La mère de Dièse ne sait pas montrer son amour autrement qu'en l'enfermant dans ses peurs de l'extérieur sa fille. le quotidien de Dièse se cantonne à sa relation avec sa mère entre appartement et collège. Elle ne va jamais chez sa meilleure amie. Pourtant Dièse entend souvent sa mère pleurer la nuit et elle refuse de lui parler d'elle. Dièse découvre dans une cachette dans l'appartement des lettres de quelqu'un qui déclare son amour à sa mère et qui signe "Lou" , signature à laquelle sa mère a ajouté le P du mammifère prédateur dans les contes.
L'héroïne se trouve à un moment clé de sa vie qui suscite un conflit entre son désir d'obéissance aux exigences de sa mère (ne pas sortir, ne pas se mêler aux autres, ne pas parler de soi) et la sollicitation du monde extérieur qui l'appelle vers le partage, la liberté, la parole. Cette confrontation va provoquer une crise qui va permettre au secret de sa mère sur l'inceste et les viols dont elle a été victime d'être exprimé et à sa mère de parler, nommer les choses et aller vers le soin et de faire circuler la vie dans la relation avec sa flle. Cela permet aussi aux deux, la mère et la fille, de clairement comprendre que leurs histoires sont deux histoires distinctes que chacune doit vivre.
A lire !
La professeuse documentaliste
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La mère de Dièse ne sait pas montrer son amour autrement qu'en l'enfermant dans ses peurs de l'extérieur sa fille. le quotidien de Dièse se cantonne à sa relation avec sa mère entre appartement et collège. Elle ne va jamais chez sa meilleure amie. Pourtant Dièse entend souvent sa mère pleurer la nuit et elle refuse de lui parler d'elle. Dièse découvre dans une cachette dans l'appartement des lettres de quelqu'un qui déclare son amour à sa mère et qui signe "Lou" , signature à laquelle sa mère a ajouté le P du mammifère prédateur dans les contes.
L'héroïne se trouve à un moment clé de sa vie qui suscite un conflit entre son désir d'obéissance aux exigences de sa mère (ne pas sortir, ne pas se mêler aux autres, ne pas parler de soi) et la sollicitation du monde extérieur qui l'appelle vers le partage, la liberté, la parole. Cette confrontation va provoquer une crise qui va permettre au secret de sa mère sur l'inceste et les viols dont elle a été victime d'être exprimé et à sa mère de parler, nommer les choses et aller vers le soin et de faire circuler la vie dans la relation avec sa flle. Cela permet aussi aux deux, la mère et la fille, de clairement comprendre que leurs histoires sont deux histoires distinctes que chacune doit vivre.
A lire !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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L'histoire aurait pu être très bien, si elle avait été développée sur un plus grand nombre de pages, en développant plus les personnages, pour nous laisser plus le temps de les comprendre et de les apprécier. On a à peine le temps de connaître les personnages, de façon superficielle, que l'histoire est terminée. Ce livre est pour les adolescents, mais ces derniers temps il a plutôt été prouvé qu'ils aiment lire...
On rentre directement dans l'histoire, et ensuite on a plein de retours en arrière maladroits, d'explications sur des éléments qui ne nous aident pas vraiment à comprendre...
Le thème abordé (le viol) n'est pas à prendre à la légère, mais sur un si petit nombre de pages, on a l'impression qu'il n'est pas traité aussi sérieusement qu'il devrait l'être. Même la fin nous donne l'impression que les véritables difficultés, les blessures profondes, sont survolées.
Peut-être ce thème était-il trop délicat à aborder pour le public visé (jeunes autour de 15 ans) ?
En conclusion : Une bonne base, mais il y a de vraies maladresses à la fois dans le récit et dans le style.
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L'écriture est fluide, presque trop douce pour dire (ou suggérer) la brutalité des faits. Les secrets de famille n'ont pas de date de péremption, ce qu'exprime très bien Régine Joséphine dans ce court roman très faussement tranquille.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Il ne mérite pas le dernier mot, comme les condamnés ont droit à leur dernière cigarette. Ce ne sera pas un coup de folie, pardonnable devant un tribunal. Moi, j'ai mûrement réfléchi.
J'ai quatorze ans, et un jour, je le tuerai.
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Allez ! On file chez notre libraire préféré.e pour faire de jolis cadeaux livresques ♥