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EAN : 9782266089883
631 pages
Pocket (21/10/1998)
4.07/5   28 notes
Résumé :
L'action se déroule aux îles Hawaî pendant les mois qui ont précédé l'attaque japonaise sur Pearl Harbour, mais elle aurait pu se situer n'importe où ailleurs, dans n'importe quelle ville, dans n'importe quelle armée du monde, partout où il y a des hommes en uniforme.
Ce n'est pas un livre de guerre, c'est un livre de soldats, un livre d'hommes. Deux caractères dominent ce livre : Robert Lee Prewitt et Warden. Ces deux hommes de trente ans se heurte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En 1941, sur la base de Scofield à Hawaï, quelques soldats vivent l'ordinaire d'une existence militaire rythmée par les corvées, les exercices et les virées en ville dans les bars et les bordels les jours de permission. Originaire d'une petite ville minière du Kentucky, Robert Lee Prewitt naquit presque avec une guitare entre les mains. Mais il s'en désintéressa vite au profit de la boxe où il obtint de beaux succès avant d'en être complètement dégoûté, puis du clairon, sa nouvelle passion qui le mena jusqu'à la gloire, interpréter une sonnerie aux morts au cimetière d'Arlington. Son grand-père étant décédé de mort violente, son père en prison et sa mère morte de la tuberculose, il n'a eu d'autre opportunité en dehors d'une descente dans la mine que de s'engager dans l'armée américaine à l'age de 17 ans et trois jours. Il y a bien réussi comme clairon. Puis au moment de rempiler, il opte pour Hawaï. Suite à une altercation, il finit par se faire muter dans une section où il doit repartir à zéro. Il se retrouve face à Milton Warden lequel tentera en vain de lui éviter toutes les corvées et humiliations qu'il se voit infliger pour l'obliger à enfiler à nouveau les gants de boxe…
« Tant qu'il y aura des hommes » est un récit militaire d'un réalisme saisissant. Ce pavé de plus de 600 pages en petits caractères se lit encore agréablement, car le style de l'auteur est très vivant. Il repose en grande partie sur des dialogues tout à fait percutants et qui sentent le vécu. La vie de cette brochette de pauvres gars qui n'ont pour dérivatifs que l'alcool, le jeu et les prostituées et pour horizon qu'une attaque japonaise imminente est parfaitement rendue dans toute sa dimension dramatique et misérable. le lecteur s'attache au destin des deux héros principaux, Prewitt dans son interminable descente aux enfers (la description des châtiments de la colonie pénitentiaire est à déconseiller aux âmes sensibles) et Warden, le meneur d'hommes en dépit d'un grade peu élevé, dans ses amours illicites avec Karen, l'épouse infidèle du terrible commandant « Dynamite Holmes ». L'intrigue un peu lente à démarrer au début, prend vite de l'ampleur, monte en puissance et s'achève en véritable drame digne de l'antique. Attention, chef-d'oeuvre indémodable !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
C’est sans doute pour ça qu’on recherche aussi désespérément l’amour, parce que l’amour seul peut rendre au sexe et à la vie même leur signification. L’amour est tout ce qui vous reste, à condition de pouvoir le trouver.
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Rien d’étonnant, que tant de pauvres types se laissent prendre au piège du mariage. Mais quand on n’est pas marié, et que toute cette virilité inemployée vous coule, brûlante, dans les veines, il n’y a plus qu’une chose, une seule chose à faire.
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On peut toujours dire ce que vaut un type d’après la façon dont y traite les animaux !
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La souffrance était pour lui comme une vieille amie. Il savait comment l’accueillir et la traiter. La souffrance est comme une eau froide dans laquelle il vaut mieux plonger d’un seul coup, sans chercher à se raidir, plutôt qu’essayer de s’y enfoncer progressivement. Plus on résiste, plus l’on souffre.
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Ce n’était jamais drôle de déménager, de ne se sentir enraciné nulle part, d’être toujours en route, comme si la vie était un perpétuel trimard. Heureusement qu’il y avait les cartes et la possibilité de faire une partie de « solitaire ». Le solitaire, c’est le jeu des exilés…
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"La ligne rouge" (vo "The thin red line") - 1998
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