J'avais emprunté cette trilogie à la médiathèque de ma ville ayant été attirée par la couverture et par la quatrième de couv', n'ayant plus rien à lire pendant ma semaine de vacances mais j'avoue que j'ai été un assez déçue, non pas à cause de l'histoire en elle-même mais plutôt à cause du style d'écriture de l'auteure.
Mais, commençons d'abord par le commencement : le lecteur se trouve plongé dans un univers qui lui est totalement inconnu, celui de l'empire d'Elda. Ici, deux peuples cohabitent mais ne sont pas forcément proches, physiquement parlant d'une part puisqu'ils sont séparés par les frontières naturelles (il y a donc les habitants du Nord, les Eyriens et ceux du sud, les Istriens) mais aussi en raison de vieilles querelles qui les ont amenés durant de nombreuses années à s'entre-tuer.
Cependant, depuis que la paix a été conclue, ces deux peuples se retrouvent une fois par an en terrain neutre, dans la plaine de Tombelune pour une grande foire. C'est alors l'occasion pour les marchands de faire découvrir leurs produits et pour d'autres de participer à des jeux.
Cette année est extraordinaire pour Katla, jeune fille originaire des îles du Nord puisque c'est sa première participation à cette foire. Son père Aran a en effet de l'emmener avec lui et ses deux autres fils Halli et Fent. Katla, une belle fille, dotée d'une magnifique chevelure rousse couleur de feu, se fait également remarquer pour sa prouesse à fabriquer des armes (dagues, épées, poignards...). Mais si Katla est très douée de ses mains, elle n'en reste pas moins une jeune fille impétueuse, qui rêve d'aventure et qui rêve d'explorer le monde...et cela n'est pas toujours une bonne chose car cela risque ici bien de lui coûter la vie car en osant escalader un immense roc, elle a bravé la croyance des Istriens et a ainsi accompli un affront à Falla, la déesse que vénère ce peuple. Elle qui voulait simplement s'adonner à l'une de ses passions favorites, l'escalade, risque donc bien de finir brûlée vive sur un rocher...Un simple caprice qui pourrait très mal tourner. Son roi, celui du Nord, Ravn Asharson, qui lui, est venu à cette foire pour chercher épouse, laissera-t-il accomplir un tel acte de barbarie ?
Son ère et son frère resteront-ils inactifs ? Rien n'est moins sûr..
Jusque là, tout peut certainement voua paraître simple et assez prometteur mais c'est sans compter que bien d'autre histoires vont venir s'entremêler, notamment celle de deux jeunes frères du Sud cette fois, Tanto et Saro, de leur roi à eux, Tycho Issian et de bien d'autres encore.
Une histoire prenante certes mais dans laquelle il y a une multitude d'historiettes, ce qui fait que le lecteur peut parfois se sentir un peu perdu. A cela, il faut rajouter des phrases parfois extrêmement longues et tout cela réuni fait que j'ai été un peu déçue par cette lecture. Cela ne m'empêchera néanmoins pas de lire les deux autres tomes car je suis tout de même curieuse de savoir ce qui va se passer. A découvrir !
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(Critique valable pour les 3 tomes)
Globalement, c'est plutôt une bonne lecture : beaucoup de personnages intéressants, une intrigue qui, même si certains éléments se laissent deviner à l'avance et même si elle reste assez classique, fonctionne bien (avec en prime une surprise à la fin). Même si certains aspects de l'histoire peuvent sembler caricaturaux (gentils vikings chez lesquels les femmes sont libres et méchants sudistes qui voilent leurs femmes), l'auteure essaye de montrer que les choses ne sont pas forcément aussi simples.
En bémol, il y a quelques longueurs, des passages qui ne sont pas vraiment utiles, des personnages qui n'évoluent pas, ce qui engendre une impression de répétition. L'auteure a aussi un peu trop tendance à trucider les personnages secondaires qui deviennent inutiles. C'est une façon assez simpliste de s'en débarrasser.
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"Il avait survécu au mal de mer et à la famine, aux tempêtes et aux naufrages, aux flèches, aux lances, aux épées et à une douzaine de blessures mineures pour retourner en Eyra quatre ans plus tard en s'estimant bien fortuné d'âtre vivant."
"Ce qui est probable peut arriver ; tout comme ce qui ne l'est pas."
"Chaque créature a droit à sa propre existence, dit-il a haute voix, quelle que soit la manière dont elle est venue au monde."
"Perdre ses rêves [...], c'est sûrement pire que de perdre ses cheveux."
"Nous sommes tous des animaux, songea Saro avec chagrin, notre nature est essentiellement cruelle et sauvage."