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EAN : 9782954568805
192 pages
CPPRESSE (30/11/-1)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Je gerbe sur l'animosité de notre société. Rien de pessimiste. Juste le constat lucide de ce monde dépourvu de sens où nos vies éphémères se dissolvent dans un silence léthargique.

Mon objectif : fuir cette réalité qui m'angoisse en m'efforçant de fabriquer mon bonheur de toute pièce, dans l'espoir que celui-ci existe. En attendant, je sors. Je bois aussi. Beaucoup. Mais qu'importe mes choix, tout stagne sans amour et se traîne sans éclat. Jusqu'à ce ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il l'écrit lui-même, et je ne fais qu'approuver, c'est avec une grande lucidité que Stéphane Jouanny nous décrit les peurs, les doutes et les préoccupations de la jeunesse actuelle, la génération Y, "poussette", ou comme beaucoup d'entre nous le disent: la génération perdue.
Stéphane Jouanny à réussi le pari de poser les mots justes sur le mal-être, le dégoût, l'ennui et la frustration que nous tous ressentons. S'ajoute à ce constat acide de notre vision de la société, une histoire d'amour - ou plutôt de désamour - une longue descente dans l'enfer des sentiments gâchés que l'auteur décrit avec brio, jusqu'au bout.
Stéphane Jouanny a du style, il écrit avec son coeur et ses tripes - et c'est de là que provient le génie. Je n'ai pas mis cinq étoiles, car ses dialogues sont écrits avec sa tête. Heureusement, il y en a peu. Mais ils sont fades, à l'image des conversations actuelles de la génération "poussette". Monde de merde.
J'espère retrouver SJ dans un prochain roman, et que son côté dialoguiste se soit affiné.
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Le jeune narrateur ( l'auteur ) traverse son existence en posant regard lucide sur la société qui l'entoure, et plus particulièrement cette jeunesse dorée des beaux quartiers parisiens. Je vous assure qu'après cette lecture je ne vois plus cette jeunesse de la même façon. Je dirais même que j'ai eu de la peine et pas mal de pitié pour elle. Comme quoi, en effet, l'argent ne fait pas le bonheur mais y participe tout de même, soyons honnêtes.

Je ne suis donc pas un fan invétéré de la ‘jeunesse dorée' et des ‘ fils à papa ‘. Je gerbe en effet l'idée de cette vie facile, cet état de richesse et de désinvolture que l'on n'a pas mérité.

Ce jeune homme s'interroge sur le monde, l'emploi, les relations humaines, l'amour, l'amitié. Il fait la noce souvent, abus d'alcool, du sexe sans lendemain avec des partenaires paumées et superficielles jusqu'au jour où ELLE déboule dans sa vie. Il a une vision idéaliste de l'Amour. Tout de suite entre eux c'est l'osmose. Jusqu'ici il était triste en son for intérieur, le tourbillon de sorties, de cuites ne servant qu'à masquer son mal être.

Notre amour n'est pas l'addition de deux semblables qui forment un tout, notre amour est la fusion d'un résultat qui tend vers l'infini.

Stéphane Jouanny sait manier l'écriture, il en a une telle maîtrise que le lire c'est comme converser avec lui, ou l'écouter dénouer les mots, les semer sur notre route, créer tout un registre d'émotions et de partage autour d'une histoire qui peut paraître banale. Une histoire d'amour pensez-vous donc, le sujet est éculé. Sans doute, mais ici, il y a à la fois beaucoup de pudeur dans l'approche et tout autant d'images et de vocabulaire percutants. On sent bien que le souhait de l'auteur repose sur l'envie de partager une / son histoire, car ce roman est autobiographique à 80 % et ELLE existe pour de bon.

Les histoires d'amour durent-elles ? Celle-ci plus qu'une autre ? Vous le saurez si vous le lisez et franchement détournez un peu votre attention de ces 555 romans agités sous votre nez depuis le 21/08 et pensez à vous offrir, ou offrir celui-ci.

Sachez que parmi les pages de Moi, Représente Tous Et parle au nom de Ceux, il y a plein de petits papiers disséminés. Il y a tant de phrases que j'aimerais partager avec vous
Lien : http://dzahell.fr/?p=2137
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un livre super intéressant que j'ai adoré lire. L'auteur dévoile sans détour la nature de l'être humain, à savoir, égocentrique, narcissique également, tourné vers le matérialisme et aussi à faire la tête, en bref un humain qui veut tout avoir sans rien faire. le personnage profite de la vie à fond en sortant, buvant, espérant trouvant une raison de continuer. Et il trouve cette raison dans la personne de ELLE, en trouvant l'Amour avec un grand A qui nous fait mal, et qui fait d'autant plus mal quand cela s'arrête d'un coup sans raison spécifique. La description de l'humain est très réaliste je trouve, et au fond de moi, cachée sous une sacrée couche de manque de confiance en moi et en l'humanité, j'aime à croire que cette vision de l'amour avec un grand A, au point de nous faire mal et de nous faire vivre en même temps, existe.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Seul dans cet espace enfumé, je me demande si ce n'est pas la solitude affective qui m'oblige à penser. On entend souvent dire que l'amour rend aveugle, et à cet instant, je me demande si ce proverbe n'est pas le parfait remède au monde dans lequel nous survivons. L'amour comme seule et unique solution pour affronter les contraintes de nos vies et appliquer un filtre arc-en-ciel devant notre rétine amochée. Ce genre de filtre qui permettrait d'égayer notre enfer quotidien et d'éprouver une sensation d'apaisement, résultant de la libération de substances chimiques dans le sang et le cerveau, sans le besoin d'absorber un mélange agressif de drogues dures ou douces...
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Longtemps présenté comme une espoir, je ne suis finalement qu'une réussite inachevée. La fierté envolée de mes géniteurs, je ne frôlerai pas la mort a bord de cette Lamborghini achetée cash à mes 23 ans et ne dédicacerai jamais la victoire finale, les larmes retenues, à mes parents lors de la remise des trophées. Je ne suis donc qu'un espoir oxydé par le temps, devenu poussière puis disparu, comme une sculpture abandonnée soumise à l'érosion.
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Deux ans et puis voilà, terminé. La fin du concert est brutale et la salle se vide à la vitesse où elle s'était remplie. Il n'y aura pas de rappel et je meurs seul sur la scène de ce massacre affectif. J'observe le désert de cette salle représentant mon cœur, mes émotions sont figées sur le curseur tristesse, et la seule chose mobile de ce décor n'est autre que mes larmes.
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Nous vivons tous avec des secrets inavouables et nous cachons tant bien que mal nos vérités profondes. Je n’aime pas ou plus la vie, qu’importe si je ne sais plus quelle intensité choisir ; toujours est-il que je ne peux livrer cela à personne, au risque de choquer mon interlocuteur ou de me faire interner. Nous enfouissons alors cela pour paraître standard, mais nous ne le serons jamais.Les Hommes ont bâti un monde sur des inégalités et des non-dits, et nous devons à présent jouer du paraître pour ne pas quitter cette voie qui mènerait à l’anéantissement pur d’une destinée ancrée dans le collectif commun.
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Je constate l'incroyable ridicule dont les êtres humains se couvrent en ne sachant plus hiérarchiser les priorités ; qu'i s'agisse d'attentas à répétition au Proche-Orient, de bavure policières au Mexique ou d'inondations meurtrières dans le sud de la France, plus rien ne nous surprend. Habitué à un défilé d'incidents dramatiques, on a contribué au développement de cet égarement.
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