensation...
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