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Critique de Adelinelectrice
Avec pour toile de fond la guerre de 14-18 dans une campagne envahie et les turbulences que les guerres ont fait subir au monde de l'art, ce roman nous raconte deux très belles histoires d'amour.
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La première partie se concentre sur le personnage de Sophie, épouse heureuse et adorée d'un peintre de l'école de Matisse. Après le départ au front de son mari en 1914, elle revient dans son village natal travailler dans le café familial avec sa soeur. La vie dans cette campagne sommoise est rude cet hiver-là, et l'occupation allemande difficile à supporter.
Un officier tombe en admiration devant le tableau que Edouard a réalisé de son épouse, et décide de faire de ce café la cantine des soldats du régiment. Ce choix attire nombre d'ennuis à Sophie et sa soeur, obligées de composer avec les exigences des occupants, et le mépris de leurs concitoyens bien-pensants, persuadés qu'elles auraient pu refuser. Sophe ne peut s'empêcher de voir sous l'homme cultivé sous l'officier ennemi, ce qui rend les choses encore plus difficiles. La situation se complique tous les jours un peu plus, jusqu'à arriver à un point de non-retour.
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Dans une deuxième partie, nous rencontrons Liv, veuve d'un talentueux architecte, et propriétaire du tableau les Yeux de Sophie. Elle affronte la douleur de son deuil depuis déjà 4 ans, et est assaillie par les difficultés financières. Alors qu'elle retrouve goût à la vie auprès de Paul dont elle tombe peu à peu amoureuse, tout s'effondre subitement lorsqu'il découvre l'oeuvre suspendue dans sa chambre, ce tableau pour lequel l'agence spécialisée où il travaille a reçu une demande de restitution suite à un vol commis plus de cent ans auparavant.
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La première partie est linéaire et inquiétante, la seconde mélange les récits et les époques, dans un tissage passionnant.
J'aime les histoires d'amour quand elles sont intenses, malmenées par la vie et l'histoire, avec des personnages entiers et vrais, mais j'aime aussi qu'elles se terminent bien. C'était donc une belle lecture.
Lien : https://auxlettressauvages.w..
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La première partie se concentre sur le personnage de Sophie, épouse heureuse et adorée d'un peintre de l'école de Matisse. Après le départ au front de son mari en 1914, elle revient dans son village natal travailler dans le café familial avec sa soeur. La vie dans cette campagne sommoise est rude cet hiver-là, et l'occupation allemande difficile à supporter.
Un officier tombe en admiration devant le tableau que Edouard a réalisé de son épouse, et décide de faire de ce café la cantine des soldats du régiment. Ce choix attire nombre d'ennuis à Sophie et sa soeur, obligées de composer avec les exigences des occupants, et le mépris de leurs concitoyens bien-pensants, persuadés qu'elles auraient pu refuser. Sophe ne peut s'empêcher de voir sous l'homme cultivé sous l'officier ennemi, ce qui rend les choses encore plus difficiles. La situation se complique tous les jours un peu plus, jusqu'à arriver à un point de non-retour.
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Dans une deuxième partie, nous rencontrons Liv, veuve d'un talentueux architecte, et propriétaire du tableau les Yeux de Sophie. Elle affronte la douleur de son deuil depuis déjà 4 ans, et est assaillie par les difficultés financières. Alors qu'elle retrouve goût à la vie auprès de Paul dont elle tombe peu à peu amoureuse, tout s'effondre subitement lorsqu'il découvre l'oeuvre suspendue dans sa chambre, ce tableau pour lequel l'agence spécialisée où il travaille a reçu une demande de restitution suite à un vol commis plus de cent ans auparavant.
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La première partie est linéaire et inquiétante, la seconde mélange les récits et les époques, dans un tissage passionnant.
J'aime les histoires d'amour quand elles sont intenses, malmenées par la vie et l'histoire, avec des personnages entiers et vrais, mais j'aime aussi qu'elles se terminent bien. C'était donc une belle lecture.
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