Septembre 1962, réunions des propriétaires du 44 de la rue des Gobelins dans le XIIIème. Il faut trouver une remplaçante à la concierge qui s'est tuée en tombant dans l'escalier qui mène au second sous-sol, et faire des travaux pour rendre sa loge plus accueillante.
La « bignole », déjà là bien avant la guerre, a connu les locataires et le précédent propriétaire de l'immeuble, Monsieur Grunberg. Celui-ci était fourreur, et monsieur Charles, l'actuel propriétaire, a appris le travail avec lui. Il a également hérité de tous les biens de l'ancien propriétaire. Comment ? c'est la question que tous se posent mais à laquelle personne n'ose répondre.
L'immeuble mitoyen doit être démoli. Par sécurité, il faut vérifier les fissures et le sous-sol des deux immeubles, et donc ce fameux escalier où est tombée la concierge, escalier qui bizarrement se termine sur un mur. Pendant les travaux de la loge, on découvre des sacs cachés sous le plancher…
Avec beaucoup d'humour, parfois noir, ce sont les rapports complexes dans la société qui sont décrits. L'histoire policière y perd un peu parfois, mais l'auteur, qui ne tranche ni d'un côté ni de l'autre, décrit une époque qui interroge le lecteur sur l'ambigüité et la complexité de certaines situations.
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Vous pouvez lire ce livre comme un roman policier (et c'est un roman policier) où vous ne découvrirez à la fin la solution de l'énigme.
Vous pouvez aussi le lire comme un morceau d'étude sociétal en suivant de près l'assemblée générale de copropriétaires avec ses moments hauts en couleurs et ses petites intrigues de couloirs (on sent l'expérience derrière ces descriptions)
En bref, plein de bonnes raisons pour lire ce livre
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Les jours succèdent aux jours, la chaleur à la moiteur. Cette fin de juillet, très ensoleillée, invite au farniente et ne peut qu'amolir les cerveaux de nos enquêteurs de la police criminelle.