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EAN : 9782864242802
358 pages
Editions Métailié (30/07/1998)
3.25/5   8 notes
Résumé :
"Je me suis bornée à aider par curiosité de savoir. Je ne suis pas coupable" déclare la romancière. Installée dans une vieille maison de Lisbonne, elle observe la vie des jeunes gens qui habitent sur le même palier qu'elle. Leonardo qui veut battre des records d'immobilité et se produire au cours d'un happening à New York ; Paulina la velléitaire, qui déclare n'être jamais responsable ; Falcão le cinéaste, qui traque les images de la modernité, donc du crime ; Susan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Roman non sans intérêt mais au schéma narratif un peu filandreux. J'ai eu du mal à arriver jusqu'au bout de ce livre qui ne manque pourtant ni d'imagination ni d'originalité.

A travers la vie des jeunes locataires lisboètes d'une maison vouée à la démolition, du couple de logeurs et de quelques personnages extérieurs, comme la fille cachalot, plusieurs thèmes entrecroisés sont traités :

- la persistance des blessures occasionnées par la dictature de Salazar ;
- la création artistique contemporaine à travers un caméraman, un performer, un poète, une écrivaine, un scénariste dessinateur, sans oublier le rôle de la musique ;
- ce que cette création exige de persévérance et implique de sacrifice de soi pouvant aller jusqu'à la mise en péril de sa propre vie ;
- ce qu'elle implique de manque d'empathie envers autrui, davantage considéré comme matériau de création que comme alter ego ;
- l'amour comme fantasme clos sur lui-même ;
- une réflexion sur l'immobilité et l'immobilisme dans tous les sens du terme.

Cette oeuvre aurait gagné à être plus courte de 100 pages (elle en compte environ 350) : elle contient de nombreuses redites d'abord hypnotisantes, comme un boléro, et c'est le but recherché, puis lassantes pour cause de monotonie.

Et c'est bien le comble pour un univers aussi riche.


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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Trois heures du matin. Les marteaux de la vieille machine à écrire frappaient l'heptagone de bois coincé dans la vaste embrasure de la fenêtre. Cette embrasure était si spacieuse qu'on eût dit une maison à elle seule. D'aucuns s'amusent à patiner sur de la glace ou à boire des verres d'alcool. Moi j'aimais que la Remington travaillât dans cette maison et que mon plan tentaculaire s'étendît sur le mur. Comme je l'ai déjà dit, il s'agissait d'un plan innocent.
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La femme de Lanuit perdait presque ses chaussures en marchant. Les garder aux pieds devait exiger un effort qui gênait la pensée.
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