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EAN : 9782203097278
384 pages
Casterman (07/10/2015)
3.63/5   57 notes
Résumé :
L'année de ses 16 ans, Travis Coates a perdu la tête.
Littéralement.
Frappé par une leucémie incurable. Il a accepté la folle proposition des médecins : laisser mourir son corps et cryogéniser sa tête, dans l'espoir que les progrès scientifiques permettront de la greffer un jour sur le corps d'un donneur.
Personne n'y croyait vraiment, Travis le premier.
Et pourtant...
Cinq ans plus tard, il revient à la vie.
Il a toujours ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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♪♫ Don-dondondong dondondondong-dondondong dondondon-dondondong, etc., puis tinlin tinliiinnnn tinlinlin tin-liiinn-tinlinliiiinn, etc.*
"Un indice pour vous qui êtes chez vous, Moore, Connery, Lazenby [...] l'ont incarné avec des fortunes diverses." **
Cette fois c'était Sean, en 1967. Vous l'avez, ce titre ?
Bon, tout ça pour dire que ce roman jeunesse "A la poursuite de ma vie" aurait pu s'appeler "On ne vit que deux fois".

Atteint d'une leucémie à seize ans, Travis Coates s'est vu proposer une drôle d'expérience : on te coupe la tête, épargnée par les métastases, on la met au frigo, et dès qu'on a un corps sain, on rafistole tout ça. Ça colle, mon gars ? Ok, a dit Travis, épuisé par les chimios. Ses parents ont accepté. Y croyaient-ils vraiment ? Peu importe, quand un proche est condamné, on se raccroche à n'importe quelle lueur d'espoir. Les médecins ne pensaient sans doute pas, eux non plus, que la science progresserait si vite : l'opération a lieu avec succès cinq ans seulement après la cryogénisation.
Travis se réveille, il a l'impression d'avoir fait une petite sieste, il a toujours seize ans, il a gagné quelques centimètres (un peu partout) grâce au corps greffé d'un ado sportif qui a succombé à une tumeur au cerveau. Par contre, les parents et les amis de Travis ont vieilli de cinq ans, ils ont souffert de sa mort, de l'eau a coulé sous les ponts, le monde a évolué, sa petite amie - qui a désormais 21 ans - est fiancée, et lui est resté un jeune homme, il doit même redoubler sa seconde. Et il n'a pas gagné en maturité, c'est le moins qu'on puisse dire. Têtu, en plein déni et capricieux (un ado, quoi !), il va tout faire pour récupérer sa chérie...

Une grande partie du récit est consacrée aux sentiments de Travis pour son ancienne petite amie, à ses manoeuvres pour la reconquérir, à ses souvenirs de leur idylle passée. Au-delà de cette histoire d'amour sirupeuse qui m'a ennuyée et agacée, on trouve dans ce roman jeunesse des sujets intéressants : le retour à la vie (transposable à une convalescence ou à une sortie de prison, notamment), le deuil, la place qu'ont laissé les proches au disparu, comment ils ont comblé les manques...
Autre question sans réponse qui m'a fait cogiter : où sont les limites de notre corps ? notre tête, clairement, est à nous. Mais le reste ? comment accepter un bout de chair d'une autre personne (défunte, en plus) ? son sexe ? son coeur ? sa/ses main(s) ?

Parfois intéressant et émouvant, mais trop dilué de sauce mélodramo-romantique à mon goût.

* merci Lolokili pour la partition
** merci Gildas pour le bout de phrase
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Il était de retour. Travis Coates l'avait fait et tous les médias en parlaient.
Travis était le deuxième. Sa mère ne pouvait encore s'empêcher de fondre en larmes et se confondre en excuse en le touchant, en serrant cet étranger si familier. Son père se trouvait tout aussi bouleversé, ému, heureux, gêné. Travis était un peu plus grand que dans ses souvenirs, plus robuste aussi. Mais ce visage, son visage était le même.
Le fils de 16 ans avait fermé les yeux dans son lit et quelques minutes s'étaient écoulées pour lui. Pourtant, cinq années avaient bel et bien passé avant que le corps d'un jeune donneur compatible ne puisse enfin accueillir la tête précieusement conservée et cryogénisée de Travis, seule rescapée d'une gangrène cancéreuse généralisée. L'opération médicale révolutionnaire avait fonctionné et Travis était l'hôte d'un corps sain, Travis était guéri. Cela tenait du miracle et à 16 ans, il ne demandait qu'à reprendre sa vie là où il l'avait laissé. L'école, les copains, les fous-rires, Cate. 
Mais est-ce si simple? Kyle et Cate ses amis de lycée ont à présent 21 ans. Kyle, son meilleur ami qui s'était confessé à lui comme un gay incorrigible sous le sceau du secret, est à présent attiré par les filles et Cate, son seul amour, est sur le point de se marier. Travis a le sentiment déjà que sa vie a trop filé son chemin sans lui, que le monde a grandi sans lui, lui a volé ses repères.
Non, les choses n'ont pas pu s'altérer à ce point.
Même la tête sur les épaules d'un autre ne saurait le réconforter, Travis veut récupérer sa vie d'avant et il va reconquérir Cate.
 : Si le point de départ du roman pourrait le catégoriser dans un registre de Science-Fiction, les premières chapitres du récit ne nous trompent pas sur le contenu et le vrai ton dramatique de l'histoire qui est à ranger dans les histoires d'amours et d'amitiés d'ados.
"A la poursuite de ma vie" de John Corey Whaley est à rapprocher d'un roman de John Green. le mythe de Frankenstein est revisité dans une réalité crédible et ordinaire adolescente, elle permet d'aborder avec distance l'idée de survivre à la mort et de reprendre sa vie quelques années plus tard si il était possible de le faire.
Que se passerait-il? Travis, le jeune héros de 16 ans, plus phénomène médiatique et fruit d'une prouesse scientifique que bête de foire, se réveille d'un long sommeil comme une princesse de conte de fée et apprend que son prince s'est sauvé avec une autre et que l'un des nains allergique aux arachides ne l'est plus pour faire court. Il y a de quoi marcher sur la tête. le récit est culotté mais bien moins irrévérencieux qu'un John Green. Toutefois, les ingrédients sont là, avec cette réflexion philosophique et existentielle sur la vie, la mort, l'amour et les copains (pour la vie?).
Le roman se montre tout aussi drôle, triste, sympathique, potache, mature et finalement touchant au coin de l'oeil. Oui, c'est aussi un récit initiatique et original. Travis se fait à l'idée que son corps n'est pas son corps, que ce dernier est dans une urne et que finalement, malgré les apparences, rien n'est éternel. C'est l'entourage de Travis qui se trouvera en difficulté de faire un deuil avec un Travis paradoxalement de retour à la maison.
C'est la liesse générale, le monde entier célèbre le miracle tandis que celui de Travis vient de s'effondrer à moitié à son réveil. Son amoureuse, sa complice, et son meilleur ami ne sont pas là pour l'accueillir aussi vite que le monde. Les blessures du coeur prennent du temps, s'ouvrent puis se ferment doucement le temps que la bande de copains s'apprivoise de nouveau, rattrapent le temps perdu. Travis va devoir s'adapter, reprendre le lycée comme un redoublant de cinq ans en retard et se faire de nouveaux amis.
La fiction est décalée mais le ton est juste, les rebondissements émouvants jusqu'à l'histoire des parents. L'auteur mêle habilement flashs du passé et moments du présent, revenant sur les histoires, faisant ainsi ressortir la tension et révéler la profondeur des sentiments.
Comment accepter le changement ? le cercle va se resserrer, se reformer autour de Travis et le rassurer, le convaincant de sa seconde chance, la vie peut continuer...autrement ou avec de nouveaux sentiments.
Un chouette roman à découvrir absolument.
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Il ne m'aura donc fallu qu'une grosse semaine pour lire les trois romans publiés par John Corey Whaley jusqu'à aujourd'hui. Après l'excellent Highly Illogical Behavior et l'étrange mais réussi Where Things Come Back, j'ai lu cette fois Noggin, un roman au synopsis un peu déroutant au premier abord :

Listen — Travis Coates was alive once and then he wasn't.
Now he's alive again.
Simple as that.

The in between part is still a little fuzzy, but Travis can tell you that, at some point or another, his head got chopped off and shoved into a freezer in Denver, Colorado. Five years later, it was reattached to some other guy's body, and well, here he is. Despite all logic, he's still sixteen, but everything and everyone around him has changed. That includes his bedroom, his parents, his best friend, and his girlfriend. Or maybe she's not his girlfriend anymore? That's a bit fuzzy too.

Looks like if the new Travis and the old Travis are ever going to find a way to exist together, there are going to be a few more scars.

Oh well, you only live twice.

On parle donc ici d'un adolescent de seize ans, Travis, qui était condamné par un cancer il y a cinq ans et qui a choisi la cryonisation de son cerveau pour essayer d'échapper à la mort. Cinq ans plus tard, la procédure a miraculeusement réussi et Travis se réveille, sa tête attachée au corps d'un autre adolescent mort récemment. L'idée de départ de ce roman est très étrange, et j'avais clairement peur que le livre se transforme en long délire morbide.

En fait, c'est tout le contraire. L'idée de départ n'est qu'un prétexte pour raconter une belle histoire. Travis est parti puis revenu, mais la vie de ses proches a évolué en cinq ans : ses amis ont grandi et ont quitté le lycée, sa petite amie Cate est désormais fiancée, son meilleur ami Kyle qui venait de lui faire son coming-out juste avant sa « mort » est en couple avec une fille, et ses parents semblent l'avoir attendu patiemment pendant cinq ans, même s'ils ont complètement vidé sa chambre. Travis doit retrouver sa place dans tout cela, et ce n'est clairement pas aussi facile qu'il l'aurait pensé.

I was a quiet kid who would blush easily when he got too much attention and always walked with his head down and his hands in his pockets. Usually I was sitting in class thinking about something funny to say and never being brave enough to speak up and say it. In my mind I pretended I was too mature and intelligent to clown around with my classmates, but even I knew that wasn't totally the case. I just wasn't quite sure how to be one of them.

Il est assez difficile de parler de ce roman sans en dire trop. Il s'y passe finalement peu de choses mais c'est joliment écrit et plaisant du début à la fin. C'est d'abord une jolie ode à la vie mais c'est aussi un beau récit sur la mort, le deuil des amis et de la famille. Il y a quelques beaux passages dans le texte, et des scènes très touchantes dont je ne dévoilerai rien ici pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs.

It made me realize that no matter how often you see or talk to someone, no matter how much you know them or don't know them, you always fill up some space in their lives that can't ever be replaced the right way again once you leave it.

Noggin est un roman que je vous recommande chaudement, c'est une jolie lecture, un peu naïve par moments, avec beaucoup de beaux sentiments qui peuvent déplaire parfois, mais le récit est plaisant et les personnages sont attachants. J'étais peut-être dans le bon état d'esprit pour plonger dans ce livre, mais j'en ressors ravi.

They kept on like that for a while, and we laughed and told jokes and made fun of one another. But that's why they were there, I guess. Even though I was almost gone, they were still there to remind me that I wasn't quite dead yet. And to be honest, I wouldn't have minded just closing my eyes right then and letting go. Wouldn't that be perfect? Just dying right there with your two best friends helping you remember everything you loved about being alive?

And that's how, five days before having my head sawed off my body and carefully placed in a cryogenic freezer in the basement of the Saranson Center for Life Preservation, I got to have the best day of my life. Isn't that something? Isn't that the greatest thing you've ever heard? I bet most people don't even get one person who cares about them that much. And me, I got four of them.

Yeah, maybe I got a bad deal the first time around. Sure, it wasn't fair to be dead at sixteen. But you know what? At least I got to live every single second before they finally turned off the lights.
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A la lecture du résumé je me suis dit : "un peu tiré par les cheveux cette histoire de greffe de tête". Un peu "too much". Et puis ça me paraissait trop surfer sur la vague de "Nos étoiles contraires"... D'autant que la couverture bleue et le thème de la maladie incurable m'y faisait trop penser. Et pourtant...
Pourtant, tout m'est apparu si agréable à lire, si captivant, si touchant, si particulier, que mes a priori sont très vite partis se cacher !

Nous plongeons au coeur du sujet dés la première page, le héros, Travis, se réveille à l'hôpital et nous raconte son expérience. Ce choix improbable de retour à la vie et tout ce qu'il entraîne.
Très vite j'ai été embarquée dans l'histoire, attachée à ce héros-narrateur extraordinaire. Très vite, je me suis dit que tout ceci était osé et malgré tout bien pensé, bien écrit ! Bref un très bon roman young-adult qui sort de l'ordinaire, en utilisant tout de même des choses qui plaisent, mais en remaniant le tout.

Oui des choses qui plaisent car on retrouve des thèmes habituels à ce type de romans, comme le retour au lycée, la popularité, l'amitié, les premiers amours... le tout ponctué d'humour, de bons mots et de réflexions philosophiques qui m'ont souvent fait sourire ou émue. le tout porté par un style simple, vif, rythmé. de courts chapitres qui s'enchaînent titrés des dernières réflexions du narrateur, comme un fil conducteur, une logique que nous ne souhaitons pas lâcher.
Ainsi, à travers l'histoire invraisemblable de Travis, et de ses préoccupations d'ado, il y a des thèmes très forts. Comme celui de la reconstruction. Celui de trouver sa véritable place dans la vie, dans un monde où vous vous sentez perdu, en décalage. Retrouver la confiance de ses amis et de ses parents, apprendre à mûrir, à avancer sans trop de dégâts... tout un "programme", celui de l'adolescence, de la guérison, de l'absence et du deuil !

Alors certes, j'ai trouvé que Travis s'acharnait trop à vouloir reconquérir Cate, sa petite copine du lycée. J'ai trouvé que tout cela tirait un peu trop en longueur. Et j'ai trouvé cette situation frustrante, Cate énervante, mais le tout sonne assez juste. Un jeune de 16 ans, têtue comme une mule qui s'acharne sans vouloir affronter la triste réalité, c'est logique après tout. La réalité c'est une jeune de 21 ans qui a laissé derrière elle l'adolescence et la douleur dans l'espoir d'avancer. Elle a fait son deuil alors que lui renaît à la vie.

Le tout, bien qu'invraisemblable sonne terriblement vrai. Je me suis retrouvée de nombreuses fois émue, touchée, amusée... bref, tout ceci ne laisse pas insensible !
Alors oui, on reste dans la veine d'un roman de John Green, et cela est un compliment. Cet autre John, John Corey Whaley, nous fait passer un très bon moment de lecture en nous bouleversant et nous faisant sourire, grâce notamment au personnage d'Hatton, l'ado par excellence...

Pour ma part un bon roman sur l'adolescence, un récit original parsemé de belles phrases et de jolis moments. Une belle découverte.
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Mourir et renaître une seconde fois. Mourir en laissant derrière soi ceux que l'on aime le plus au monde. Revivre grâce à un donneur et la cryogénie. Mais la résurrection est difficile à vivre c'est ce que va apprendre Travis. Malade, il a fait le choix de mourir à 15 ans, il revient 5 ans plus tard. Un laps de temps court certes mais chacun a tenté de continuer à vivre malgré la douleur. Travis est donc redevenu un adolescent mais son meilleur ami a grandi. La fille dont il était amoureux va se marier. La seule chose qui l'intéresse c est de la récupérer et il tentera tour pour le faire. Malgré les prises de conscience, l'aide de ses deux amis, la culpabilité, Travis devra se faire une place dans ce monde qui a évolué sans lui pendant 5 ans.
Le sujet de la cryogénie ne m'a pas choqué. Même si j'ai peur de mourir et souhaite vivre le plus longtemps possible, si je meurs je ne veux pas revenir. La science en est où dans ses progrès ? le sujet fait un peu peur tout de même. L'espoir peut faire vivre mais le nombre d'années à attendre, le succès de l'opération ne sont jamais certains.

L'auteur ne nous entraîne pas dans le mélodrame, même en traitant la maladie de Travis, sa déchéance physique, avant l'opération. Pourtant, le jeune adolescent, revenu à la vie, se rappelle de certains bons moments passés avec ses deux amis et ses parents, malgré les pleurs, malgré la peau de l'inconnu. Il n'y a pas non plus de mélodrame face à cette curiosité, des fois malsaine, quand il tente de reprendre contact avec les uns et les autres. Travis est un adolescent qui se cherche, encore plus avec son opération. Tant qu'il n'aura pas réalisé que la vie a suivi son cours, il ne pourra pas faire face au retrait des uns et des autres. Eux ont aussi peur que lui. Eux ont peur de repasser par les affres de la souffrance psychologique, des pleurs, du fait d'avoir perdu quelqu'un que l'on aime.

C'est là toute la différence. Entre ceux qui restent, qui souffrent un sacré bout de temps, qui tente de survivre et ensuite de vivre et celui qui revient, comme si rien ne s'était passé, comme si seulement quelques jours s'étaient écoulés. Cela doit être dur à vivre pour les uns et les autres. Surtout que l'auteur nous démontre que Travis ressent de la culpabilité, qu'il doit réapprendre à vivre, s'approprier son nouveau corps, se refaire des amis, comprendre ceux qu'il a laissé. Il a besoin de temps, tout comme les autres. Travis part à la découverte de tout, de son nouveau corps, de la vie même s'il se sent hors du temps, s'il a peur tout le temps. Il ne sent pas à sa place.

Tout le roman fait preuve de sensibilité, dans le traitement des émotions des uns et des autres, de la vie, des révélations. J'ai aimé me plonger dans cette histoire un peu rocambolesque, mais surtout imaginative. A noter que l'auteur finit un chapitre avec quelques mots ou une phrase qui sont le titre du chapitre suivant. le lecteur suit dont bien la progression. D'ailleurs, je trouve que le titre du livre sonne bien. Il poursuit sa vie là où il l'a laissé ou tente de la poursuivre mais il devra s'accommoder des changements.
Lien : https://jelistulisillit.word..
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critiques presse (1)
Ricochet
15 janvier 2016
Frais et écrit avec dynamisme malgré la thématique redondante, le roman se lit aisément. Mais n’est pas resté présent à mon esprit, si ce n’est par son présupposé de départ original.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Dix ans, a-t-il lâché. Dix ans à espérer que « ça » s'en irait, tout en sachant que c'était impossible. Les pires années de ma vie. [...] Je crois que tout le monde se demande s'il préfère les filles ou les garçons, à un moment ou à un autre. C'est à ça que je me suis raccroché pendant toutes ces années. Je me suis convaincu que tout le monde se posait les mêmes questions que moi, et qu'il me suffisait de les ignorer. [...] Je voulais tellement croire que ce ne soit qu'une phase que j'ai fini par le croire. Je n'avais qu'à patienter et faire comme si ça n'existait pas.
(p. 235)
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Personne n'aime voir pleurer sa mère. D'ordinaire, elle était du genre à maîtriser ses émotions. Elle n'était pas froide, non, juste 'réfléchie'. Elle gardait son sang-froid dans les situations d'urgence, quand tout le monde trépignait ou s'arrachait les cheveux. Du coup, la voir craquer ainsi avait quelque chose de terrifiant.
(162-163)
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En 1978, les premières bornes d'arcade 'Space Invaders' apparues au Japon ont connu un succès phénoménal. En quelques semaines, les joueurs y ont fait disparaître un nombre phénoménal de pièces de cent yens, à tel point que le pays s'est trouvé confronté à une inquiétante pénurie de monnaie.
(p. 268)
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Certains prétendent qu'on peut cesser d'aimer quelqu'un aussi vite qu'on s'y est attaché. Mais cette règle est-elle valable lorsque ce quelqu'un meurt ?
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On dit que mourir seul est pire que la mort elle-même. Et vivre seul, alors ? C'est une partie de plaisir ? (p. 48)
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