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3,66

sur 8847 notes
Petit coup de blues en ce début d'année ?? Arrêtez donc le Prozuc et posez vos pas dans ceux du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Non remboursé par la Sécu mais sacrément efficace.

L'invraisemblance, dans un roman, peut parfois faire bondir ou au moins agacer. Ce livre là n'est qu'une seule et phénoménale invraisemblance mais, paradoxalement, on s'y laisse prendre et on en redemande.

Dans une sorte de double road trip façon Forest Gump à la sauce Paasilina (tout ça a déjà été dit, je sais), Allan Karlsson (le vieux, c'est lui) traverse la planète et les époques. Il y croise anonymes, dictateurs et chefs d'états internationaux avec un opportunisme candide et jubilatoire. On savoure ces aventures passées, présentes et toujours déjantées, avec une allégresse permanente, le sourire aux lèvres et le gloussement compulsif.

Un roman original et franchement réjouissant.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un livre intelligemment drôle et drôlement intelligent.
A tel point qu'on en sort presque triste de devoir quitter cet incroyable papy au bout de ces 500 pages.
Loufoque, subtil, une histoire tellement énorme qu'on plonge les deux pieds dedans et on en ressort avec la banane.
Parce que Jonasson n'a pas juste proposé une simple farce autour d'un centenaire qui disparait de sa maison de retraite. Non non, cette histoire rocambolesque navigue entre un road movie déjanté et une fresque à la Forrest Gump (version surdoué et je-m'en-foutiste).
L'ami Jonas a une imagination et un humour tellement débordants qu'on passe de surprises en surprises quant à la vie de cet homme devenu centenaire et qui aura pesé sans le vouloir sur les grands événements du siècle.
Lecture totalement inattendue et jubilatoire ! Tout simplement génial.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Waw, quel roman ! Je viens de le finir ce matin et j'ai éprouvé une petite pointe de tristesse à l'idée de devoir quitter ce sympathique centenaire.

Allan n'est pas un centenaire comme les autres et sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Loin de là !

Commençant le livre, je fus surprise de passer à un chapitre qui racontait la vie d'Allan, quand il était enfant. Râlant, je passai plusieurs pages, espérant que j'allais revenir au récit de 2005 et de sa fuite du home. Puis, je suis tombée sur une phrase qui m'a surprise et, comprenant mon erreur, j'ai fait machine arrière pour lire les deux pages que je venais de sauter.

Diable, j'avais failli faire une grosse bêtise en ne les lisant pas.

Alternant les chapitres sur toute la vie mouvementé d'Allan et ceux qui se passent lors de sa cavale, le livre prend toute sa saveur.

Hilarant, c'est le mot. Une vie de fou, impossible, dans la réalité. Mais on s'en fiche, on est dans un roman. Si on accepte la magie et les dragons dans la Fantasy, on peut tolérer (et même apprécier) la fantaisie dans un roman, non ?

J'ai eu un sourire bête durant tout ma lecture. Les récits sont savoureux, croustillants (pas de sexe, le croustillant ne vient pas que du sexe, bande de cochons), délirants, personnages haut en couleurs, dingues,...

Une vrai folie à lire, ce livre.

Mais attentions, munissez-vous de votre deuxième degré, sinon, vous risquez de pointer les incohérences dans la vie d'Allan. Certes, peu d'entre nous peuvent de targuer d'avoir pris une cuite avec Franco, Truman, Staline et autres.

L'auteur nous livre la vie mouvementée d'Allan (et des autres), rendant son personnage responsable de quelques grands faits d'actualités. Drôle, bien écrit, et tout colle.

Donc, muni de votre second degré, installez-vous confortablement, le voyage délirant va commencer.
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Cette fois je vais très court, de toute façon d'après choupette ça ne devrait poser aucun problème, d'après elle : je maitrise très bien le sujet, enfin bref...

C'est l'histoire d'un jeune centenaire castré (ou pas) qui passe sa vie à s'évader. Expert pour les explosions en tout genre, amateur d'eau de vie et de bonnes bouffes, il copine avec les plus grands dictateurs communistes, ou autres joyeux lurons politiques de tous bords et de tous continents. Apolitique, ce héros au passé improbable vagabonde de pays en pays pour participer de manière nonchalante à un tas de truc de ouf, de gré ou de force : rien ne l'arrête notre vioc...

Ce roman est une sorte de satire politique, grossièrement caricaturée du siècle dernier, finement menée, l'écriture est drôle et l'histoire fichtrement bien foutue, ça se lit vite, l'auteur alterne entre le présent et le passé de façon « GUMPESQUE », impossible de s'arrêter, mon coup de coeur humoristique de l'année après "Le livre sans nom" l'année dernière.

Après 345 critiques, difficile de faire mieux

A plus les copains
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Au risque de répéter tout ce qu'ont déjà dit les membres de Babelio, je peux dire que ce livre est TORDANT !
En effet, il nous mène sur un rythme effréné dans une série d'aventures rocambolesques et irréelles (quoique).

Et ce qui me fait rire, c'est surtout qu'il est bourré de contradictions !
- Allan Karlsson est un homme pacifique…et il est entrainé presque malgré lui dans un meurtre, deux meurtres, presque trois. En fuyant sa maison de retraite le jour de son 100ème anniversaire, il emporte (presque) par mégarde une énorme valise bourrée de billets de banque. Et c'est tout à fait normal que le propriétaire veuille récupérer son bien (mal gagné, évidemment). En chemin, il fera la connaissance de personnages bien typés et carrément déjantés qui l'amèneront à commettre ces crimes. Ceci est la trame actuelle, qui se passe en 2005.
- Allan Karlsson déteste la politique…et il rencontre Mao Tsé-Toung, Franco, Truman, De Gaulle, Churchill et j'en passe ! Il est mêlé à mai 68, à la guerre civile espagnole, à la guerre froide, au communisme…
Ceci est la trame passée, depuis (presque) sa naissance jusqu'à sa vieillesse.
- Allan Karlsson aime le calme, du moment qu'il a à manger, à boire, et qu'il ne s'ennuie pas…et il se retrouve poursuivi par la police, par des voyous, par les Russes, par les Chinois, et j'en passe !
- Allan Karlsson adore paresser sur une plage, un cocktail à la main…et il atterrit dans une geôle en Iran, dans un goulag en Sibérie…
- Allan Karlsson a une passion : les explosifs. Et un grand défaut : il est naïf. Cette combinaison le jette bien malgré lui dans la course à la bombe atomique…
Je pourrais continuer à énumérer cette série de contradictions, mais je dois absolument citer aussi quelques personnages secondaires totalement hilarants : Einstein, pas Lui, son frère….idiot au possible ! Amanda, aussi idiote que le frère d'Einstein, qui devient ambassadrice ! Sonja, l'éléphante …très encombrante ! Et encore « Mabelle », la femme au langage très fleuri mais généreuse, le procureur Ranelid qui veut trouver à tout prix des coupables mais qui se retrouve toujours coiffé au poteau, le pasteur anglican s'acharnant à convertir des musulmans, ..…, …., ….., ……., j'arrête sinon je vais prendre des pages !
Et que dire aussi de la logique des évènements absurdes… ! Oui, ils procèdent tous d'une logique interne, et c'est ça qui m'a fait accepter l'extravagance de l'histoire.
Allan Karlsson, le tendre au grand coeur qui voulait juste vivre sa vie normalement, sans s'ennuyer, a été servi ! Mais c'est ce grand coeur et aussi sa propension à ne pas s'énerver, à rester zen en toutes circonstances, qui vont le sauver de bien des « désagréments ». Somme toute, c'est un grand homme.
Allan Karlsson, j'aurais bien voulu le connaitre, finalement !
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Pas de résumé... parce que le rabâchage, ça suffit ! Si vraiment vous en voulez un... cliquez sur une des très nombreuses autres critiques, vous pourrez vous faire une idée du sujet, et peut-être même, comme moi, vous en faire une fausse idée. Cette fois-ci c'est décidé... je ne dois plus choisir une lecture parce que des centaines, voire des milliers de lecteurs l'ont bien notée, et encore moins si, à son propos, le mot "loufoque" revient plusieurs fois. Non, je ne dois plus me faire avoir.
L'idée était bonne, le début réjouissant... mais quelques sourires ne font pas tout, le soufflé est vite retombé. Plus court, j'aurais été plus enthousiaste.

Bon, je vais choisir mon prochain livre toute seule... vous pouvez faire autant de bruit que vous voulez, je ne vous écoute plus !
Non, non ! Je ne vous écoute plus !
A moins que ... vous qui chuchotez loin de la clameur... ce que vous dites m'a l'air bien passionnant.
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Fin des soldes, j'ai craqué… Je viens de m'acheter un costume de cochon tout rose. Est-ce que j'en avais réellement besoin – je me demande ce qui m'a pris – je n'avais pourtant rien bu – ou si peu ? Peut-être que ce costume, je le mettrai au final le jour de mes cent ans – c'est pour bientôt ou presque. le temps défile si vite, surtout à mon âge… 99 ans et 364 jours. Il est temps que je fugue de cet hospice de vieux où cette pimbêche, de blanc vêtue – il parait qu'elle est infirmière mais j'y crois qu'à moitié – m'empêche de boire. Je n'en pouvais plus. Il fallait donc que je quitte ce lieu si austère – au moins en enfer, on me laisserait prendre quelques verres. Et c'est à ce moment-là – quand je sautais par la fenêtre avec mes chaussons – que tout bascula.

Quand je dis que tout bascula, j'y vais un petit peu fort… En fait, pas grand-chose ne me saura reprocher… La police parle de trois morts suspectes mais qu'en est-il exactement ? Où sont les cadavres, et vous y-croyez vous ? A mon âge, tuer trois gars en pleine santé, des voyous, des loubards, des vauriens en plus ? Non, ce n'est guère raisonnable et guère plausible… Non ? Quand je découvre les gros titres sur les journaux locaux – puis nationaux – je me demande si je n'ai pas forcé sur l'aquavit… où si ce n'est pas la Police qui a abusé de breuvages alcoolisés. 3 morts ? On se croirait en plein roman policier… Et qu'elles en seraient les motivations ? Après tout, cela ne fait que 3 déchets de la société en moins. La police devrait me remercier, me féliciter, me décorer au lieu de me pourchasser comme un vulgaire, comme un basique criminel de la pire espèce. Moi ! Cent ans ! Moi qui ais tant vécu, tant accompli autour de ce siècle dernier…

Oui moi, qui ais connu les plus grands de ce monde. Souvenez-vous de Hiroshima et Nagasaki ? C'est moi… Oups, vous n'allez pas comprendre… Dans ma précipitation à fuir ce lieu pour anciens, j'ai oublié de vous préciser que je travaille dans les explosions et la dynamite. Que c'est grâce à mes connaissances que j'ai pu influencer le monde entier car sans mes idées, les chercheurs américains seraient encore en train de « chercher » comment contrôler cette explosion atomique. Oui, je crois qu'on peut dire, sans fausse modestie aucune, que la paternité de la bombe atomique me revient – un peu. Une ligne à rajouter dans mon curriculum vitae. J'ai eu la reconnaissance suprême de Harry Truman pour la chose… Après, cela s'est un peu gâté, car je crois qu'un soir où j'ai un peu trop bu – quand je bois un peu trop, je deviens bavard, j'ai cru que j'ai fourni quelques indications fort importantes aux russes. Cela n'a pas empêché d'être envoyé au goulag par Staline en personne après un diner de prime abord amical… Pourtant la rencontre avait fort bien démarré, mais je crois que j'avais trop bu – une fois de plus – et j'ai cité le mauvais poète au mauvais moment… Voilà 5 ans de goulags, rien à boire, j'en pouvais plus, cela suffisait, je me suis échappé après avoir mis à feu tout Vladivostok. Je suis parti pour la Corée. Des rencontres fabuleuses ont égrainé mon voyage à travers la Sibérie, Kim II-Sung et son fils Kim Jong-Il, Mao Zedong… Puis l'Himalaya et voilà que je me retrouve dans une prison iranienne. Mais le bon Dieu avait encore besoin de moi et je me suis encore échappé, une explosion magnifique tout de même. Après ça, le Général, mais lui, il ne sait pas recevoir, il m'a même pas offert un verre en ce joli mois de mai de 1968 à Paris… Je vous le redis, ce n'est pas cette vieille acariâtre d'infirmière qui va continuer à régner sur ma vie, alors que j'ai bu des canons avec tous les grands et gentils dictateurs autoritaires que la planète a vu depuis le siècle dernier…

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Attention grand vent de fraîcheur provenant de Suède...... Et ça fait sacrément du bien....

C'est personnellement mon 1er livre de Jonas Jonasson, c'est très frais avec beaucoup d'humour manié avec une grande légèreté.

On suit les aventures absolument loufoques d'un centenaire et de sa bande, et on ne s'ennuie pas!
Le rythme est bon malgré l'alternance passé/présent (alternance que l'on voit énormément fleurir depuis une dizaine d'année, c'est certainement un conseil afin de dynamiser les romans mais c'est quand même lassant à la longue, livre après livre,...)

C'est en tous les cas un très bon livre, très divertissant et agréable à lire. Il fait parti de ces livres qu'il est difficile de reposer sur sa table de nuit tant qu'il n'est pas fini.

ps: si votre conjoint vous demande pourquoi vous avez ce sourire bête à chaque page que vous lisez c'est normal, c'est l'humour Suédois....
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Un petit avis sur un bouquin passé inaperçu !
Allan Karlsson va avoir cent piges, autant dire que la petite fiesta organisé dans la maison de retraite en son honneur est bien mérité. Mais voilà Alan à perdu sa joie de vivre. Il faut dire que la directrice de l'établissement fait dans le genre faux-cul et que toute cette hypocrisie écoeure notre papy. Avant de faire le dernier voyage, il décide de se faire la belle (pas la directrice !), histoire de faire une sortie à l'image de sa vie, sans contrainte ni barrière.
Un roman rigolo tout plein, Jonas Jonasson intercale la cavale d'Alan et son incroyable vie. On pense au regretté Tom Sharpe, au finlandais Paalasinna , un récit barré, iconoclaste qui plus d'une fois nous faire rire tant les situations sont aussi improbables que saugrenues. Un roman indiscutablement antimorosité même si c'est justement dans ces invraisemblances que le récit trouve ses limites. Mais comme les moments de se marrer se font rare actuellement autant suivre Alan et sa bande de potes qu'il se constitue au fil du récit. Un centenaire hédoniste sacrement vaillant.
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J'ai adoré ce roman : d'abord parce qu'il renferme des trésors d'humour noir, ce que j'aime particulièrement, ensuite parce les personnages ont des caractères bien marqués.
Puis survient cette course-poursuite à travers la Suède : très drôle, la façon dont les policiers se font berner et mener en bateau de façon tout à fait innocente par nos héros qui vit tous les événements et les situations qui se présentent comme des faits banals de la vie quotidienne.
On ne s'ennuie pas non plus en lisant le parcours de notre centenaire à travers la planète, on s'amuse de voir ce bonhomme sans prétention côtoyer les grands de ce monde. le film tiré de ce roman est drôle et fidèle au roman dans ses grandes lignes et on passe un bon moment, toutefois, le livre, regorgeant de détails hilarants comporte beaucoup plus de rencontres, de péripéties et de rebondissements.
un roman déjanté , qui fera "exploser" votre bonne humeur.
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