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Walt Longmire - Romans tome 3 sur 17

Sophie Aslanides (Traducteur)
EAN : 9782351788974
384 pages
Gallmeister (02/11/2023)
3.98/5   379 notes
Résumé :
Walt Longmire, le shérif du conté d'Absaroka, n'a pas pour habitude de s'éloigner de ses terres familières du Wyoming.
Quand il décide d'accompagner son vieil ami Henry Standing Bear à Philadelphie, où vit sa fille Cady, il ne se doute pas que son séjour va prendre une tournure tragique. Agressée pour une raison inconnue, Cady se retrouve dans le coma, première victime d'une longue liste, et Walt doit se lancer sur la piste d'un vaste réseau de trafiquants d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 379 notes
Parce que son ami, Henry Standing Bear, a été invité à faire une conférence à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts sur sa collection de photos mennonites, Walt Longmire voit là une bonne occasion d'aller voir sa fille, "la plus grande juriste de notre époque", avocate à Philadelphie et par là même de rencontrer sa dernière conquête amoureuse. Comme Henry voulait soigner son entrée, le trajet se fera à bord de la Thunderbird décapotable bleu ciel et non en avion. Trois jours de voiture plus tard, Walt n'est pas mécontent d'arriver à destination et se réjouit déjà du dîner prévu chez sa fille. Malheureusement, celle-ci le prévient qu'elle a du travail et risque d'arriver tard. Pendant qu'Henry passe sa soirée à l'Academy, le shérif fait connaissance avec la mère de son adjointe. Et c'est en pleine promenade dans les rues de Philadelphie qu'il reçoit un appel l'informant que Cady a été agressée et qu'elle est dans le coma...

Walt Longmire quitte cette fois ses montagnes du Wyoming et se rend à Philadelphie. Mais ce qui devait être d'agréables retrouvailles familiales tourne vite au cauchemar. En effet, Cady a été agressée et se retrouve dans le coma. le shérif qui, visiblement, n'est pas prêt de lâcher son étoile, va aussitôt vouloir mettre la main sur le(s) responsable(s). Soutenu par la mère de Vic et son fidèle ami, Henry, il ne sait pas encore que son enquête va le plonger dans une sombre histoire de drogue et de corruption. Cette fois-ci, Craig Johnson délaisse le comté d'Absaroka pour les rues animées de Philadelphie où notre shérif va se démener pour retrouver celui qui a voulu s'en prendre à sa fille chérie. L'intrigue, savamment tortueuse, révèle de bien sombres revers. Heureusement que quelques pointes d'humour et le menu détail croustillant de la vie de Walt allègent un tant soit peu le propos.
Un troisième tome captivant même s'il nous tarde de rentrer dans le Wyoming !
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Bon , ouvrez vos cahiers et fermez vos...cartables !
Aujourd'hui , l'Indien Blanc . A ne pas confondre avec le Russe Blanc que l'on ne découvrira qu'en 5e et que l'on approfondira Chez Nénesse , le petit troquet du coin , me demandez pas pourquoi...

Walt Longmire , shérif en titre du petit comté d'Absaroka , dans le Wyoming , n'aime rien moins que ses grandes plaines et ses massifs montagneux . Autant vous dire que les balades enfumées et bruyantes en parcourant les artères tentaculaires de Philadelphie - même sur du Springsteen - très peu pour lui . C'est pourtant forcé et contraint , la boule au ventre et l'âme en furie , qu'il devra s'y résoudre , la traque et l'éradication du vil salopiot à l'origine du coma de Cady , sa fille chérie , étant à ce prix ! Pour ce faire , le soutien indéfectible de son vieil acolyte Henry Standing Bear qu'il devait initialement accompagner en vue d'inaugurer une expo photo , ne saurait être de trop !
Le tonnerre de Dieu a désormais un visage , celui de ce père en quête de justice , fût-elle différente de celle des Hommes...

Rhaaaaa Lovely !
Bon , je vais tenter de développer même si ce cri du coeur pourrait , finalement , se suffire à lui-même !
Voilà typiquement le style de bouquin que je recherche ardemment et referme la mort dans l'âme , redoutant la possible voire incontournable fadeur du prochain typé polar itou .
Une histoire bien construite portée par des personnages consistants et attachants pratiquant l'humour à l'envi histoire de contrebalancer une situation plus que délicate , je plussoie des trois pouces , c'est dire l'engouement !
Mes premiers pas dans l'univers de Craig Johnson sont de ceux qui en appellent beaucoup d'autres , c'est une évidence...
J'ai aimé ce personnage authentique à 1000 lieues des caricatures habituelles de flics alcolo borderline .
J'ai adoré découvrir ses proches – son pote indien surnommé La Nation Cheyenne , sa suppléante Vic répondant au doux sobriquet de la Sainte Terreur..- et leurs personnalités aussi affirmées qu'irrésistibles .
J'ai vagabondé au rythme des innombrables descriptions citadines et sauvages , véritables entités d'un roman faisant la part belle à la dualité contradictoire . Ville vs nature , justice vs vengeance , cartésianisme de l'homme blanc vs mysticisme de l'homme rouge , fromage vs dessert...Bref , dépaysement total mâtiné d'une enquête magistralement menée et ce , dans un style flamboyant où la précision de la plume n'avait d'égale que sa fausse légèreté ironique . A découvrir si ce n'est déjà fait !

Un énorme merci à Babelio et aux Editions Gallmeister pour ce grand moment d'authenticité !

L'Indien Blanc : la hache de guerre est déterrée...
http://www.youtube.com/watch?v=eS_2jOCtS9E
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Me voilà replongée dans les aventures du Shérif Walt Longmire pour la troisième fois. Je pensais retrouver les grands espaces du Wyoming or, il m'entraîne avec le chien, c'est son nom puisqu'il n'en a pas d'autre, et Henry Standing Bear au volant de sa rutilante Thunderbird, sur la route de Philadelphie, ville où Cady, sa fille, exerce sa profession dans un grand cabinet d'avocats. Quant à Henry s'il va à Philadelphie c'est pour monter une exposition consacrée aux Indiens. Mais, dès le premier soir, tout dérape, Cady avant même que j'ai pu la saluer, est agressée et se retrouve plongée dans le coma. Et que fait un shérif dont la fille a été agressée ? Il enquête ... Encore un tome riche en bagarres et émotions diverses. Bientôt le quatrième volet qui sans doute me ramènera dans le Wyoming.
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Qui d'autre que Cady pourrait éloigner le shérif Longmire de ses montagnes du Wyoming ? Pour sa fille chérie, la plus grande juriste des Etats-Unis, qui travaille dans un cabinet d'avocats de Philadelphie, il est prêt à affronter trois jours de route dans la Thunderbird d'Henry Standing Bear. Pendant que la Nation Cheyenne participera à une exposition photographique, Walt aura le ''plaisir'' de rencontrer son éventuel futur gendre qu'il déteste déjà sans le connaître. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu. Cette visite qui devait être gentiment pénible se transforme dès le premier soir en tragédie quand le shérif est averti que Cady a été sauvagement agressée et laissée pour morte. Soutenue par la mère de son adjointe et par Henry, Longmire se lance sur les traces de l'agresseur tandis que sa fille, dans le coma, se bat pour rester en vie.

Quand Walt et Henry débarquent dans la cité de l'amour fraternel, c'est un peu du Far West qui arrive en ville. Loin de se laisser démonter par le béton et le verre, par la violence, les gangs et le trafic de drogue, le shérif mène son enquête, guidé par la rage, le chagrin et un insaisissable indien blanc.
Comme toujours, l'intrigue est bien construite et les personnages, même délocalisés, conservent leur charisme, leur franc-parler et leur humour. Il y a même un soupçon d'érotisme puisque Walt subit, sans déplaisir, les assauts d'une femme sauvage et ardente mais chut ! ce qui se passe à Philly reste à Philly...
Encore un bon moment passé avec le shérif et ses acolytes, on a hâte maintenant de les retrouver dans le Comté d'Absaroka.
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QUOI ?? Comment cela se fait-il que l'on ne reste pas dans le comté d'Absaroka pour cet opus ?

Comment est-ce possible que cette enquête du shérif Walt Longmire ne se déroule pas dans le trou du cul du Wyoming, sous 50cm de neige ??

Et où c'est qu'il va, mon shérif préféré ? ♫ On the streets of Philadelphia ♪ Bon, d'accord, si c'est pour y retrouver Denzel Washington et Tom Hanks ou écouter The Boss Spingsteen chanter… Non ? Pour y rejoindre sa fille, Cady ? Je suis preneuse !

C'est toujours un plaisir pour moi de remettre mes bottes dans le Wyoming, plus particulièrement dans le comté régit par notre shérif Walt Longmire.

Imaginez combien je fus déstabilisée en apprenant qu'il allait sortir de son bled paumé pour rejoindre la ville de Philadelphie et que je ne passerais pas du temps avec la joyeuse bande habituelle de ses adjoints et flics de service.

Mais puisque le chien et Henry Standing Bear, son ami Cheyenne, étaient de la partie, j'ai tout de suite trouvé le voyage intéressant. Mais une fois arrivé à Philadelphie, rien ne s'est passé comme prévu. Bardaf, ce fut l'embardée…

On ne lit pas une enquête du shérif Walt Longmire pour sa vitesse d'action. le lecteur en quête de thriller ou policier trépidant devra passer sa route… À ses risques et périls car il ratera par la même occasion un roman profond, des personnages humains, un shérif à 100 coups de fusil des flics borderline et alcoolo que l'on a tendance à trop croiser ces derniers temps.

Oui, on ouvre un roman avec Walt Longmire pour retrouver des amis, une famille, une bande de joyeux drilles de flics qui contrebalancent souvent les moments délicats par quelques vannes bien placées. Surtout le shérif.

Il faut dire que lorsque vous surnommez votre ami indien « La Nation Cheyenne », que votre adjointe Vic est surnommée par sa famille « La Sainte Terreur » ou « La terreur » tout court et qu'un autre de vos adjoints soit un Basque, ça laisse présager des moments comiques…

Quitter le comté d'Absaroka n'était pas une mauvaise idée, tout compte fait ! Arpenter les steets of Philadelphia fut un plaisir de fin gourmet car ils avaient emmené avec eux un petit morceau du Wyoming.

L'enquête prend son temps, sans trainer non plus, les cadavres se ramassent, telle les feuilles mortes, à la pelle et il faudra faire gaffe de ne pas se recevoir une balle mal placée.

Une enquête menée avec la hache de guerre déterrée mais sans pouvoir faire justice sois-même puisqu'on arrivera toujours, telle la Cavalerie, avec du retard.

De l'humour, une enquête, des moments émouvants, d'autres plus coquins, des balles qui vous frôlent et de la Blanche qu'il ne vaut mieux pas trafiquer.

L'auteur sait comment mélanger tous les ingrédients qui font un bon polar, et il le fait au shaker et pas à la cuillère. J'adore le déguster affalée dans le divan et me laisser porter par son écriture qui ne renie jamais les bons mots ou les pensées philosophique.

Toujours un plaisir de retrouver la fine équipe de Walt Longmire et de suivre leurs enquêtes, même si celle-ci comportait des tas de poulets philadelphiens.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Actualitte
27 juin 2011
L’auteur pointe l’absurdité d’une société où la réussite est devenue principalement individuelle, arrogante, malhonnête voire stupide, où la justice est corrompue, bien éloignée des sentiments de solidarité et de fraternité du comté d’Ab saroka.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
L'aube approchait et le médecin était venu examiner Cady cinq fois avec toujours le même résultat. Les premières lueurs du soleil caressèrent les bâtiments voisins et j'eus l'impression de me trouver dans la tour d'un immense château. Mes yeux devaient être bien fatigués; le temps d'un clignement, quelqu'un d'autre était apparu dans la pièce. J'essayai d'accommoder, mais la tension de la nuit me donnait l'impression qu'on m'avait passé du papier verre indice 600 sur les globes oculaires. Je les fermai et les ouvris à nouveau, mais l'image de l'homme agenouillé près du lit resta floue.
Une légère panique s'empara de moi et je bougeai sur ma chaise, mais il tendit la main pour m'apaiser. C'est seulement lorsque l'image se fit plus précise et que j'entendis la mélodie complexe du chant cheyenne que je sus que c'était Henry.
Des chuchotements pareils à des versets s'échappaient de sa bouche, comme s'il était en transe, et peut-être étaient -ce les voix ailées des Anciens venues de si loin se poser sur la langue des vivants. Je contemplai son large dos aspirer tout l'air de la pièce et absorber le mal qui avait été fait à Cady. Il y eut un moment de parfaite immobilité, puis le chant reprit avec un tremblement plaintif et se termina dans un ultime soupir.
Longtemps après, il se tourna vers moi et je vis qu'il avait pleuré et qu'il avait du chanter un bon moment. Il portait une chemise en jean délavée que je lui avais vu maintes fois, le col était assombri par les larmes qui coulaient toujours sur ses joues. Il ne se leva pas, pivota sur un pied et s'assit sur le sol à côté du lit. Il ne s'essuya pas le visage et m'offrit un sourire crispé en joignant ses mains sur ses genoux.
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Je rêvais beaucoup ces derniers temps, et il y avait toujours des indiens dans mes rêves; je ne fus donc pas surpris lorsque je les aperçus du coin de l'oeil. Je sentis le vent, ce vent qu'on ne sent que dans les Hautes plaines et dont la force est juste un point en dessous de celle d'un ouragan. J'étais courbé en avant dans les rafales au bord d'un promontoire près de Cat Creek. J'avais du mal à y voir quelque chose; mes yeux n'étaient plus que des fentes d'où coulaient des larmes. Je tournai un peu la tête et vis un guerrier cheyenne. Il leva les bras en l'air, m'invitant à faire de même. Il portait une chemise de guerre frangée et brodée de perles dont les motifs en bandes blanches et bleues remontaient le long des manches, et je distinguai autour de son cou une petite bourse en cuir peinte en rouge et noir avec le symbole géométrique du vent.
Le vieil indien sourit à demi, avança son bras vers mon visage et me força à me concentrer sur ce qui se trouvait devant moi. Je jetai un coup d'oeil à l'horizon tandis qu'un éclair aussi violent que les attaques dans le cerveau de Cady traversait le ciel dans une explosion silencieuse chargée d'électricité. Je regardai au fond du canyon et un frisson me parcourut l'échine comme un détonateur; il n'y avait rien en dessous de nous sur une profondeur d'au moins cent mètres.
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C’était un tipi de taille familiale avec des rangées de peintures indiennes qui couraient sur la grosse toile. Il était planté là, un îlot domestique posé au centre d’un désert industriel. Quand nous approchâmes, je vis que les cordes étaient reliées à des bandes velcro qui avaient été attachées au plancher et qu’il y avait des peaux de bisons et des couvertures qui dépassaient sous l’entrée alors même que le rabat était fermé et attaché. Un totem était dressé, avec un crâne de cerf peint et enroulé dans un tissu brodé de perle dans le style crow. IL y avait des plumes et une bande de cuir frangée accrochées à la perche plantée dans un trou découpé dans le sol. L’endroit était propre, le plancher balayé et les centaines de vitres avaient été nettoyées et réfléchissaient la structure posée au milieu.

Gowder était en tête et il se retourna vers nous. Les orbites vides du crâne, sous les bois du cerf, me regardaient pas dessus son épaule. Il désigna le crâne.
- Qu’est ce que c’est que ce truc ?
- Un indicateur de tipi. (Ils me regardèrent tous, abasourdis). C’est une sorte d’identifiant, à la fois panneau de bienvenue et boîtes aux lettres.
Tous les autres se figèrent, mais j’avançai sur la droite en lisant l’histoire racontée par les pictogrammes peints sur le tipi. La bande centrale avait attiré mon attention ; on y voyait des chevaux avec leurs cavaliers, qui échangeaient des tirs, ce qui n’était pas quelque chose de complètement inhabituel dans cette forme artistique, mais les détails étaient différents de ceux qui m’étaient familiers. Les hommes à cheval n’étaient pas rouges, mais blancs et noirs. Ils ne tiraient pas avec des flèches ou des Sharps, mais ils avaient des armes modernes ; l’un d’entre eux portait même un polo à l’effigie des 76ers. Les uniformes des cavaliers blancs et leurs chapeaux indiquaient qu’ils étaient policiers et le grand homme qui tombait dans une chute plutôt comique en arrière avait une étoile sur la poitrine. La bande centrale était inachevée.
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Nous étions sous couverture. La Nation Cheyenne était resplendissante dans son jean, sa chemise en batiste délavée et ses baskets. Il s’était acheté une casquette à l’effigie des Phillies à la sortie du métro, à Broad, et avait passé son impressionnante queue-de-cheval par-dessus la bande ajustable à l’arrière. Il aurait pu être de Philadelphie ; il aurait fait un très grand Indien de Philadelphie, mais il aurait pu être de Philadelphie. Moi, je me fondais encore mieux. J’avais lassé mon chapeau à l’hôpital sur la tête de Lena Moretti, je m’étais acheté une pimpante casquette et un large blouson en satin rouge auprès du même marchand sur Broad Street. J’approchais maintenant du stade de première division ressemblant à une cabine téléphonique londonienne.
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Peut-être sommes-nous comme ces voitures délabrées, ces outils cassés, ces vêtements usés, ces disques rayés et ces livres cornés. Peut-être que la mort n'existe pas, peut-être que la vie nous use à force d'amour, c'est tout.
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Videos de Craig Johnson (51) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Craig Johnson
https://www.laprocure.com/product/1439358/johnson-craig-le-pays-des-loups
Le Pays des loups Craig Johnson Éditions Gallmeister
©Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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